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Critique de NicolaK
Et nous voilà rendus au 12e opus de la série Roy Grace de Peter James. Eh oui, j'aime toujours autant. Il doit y avoir de la poudre de perlimpinpin dans les écrits de cet auteur, l'enchantement est durable.
Nous plongeons cette fois dans la vie de Jodie Danforth, abusée étant enfant et n'ayant jamais surmonté ces traumatismes, pour laquelle ne comptent désormais que les artifices procurés par la richesse et la beauté. Pour la seconde, la chirurgie plastique est là, pour la richesse, les messieurs âgés décédant prématurément (avec son aide, bien entendu, c'est une femme serviable) font l'affaire.
Elle vit à New York, où un criminel particulièrement sadique se met à l'avoir dans le collimateur. Et où va-t-elle se réfugier ? Devinez... Eh oui, gagné ! À Brighton. Notre Roy va devoir la garder à l'oeil, parce qu'elle est à la fois dangereuse et en danger. Il faut dire que pour se protéger des cambrioleurs, elle n'a rien trouvé de mieux que les serpents venimeux pour garantir sa sécurité, et l'un d'entre eux a jeté son dévolu en même temps que ses quenottes dans la chair juteuse d'un cambrioleur en herbe. Et hop, plus de cambrioleur. La méthode est efficace, mais hasardeuse. Enfin ce que j'en dis...
Notre veuve noire, aussi venimeuse, si ce n'est plus que ses serpents, auxquels elle a ajouté quelques araignées (pas la petite faucheuse du coin, madame fait dans l'exotisme) et scorpions, histoire de faire bonne mesure, va faire des ravages et c'est l'un des romans les plus noirs de Peter James.
Mais le criminel qui l'avait dans sa lorgnette l'a rejointe à Brighton. C'est Tooth son petit nom (savoureuse pointe d'humour, avouons-le.) et en attendant d'avoir Jodie à se mettre "sous la dent", il s'éclate à torturer et à tuer à gogo histoire de passer le temps.
Jodie et Tooth jouent au chat et à la souris, les meurtres constituent une façon de vivre et une question de survie. Ils changent de nom comme de visage, se fondent dans la masse autant que faire se peut et restent insaisissables. Notre Roy et son équipe ont encore fort à faire pour tenter de les piéger.
Dans le même temps, la vie privée des personnages évolue. Notre couple d'amoureux élève le bébé, Noah pour les intimes.
On voit que l'auteur s'est abondamment documenté sur les serpents et autres créatures venimeuses, et les descriptions qu'il nous en fait sont vraiment passionnantes, sans plomber le rythme du récit, puisque les éléments sont glissés fort à propos et s'intègrent au texte sans l'alourdir.
Ce roman est l'un des meilleurs de toute la série des Roy Grace, mais il est aussi construit sur les éléments présents dans les autres livres, et dans un puzzle, chaque pièce est importante. Mais l'enquête est vraiment passionnante, surtout si vous vous intéressez aux serpents et aux veuves noires.
Une plume toujours aussi magistrale, des rebondissements à foison, un suspense qui nous prend aux tripes, un final qui laisse bouche bée. Qu'en dire de plus ? Cette série de bouquins s'améliore de roman en roman et la barre était déjà placée très haut au départ.
Nous plongeons cette fois dans la vie de Jodie Danforth, abusée étant enfant et n'ayant jamais surmonté ces traumatismes, pour laquelle ne comptent désormais que les artifices procurés par la richesse et la beauté. Pour la seconde, la chirurgie plastique est là, pour la richesse, les messieurs âgés décédant prématurément (avec son aide, bien entendu, c'est une femme serviable) font l'affaire.
Elle vit à New York, où un criminel particulièrement sadique se met à l'avoir dans le collimateur. Et où va-t-elle se réfugier ? Devinez... Eh oui, gagné ! À Brighton. Notre Roy va devoir la garder à l'oeil, parce qu'elle est à la fois dangereuse et en danger. Il faut dire que pour se protéger des cambrioleurs, elle n'a rien trouvé de mieux que les serpents venimeux pour garantir sa sécurité, et l'un d'entre eux a jeté son dévolu en même temps que ses quenottes dans la chair juteuse d'un cambrioleur en herbe. Et hop, plus de cambrioleur. La méthode est efficace, mais hasardeuse. Enfin ce que j'en dis...
Notre veuve noire, aussi venimeuse, si ce n'est plus que ses serpents, auxquels elle a ajouté quelques araignées (pas la petite faucheuse du coin, madame fait dans l'exotisme) et scorpions, histoire de faire bonne mesure, va faire des ravages et c'est l'un des romans les plus noirs de Peter James.
Mais le criminel qui l'avait dans sa lorgnette l'a rejointe à Brighton. C'est Tooth son petit nom (savoureuse pointe d'humour, avouons-le.) et en attendant d'avoir Jodie à se mettre "sous la dent", il s'éclate à torturer et à tuer à gogo histoire de passer le temps.
Jodie et Tooth jouent au chat et à la souris, les meurtres constituent une façon de vivre et une question de survie. Ils changent de nom comme de visage, se fondent dans la masse autant que faire se peut et restent insaisissables. Notre Roy et son équipe ont encore fort à faire pour tenter de les piéger.
Dans le même temps, la vie privée des personnages évolue. Notre couple d'amoureux élève le bébé, Noah pour les intimes.
On voit que l'auteur s'est abondamment documenté sur les serpents et autres créatures venimeuses, et les descriptions qu'il nous en fait sont vraiment passionnantes, sans plomber le rythme du récit, puisque les éléments sont glissés fort à propos et s'intègrent au texte sans l'alourdir.
Ce roman est l'un des meilleurs de toute la série des Roy Grace, mais il est aussi construit sur les éléments présents dans les autres livres, et dans un puzzle, chaque pièce est importante. Mais l'enquête est vraiment passionnante, surtout si vous vous intéressez aux serpents et aux veuves noires.
Une plume toujours aussi magistrale, des rebondissements à foison, un suspense qui nous prend aux tripes, un final qui laisse bouche bée. Qu'en dire de plus ? Cette série de bouquins s'améliore de roman en roman et la barre était déjà placée très haut au départ.
