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3,2

sur 77 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Il est toujours particulier , voire inquiétant le moment où l'on ouvre sa boîte aux lettres au retour de vacances . Quelle facture , quel avis de " dépassement de vitesse " , quelle feuille d'imposition ???....Et bien non , rien de tout ça, ouf , mais , sous les feuillets publicitaires , un paquet et , dans le paquet , vous avez deviné : un livre . Encore une belle marque de confiance de Babelio et des Éditions Marabout Black Lab que je remercie vivement et bien sincèrement.
Ce roman , " The last " s'avère d'emblée très attirant malgré son titre qui me gêne un peu . Bon sang , la langue française serait elle rebutante au point de lui substituer si souvent un vocabulaire soi - disant plus " incisif ? "
Qu'à cela ne tienne , faisons fi de ce détail pour le moment , s'il n'y a que ça.... La quatrième de couverture , elle , ouvre des perspectives alléchantes. Pensez donc , l'arme nucléaire a frappé les grandes capitales , les gouvernements ont été décimés, les médias sont muets ...En Suisse , dans un hôtel , vingt rescapés tentent de s'organiser lorsque survient un autre drame , la découverte, dans une citerne d'alimentation en eau, du corps d'une petite fille dont tout porte à croire qu'elle a été assassinée.... Quand tout va mal ...
Le ton est donné, les ingrédients sont sur la table , il n'y a plus qu'à mixer le tout et on devrait sacrément se régaler...Alors , oui , il y a du positif , les tensions entre membres , par exemple , la nécessité de recherche de nourriture , l'entraide ....mais les fissures se font rapidement jour et le " vaisseau " tangue de plus en plus au fur et à mesure que les pages se tournent . Malgré les nombreux dialogues , le récit peine à convaincre, et , franchement , l'ennui a rapidement raison de ma bonne volonté. C'est rare mais je ne trouve rien qui m'émeuve , m'amuse , m'effraie dans ce récit pourtant post - apocalyptique.
Le livre trône sur ma table de chevet sans que la " soif " de savoir , de connaitre la suite me pousse à délaisser " Mais où est donc passée la septième compagnie " , c'est dire . Cette lecture peut attendre . Pourtant , pas question d'arrêter, un contrat moral me lie à Babelio alors , je continue et m'attache à la forme qui aurait pu être un allié de poids pour l'intrigue : un journal . Pas mal , ça, un journal , en principe, ça " booste " . Oui , enfin ...Et le style ..une traduction un peu mollassonne avec un lexique plus " pétard mouillé " que " nucléaire " ....En prime , si , si , de trop nombreuses répétitions inélégantes et , " cerise on the cake " , d'horribles fautes d'orthographe et ça, j'avoue que je n'aime pas mais vraiment pas du tout . Une , ça va , mais autant ... Mon oeil , au fil des pages , ne me sert plus guère qu'à les chercher ...Et, hélas , les trouver .
Vous l'avez compris , je suis un lecteur d'autant plus déçu que les perspectives du début me semblaient très intéressantes mais on a beau disposer d'un "matériel de pointe ", encore faut - il savoir l'utiliser .
Après, ce n'est que mon avis , on me demande d'être sincère, je le suis toujours , en toute modestie . Je ne suis pas satisfait lorsque je m'ennuie dans une histoire qui me laisse de marbre , où les personnages sont fades , sans charisme , sans " épaisseur " ....Allez , même pas grave , ce rendez - vous est raté mais ma PAL est encore bien fournie et des jours meilleurs s'annoncent . Les livres , c'est comme l'amour , non ? " un de perdu , dix de retrouvés " ...Bon , c'est pas aussi simple , évidemment et ...heureusement . Comme disait Brel , " au suivant " . A bientôt les amis et amies.
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Encore une fois, je me retrouve bien embêtée pour rédiger la critique d'un roman reçu en masse critique privilégiée. Je remercie très sincèrement Babelio et des Éditions Marabout Black Lab pour leur confiance, mais je dois vous avouer que je ressors assez déçue de cette lecture qui au départ m'enthousiasmait.

