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Critique de frandj
Le titre de ce petit livre est explicite. Jean-Marc Jancovici veut expliquer d'une manière simple la crise climatique actuelle. Et, quoique paru en 2009, son propos reste évidemment d'actualité aujourd'hui. Il expose les raisons du réchauffement global et la nécessité absolue d'y remédier. Pour ceux qui ne seraient pas encore au courant de cette problématique, le livre sera très utile.
Mais ce qui m'a encore plus intéressé, c'est la question - moins rabâchée - du pétrole. En effet, il y a une crise dans la crise: d'ici quelques décennies, on doit s'attendre à une raréfaction et un renchérissement très significatifs du pétrole et du gaz, qui semblent difficiles à remplacer. Quant au "tout électrique" (voitures électriques, etc..), ce n'est pas la panacée, en fait. Car cette électricité, il faut d'abord la produire. Or, plus d'un tiers de TOUTES les émissions de dioxyde de carbone dans l'atmosphère provenaient, en 2009, de centrales au gaz ou au fioul. Il se trouve que J.-M. Jancovici se montre étonnement sceptique sur l'usage des énergies renouvelables. Par contre, il souligne une évidence: les centrales nucléaires produisent 50 fois moins de dioxyde de carbone que les traditionnelles centrales à charbon... mais on sait que cette source d'énergie est décriée et très minoritaire dans le monde.
Cette dernière question est peu discutée actuellement. Je suppose que les idées de l'auteur ont suscité des critiques de la part des écologistes purs et durs. Pourtant, il me semble bon de tenir compte de cet argumentaire.
Mais ce qui m'a encore plus intéressé, c'est la question - moins rabâchée - du pétrole. En effet, il y a une crise dans la crise: d'ici quelques décennies, on doit s'attendre à une raréfaction et un renchérissement très significatifs du pétrole et du gaz, qui semblent difficiles à remplacer. Quant au "tout électrique" (voitures électriques, etc..), ce n'est pas la panacée, en fait. Car cette électricité, il faut d'abord la produire. Or, plus d'un tiers de TOUTES les émissions de dioxyde de carbone dans l'atmosphère provenaient, en 2009, de centrales au gaz ou au fioul. Il se trouve que J.-M. Jancovici se montre étonnement sceptique sur l'usage des énergies renouvelables. Par contre, il souligne une évidence: les centrales nucléaires produisent 50 fois moins de dioxyde de carbone que les traditionnelles centrales à charbon... mais on sait que cette source d'énergie est décriée et très minoritaire dans le monde.
Cette dernière question est peu discutée actuellement. Je suppose que les idées de l'auteur ont suscité des critiques de la part des écologistes purs et durs. Pourtant, il me semble bon de tenir compte de cet argumentaire.