Même si je ne suis pas une grande lectrice de thrillers post-apocalyptiques, mon coup de coeur récent pour « La route » de Cormac McCarthy m'a incitée à accepter cette proposition de lecture.
Je m'attendais à un roman rythmé, poignant, violent, terrifiant, émotionnellement intense, peut-être psychologiquement éprouvant.
Je m'attendais à une vision du monde apocalyptique angoissante, à un sentiment de vide, de désespoir.
Pourtant, je n'ai rien ressenti de tout cela.

*
Le début semblait vraiment très prometteur, avec une intrigue démarrant tout de suite.

Jon Keller, un historien américain, se retrouve à une conférence de travail en Suisse au moment où une guerre nucléaire éclate.
Pourtant, la matinée commençait bien. Attablé dans la salle à manger de l'hôtel, il déjeunait tranquillement en consultant ses SMS, songeant à la manière de se réconcilier avec sa femme restée aux Etats-Unis avec ses deux enfants.
Le calme avant la tempête, avant qu'il ne reçoive une série de notifications inquiétantes annonçant des attaques nucléaires contre les plus grandes villes du monde entier, Washington, Londres, New York, Berlin …

Comme on peut s'en douter, les gens, sous le choc, paniquent. Certains ne pensent qu'à rentrer chez eux auprès de leur famille et quittent précipitamment cet hôtel pour rejoindre la ville la plus proche, à plus d'une heure de route. D'autres, égarés, perdus, restent sur place, comprenant que cette fuite est inutile.
C'est le cas de Jon Keller et d'une vingtaine de clients qui décident de rester dans l'hôtel.

*
C'est l'histoire de Jon, racontée de son point de vue, qui nous est révélée sous la forme de compte-rendu, comme un témoignage des évènements qui se sont produits après l'attaque.
Jon y consigne la vie dans l'hôtel, les événements principaux, leur lutte pour survivre dans un monde devenu insécurisé, dangereux.

« Arrivé au sommet, je me retournai pour observer le par cet la forêt. L'air était frais mais les nuages étaient bas et donnaient au paysage une atmosphère de crépuscule. Lors de ma première nuit dans l'hôtel, j'avais entendu le bruissement des insectes depuis le troisième étage. A présent, les arbres étaient silencieux, ternes et mourants. Nous étions pourtant en août. »

Ce scénario se resserre lorsque le corps d'une fillette est retrouvé dans un des réservoirs d'eau potable de l'hôtel. Cette découverte macabre crée une tension, renforcée par l'isolement des survivants condamnés à vivre ensemble, par la présence d'une forêt qui les encerclent, par cet hôtel à la très mauvaise réputation, théâtre de morts violentes, et par la présence possible d'un meurtrier dans l'enceinte de l'hôtel.
Jon, craignant que le meurtrier soit toujours dans l'hôtel, décide d'enquêter et de consigner dans son journal les progrès de son enquête.

*
C'est un récit extrêmement troublant car on se dit qu'une guerre nucléaire est tout à fait possible.
Même si quelques mots par-ci par-là, laissent entrevoir ce qui a pu se passer, les causes de cette guerre sont laissées de côté, pour s'attacher aux effets.

Il est intéressant de voir comment chaque individu s'insère dans la dynamique de groupe. Emergent très rapidement des affinités, des personnes qui vont s'affirmer, s'imposer comme des leaders naturels alors que d'autres vont se soumettre à la pression et se conformer aux attentes du groupe.

« … certaines personnes réagissent aux crises en se refermant sur elles-mêmes, d'autres s'en prennent à autrui. »

*
Ce roman offrait de nombreuses pistes à exploiter.

Avec un scénario pareil, je m'attendais à ce que la situation dégénère, qu'il y ait de multiples rebondissements. Je pensais frémir, trembler de peur, mais malheureusement, le récit est plutôt lent, sans beaucoup d'action, avec quelques invraisemblances.
Le scénario s'épuise vite et les dialogues sont assez creux.
Je me suis ennuyée et j'ai surtout été frustrée par un dénouement trop précipité et peu convaincant.

Avec un scénario pareil, je m'attendais, suite à la catastrophe nucléaire, à des personnages psychologiquement développés et des analyses comportementales approfondies. Je pensais me retrouver face à des personnages forts, audacieux, courageux, aventureux, fous, couards, insensibles, combatifs, inhumains, mais je les ai trouvés plutôt mous, ennuyeux, sans charisme.
Le fait que ce drame soit écrit uniquement du point de vue de Jon soustrait, en partie, les réactions émotionnelles des autres personnages. On ne ressent donc pas vraiment leurs doutes, leur peur, leur colère, leur tristesse, leur solitude.

Avec un scénario pareil, je m'attendais à un héros avec de la prestance, mais c'est un homme normal, tout à fait banal, pas particulièrement sympathique non plus. Je n'ai pas vraiment compris ses motivations à vouloir à tout prix identifier le meurtrier de la fillette qu'il pense présent dans le groupe. Jon aurait mérité une meilleure caractérisation pour mieux le définir et le comprendre.

Avec un scénario pareil, je m'attendais à des avancées notables dans l'enquête sur le meurtre de la petite fille, mais n'est pas enquêteur qui veut, l'affaire piétine et devient en définitive, secondaire. La résolution de l'affaire est forcée, mal amenée, et arrive comme un cheveu sur la soupe.

Avec un scénario pareil, je m'attendais à comprendre comment des gouvernements avaient pu en arriver à une telle extrémité, mais l'aspect politique n'est exposé qu'en pointillé.

*
Ce livre suscite plusieurs réflexions intéressantes sur la responsabilité collective d'une telle catastrophe, sur le deuil de proches, sur le deuil de sa vie d'avant, sur la façon de redonner un sens à sa vie, sur la détention d'armes nucléaires, sur les notions de bien, de mal, de justice.
Ces débats auraient pu provoquer un plus grand intérêt si l'auteure les avait abordées moins superficiellement.

Peut-être l'auteure a-t-elle voulu explorer trop d'aspects ? En mélangeant le récit psychologique, post-apocalyptique, policier et même paranormal, Hanna Jameson s'est un peu trop éparpillée.

*
Je me devais d'écrire une critique honnête. Je suis vraiment désolée pour l'auteure, je ressors déçue par la lecture de son roman. Il ne m'a pas convaincue, même si les prémices du récit semblaient très prometteuses.
Ce n'est bien sûr que mon avis, un avis parmi tant d'autres.
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Jon adore chanter « Allo le monde ».
Problème, le monde ne répond plus.
Un bête problème nucléaire, paraît-il.
Moult grandes capitales éradiquées de la carte en un claquement de doigt, y a de quoi fouetter du calecif, notamment lorsque vos proches semblent tous compter parmi les disparus.
Ne reste, dans cet hôtel salvateur suisse, qu'une poignée de survivants à se triturer le ciboulot H24 tout en se supportant mutuellement et en faisant fi de cette nouvelle donne terrifiante agrémentée d'un décès de petite fille suspect, sans quoi la fête serait moins folle.

On partirait sur un m'oui mollement enthousiaste, là.
Présenté en quatrième de couv' comme un thriller post-apo, je me permets de glousser sévère car de thriller, je n'en vis point la queue d'un. Comme le sentiment frustrant de guetter fébrilement l'Arlésienne tout du long et franchement, j'ai autre chose à faire.
Promesse non tenue, lecteur chafouin et ça, c'est moche.

The Last aurait pu transcender le genre, il n'en est rien.
Il n'est qu'une succession de questionnements personnels, fort légitimes au demeurant, et d'interactions prétendument tendues au sein de cette joyeuse bande d'heureux gagnants à la grande loterie de la (sur)vie, relations immanquablement marquées par le sceau du chagrin et du désespoir, deux mamelles auxquelles s'abreuveront tout du long nos divers protagonistes, y ajoutant même celles de l'égoïsme forcené et du vice souvent prompts à fleurir en de pareilles circonstances.

Les twists susceptibles de relancer la machine se font autant désirer que Landru. Désolé.
Le final fait plouf, gangréné par une absence tragiquement coupable d'originalité.
Non, vraiment, The Last promettait du feu de Dieu pour finalement accoucher d'un bien triste pétard mouillé.
Il y avait matière, c'est certain.
Le fond et la forme se seront fait la malle, éparpillés façon puzzle par ce feu nucléaire qui aura finalement causé deux victimes collatérales supplémentaires.

Merci à Babelio et aux éditions Black Lab pour cette villégiature contrariée.
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Une attaque nucléaire sur tous les pays du monde, le passé n'a plus d'importance et maintenant il faut vivre au jour le jour. Jon se retrouve avec une vingtaine de personnes confiné dans un hôtel en Suisse, sans réseau téléphonique, sans internet, sans télévision, sont-ils tout ce qu'il reste de l'humanité ? le compteur du monde a été remis à zéro, aucune aide ne viendra de l'extérieur, ils sont livrés à eux-mêmes. Ne vaut-il pas mieux se suicider tout de suite ?
Une fillette de neuf ans est retrouvée assassinée dans un des réservoirs d'eau sur le toit de l'hôtel. Et si l'assassin était parmi les rescapés ? L'ambiance commence à se tendre, le groupe se divise en deux camps. Peut-être ne sont-ils pas seuls, il faudra tuer pour se défendre, pour survivre.
C'est à travers les notes que prend Jon que le lecteur va suivre le déroulement des soixante-jours après l'attaque nucléaire. Je ne suis pas fan des romans d'anticipation mais la situation de départ semblait intéressante, hélas je n'ai jamais réussi à entrer dans ce récit. L'auteur essaye de maintenir l'intérêt du lecteur en déterrant une vieille histoire de tueur en série, en ajoutant l'enquête sur le meurtre de la fillette, et en parsemant son récit de personnages énigmatiques ou de situations dramatiques mais la mayonnaise ne prend pas. La narration est assez confuse, la résolution de l'assassinat est alambiquée, la fin ne réserve aucune surprise, en résumé tout sonne creux.
Un grand merci aux éditions Marabout et à Babelio pour leur confiance

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C'est avec un certain soulagement que Jon Keller, un historien américain, a quitté sa femme, sa fille et la Californie pour une conférence à l'hôtel Sixième perdu au milieu de la Suisse. Pourtant cette parenthèse, loin des disputes familiales et du climat délétère des Etats-Unis, tourne au drame un beau matin quand de terribles nouvelles tombent sur tous les téléphones portables des résidents du Sixième. Washington a été rayée de la carte par une attaque nucléaire ! Au fil des nouvelles, la tragédie prend de l'ampleur et les plus grandes villes du monde disparaissent sous les bombes. Paniqués, les gens fuient l'hôtel mais Jon décide de rester avec une vingtaine d'inconnus qui ont fait le même choix que lui. Alors que la survie s'organise, Jon commence un journal de bord afin de laisser une trace aux générations futures. Mais s'il essaie d'y retracer objectivement la succession des évènements depuis l'apocalypse, il se découvre aussi enquêteur lorsque le cadavre d'une fillette est découvert dans un réservoir d'eau. Qui a tué cette innocente enfant ? Et de quoi sera fait l'avenir des survivants ?

Un roman qui démarre en fanfare pour finalement ne pas se démarquer des thèmes classiques du genre. On y retrouve donc le groupe, la cohabitation difficile, les mesquineries et les petits secrets, les suiveurs et les leaders, les disputes, les bandes sauvages et menaçantes qui rôdent alentours. Hanna Jameson a choisi de ‘'corser'' son intrigue postapocalyptique avec une enquête policière. A quoi bon ? Il aurait été plus judicieux de se concentrer sur le monde d'après. Or, ils vivent plutôt bien ces survivants. L'hôtel est luxueux, en cuisine on continue le service et une femme-médecin soigne les bobos éventuels. Finalement, le seul vrai problème c'est la déconnexion. Comment vivre sans internet ? Comment prendre des nouvelles de la famille, des amis ? Comment savoir ce qu'il se passe en dehors de cet hôtel miraculeusement préservé ?
Evidemment, quand les vivres et les médicaments viennent à manquer, il faut tenter des incursions à l'extérieur de leur cadre privilégié. Cela met un peu de piment mais cela ne va pas très loin…
Pour résumer, The Last se lit sans déplaisir mais ne révolutionne pas le genre. On peut s'y ennuyer, ce qui est un comble quand la planète est dévastée. C'est un roman presque trop propre, peut-être parce qu'il se passe en Suisse ! Il manque du sang, des cris, des morts lentes et douloureuses, les effets de la radioactivité…
Une lecture facile.

Merci à Babelio et aux éditions Marabout.
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💥Chronique💥

Jour 1.

Découverte de la fin du monde. C'est pas joyeux. Autant dire que sans soleil, sans pluie, sans projection, c'est ressentir le poids du vide. Il y a un hôtel, un journal qui s'écrit difficilement, à peine quelques personnes.
On ouvre, quelques portes, quelques fenêtres pour comprendre comment on en est arrivé là.
J'aime bien. le style, l'efficacité, l'aspect du diariste, entre intime et analyse d'universitaire.

Jour 3.

Découverte de l'enquête. C'est effrayant. Autant dire, qu'entre la survie, la fin du monde, et les angoisses de chacun, mener une investigation sans en avoir le statut, relève de l'audace. L'hôtel se révèle plus sombre, le journal prend plus d'espace et d'histoires grinçantes, les personnes se dévoilent. On ouvre les vannes, les réservoirs, et c'est pas toujours beau à voir. Ni à sentir.
J'aime bien. L'ambiance, cette teinte grisâtre qui recouvre les jours, les questions existentielles qui se glissent…

Jour 5.

Découverte du terrain. On sent bien l'hostilité, des lieux, des gens, de la nature. Rien n'est plus pareil, tout part à va-l'eau, le relent est radioactif. L'hôtel n'est plus refuge, le journal fait des sursauts, des ratés, des crises et les survivants s'affolent. J'aime bien. Je reste accrochée mais j'attends…Je veux savoir, je vois pleins de petits détails, des réflexions intéressantes, du mouvement…Mais j'attends, parce que je ne perd pas le fil, j'attends Justice…

Jour 7.

Je finis The Last. Je pensais vraiment qu'il allait se passer un truc à l'horizon, plus de tensions à l'intérieur, j'espérai plus d'apocalypse, plus de revirements et/ou en tout cas, que toutes les portes et les fenêtres qui avaient été ouvertes se refermeraient… « Je n'aime pas la façon dont nous avons laissé les choses. ». C'est exactement ça. Je reste donc sur ma faim, comme cette poignée de survivants…J'ai bien aimé, ça reste un fait, même si, j'ai regretté cette fin trop tiède au regard des premières pages, qui m'ont semblé si prometteuses. Et j'attends toujours, aussi…Je suis coincée au milieu de nulle part, sans internet, sans ressources, après un chaud-froid émotionnel…

Chronique du jour de l'après The Last, par votre dévouée Stelphique, vraisemblablement la dernière visiteuse de l'Hotel Sixième, à ce jour…Cette version peut différer d'un lecteur à l'autre, à vous, de faire votre propre compte-rendu et annexe personnelle…

Remerciements:

Je tiens à remercier Babelio et les éditions Hachette Black Lab pour leur confiance et l'envoi de ce livre.
Lien : https://fairystelphique.word..
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Washington, New York, Londres et Berlin viennent d'être rayées de la carte ... C'est du moins ce que Jon Keller, un historien, en voyage en Suisse, comprend lorsque qu'Internet finit par s'éteindre. Il se retrouve seul, coincé au milieu de nulle part, avec une vingtaine de clients de l'hôtel. Ensemble, ils vont tenter de survivre à cette catastrophe. La découverte du corps d'un enfant dans un des réservoirs d'eau vient semer le trouble. Jon se met en tête d'élucider ce meurtre coûte que coûte ...

Récit surprenant, mélange entre thriller psychologique et dystopie post-apocalyptique, saupoudré d'un brin de fantastique. Mais à force de vouloir en faire des tonnes, on n'en fait peut-être pas assez.
Le début de l'intrigue est vraiment bien mené. La tension est palpable et le mystère plane. On a hâte de connaître la suite.
Puis au fil des pages, l'intérêt s'estompe peu à peu. Cela reste froid et le manque de charisme de Jon nuit au récit. On s'ennuie.
Quant à la fin, elle tombe comme une touffe de cheveux dans la soupe et manque totalement de cohérence. Pas mal de questions restent également en suspens. A vous de voir.

Challenge multi-auteures SFFF 2020
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The last. Un hôtel, vingt survivants.
Avouez, ça envoie du lourd, non ?
Les passionnés de thrillers se frottent les mains, ils salivent.
J'avoue que moi aussi, j'ai eu envie de frissonner.
The last est annoncé comme un best-seller Outre-Manche.
Bon, autant le dire tout de suite, je suis tombé de haut.
Comme à mon habitude, lorsque j'émets un avis négatif, je précise que ce ressenti n'engage que moi. Que les choses soient claires, d'autres peuvent apprécier.
Ce chapitre étant clos, passons aux choses sérieuses.
C'est la fin du monde.
L'imbécilité humaine ayant atteint son paroxysme, le monde disparaît dans de gigantesques explosions de bombes nucléaires.
Bon débarras diraient certains, les cons sont morts.
Une poignée d'irréductibles (ou d'indestructibles) a survécu.
Dans un coin isolé de Suisse, ils sont une vingtaine à tenter de comprendre, de réagir et surtout donc, de survivre.
Parmi eux, Jon, le narrateur.
Il recense ces rescapés, Américains, Suisses, Français, Allemands, ou encore Japonais, il faut de tout pour faire un nouveau monde. Repartir sur de bonnes bases.
Mais voilà qu'on découvre un cadavre.
Il faut identifier la victime et surtout essayer de savoir s'il y a un assassin parmi la communauté.
Et puis il serait bien de savoir ce qui reste de notre cher monde.
Jon a des devoirs.
Ceux d'enquêter sur cette mort mystérieuse, le devoir de mémoire en consignant de précieuses notes sur chacun des occupants de l'hôtel et celui d'aider ceux-ci à s'en sortir.
Tout ça, maîtrisé, ferait un bouquin génial, sans doute, mais voilà, je trouve que l'autrice est passée à côté.
J'ai su, dès le début que je n'accrocherais pas.
Je n'ai jamais cru à son histoire.
Je n'ai éprouvé aucune empathie pour ses personnages.
Il y a trop d'invraisemblances.
Trop de questions sans réponses.
Et je ne parle pas du dénouement.
Que dire de cette révélation, abracadabrantesque, sur l'énigme censée nous tenir en éveil tout au long du récit.
Tout ça pour ça ? Ai-je pensé en la découvrant.
Je n'ai pas retrouvé dans le contenu de ce roman, la promesse faite sur la couverture, quant au titre, The last, il m'interroge...
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Les romans post apocalyptiques sont par définition porteurs de tragédies et de reconstruction. L'imagination des auteurs sur cette thématique de science-fiction ouvre à des visions de catastrophes aux multiples développements: survie, chaos, auto défense, partage des richesses si faibles soient-elles, et capacité à se reproduire en imaginant le futur.
Il est toujours intéressant de suivre des personnages coincés entre deux mondes, celui disparu et l'espoir d'un renouveau, et de rendre compte de la capacité d'altruisme ou d'égoïsme et nuisance des individus.

Il faut bien reconnaître que Hanna Jameson n'a pas été très inspirée. Ses survivants coincés dans un hôtel isolé abordent les grands enjeux de la survie mais le développement dramatique manque de souffle et de créativité, distillant un ennui plombant. Beaucoup de blabla, peu de dynamisme. L'enquête pour meurtre (précédant l'explosion nucléaire) semble complètement décalée, sans enjeu réaliste. le final frise même le ridicule…

Quant au style (ou la traduction) (et en tolérant les fautes de français). .. En bon professeur acariâtre, je noterai en marge « peut mieux faire ».

Mon avis pour ce qu'il vaut…
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Ce livre est conçu comme un journal de bord écrit par un des protagoniste de cette histoire, Jon.

Il fait parti des survivants réfugiés dans un hôtel.

La fin du monde est due à des attaques nucléaires qui ont touchées de très nombreux pays… On n'en saura pas vraiment plus au bout du compte…

La vingtaine de survivants se retrouve isolée dans cet hôtel en pleine nature.

Ils sont donc coincés ici et essayent de vivre avec ce qui leur reste (les réserves de l'hôtel et leurs expéditions à l'extérieur) avec ce ciel toujours sombre et le soleil presque disparu.

Jon était en colloque dans cet hôtel, il n'a pas tenté de fuir le jour J, comme la plupart (il ne reste qu'une vingtaine de personnes à l'hôtel), lors de l'annonce des attaques nucléaires et avant que tous les moyens de communication ne soient plus disponibles.

Les survivants sont plongés dans un état particulier de sidération. Jon, lui, pour s'occuper décide d'écrire le carnet de vie après le jour des catastrophes et ainsi d'interviewer les personnes étant restées comme lui dans l'hôtel.

Son attention va particulièrement se focaliser sur une petite fille retrouvée morte dans le réservoir d'eau de l'hôtel.

Ainsi, au milieu de toutes ces anormalités Jon va tenter de faire la lumière sur cette mort.

Ce roman mixe beaucoup de thématiques, trop sans doute : la fin du monde, la survie, le huis clos, l'enquête, la vie intime de Jon...

Ce que j'ai préféré ce situe au milieu du roman quand les survivants créent un microcosme avec toutes des nouvelles règles et que ces règles sociétales s'installent avec l'apparition des caractères de chacun.

L'enquête quant a elle, n'est qu'un prétexte et d'ailleurs sa résolution ne m'a pas du tout convaincue.

L'auteure expédie certains épisodes, qui à mon avis nécessitaient plus d'attention. En venir à tuer des hommes ce n'est pas rien quand même ?

De plus, j'ai eu du mal à différencier certains personnages et de comprendre les liens entretenus entre eux.

Vous l'aurez compris, je n'ai pas aimé de façon égale les différentes parties de ce livre.

C'est bien la mise en place d'une micro société, avec ce huis clos en mode de survie qui m'a le plus attirée. Celle, où l'auteure arrive à nous dresser des portraits psychologiques intéressants dans une micro société qui s'installe.

Pour ce qui est de l'enquête, et de certains personnages trop flous, je n'ai pas vraiment adhérée.

Une lecture qui a manqué pour moi de liant mais qui a eu quelques fulgurances intéressantes.

Je remercie mon cher Babelio qui m'a proposé et offert cette lecture grâce à une masse critique particulière.

Je m'excuse encore pour le retard ( de 6 jours) dans l'édition de mon billet . J'étais en mode déconnectée pour mes vacances !

Quant à vous, et bien j'espère que vous passez un bel été pas trop chaud, à l'ombre pour lire avec une bonne boisson fraîche !
Lien : https://imagimots.blogspot.c..
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