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Critique de Zazette97


"Tu n'es pas seul(e) à être seul(e)" est un recueil de nouvelles de Stéphanie Janicot publié en 2005.
Les 16 nouvelles présentes dans ce recueil évoquent des instants du quotidien au sein duquel la solitude semble davantage un poids qu'une délivrance.
Des époux qui ne s'aiment plus mais restent ensemble par crainte de finir seuls, une mère de famille qui a hâte de prendre du temps pour elle et le regrette l'instant d'après, un séducteur en fin de carrière qui songe à se caser, un bébé qui aimerait passer plus de temps avec sa mère, une vieille dame à qui une panne de télévision révèle le vide de sa vie,...
Tous les personnages de ce recueil habitent le même immeuble, se croisent presque chaque matin sans se connaître, s'imaginent que la vie des autres doit être plus belle que la leur.
Alors qu'en réalité ils sont tous seuls à être seuls...

Je ne me souviens plus exactement de la raison qui m'avait poussée à acquérir ce livre. Peut-être était-ce ce titre pour le moins évocateur ou encore cette jaquette qui me fit de l'oeil ce jour-là.
Stéphanie Janicot nous livre quelques instantanés, extraits du quotidien de ces hommes et de ces femmes, jeunes et moins jeunes, dont elle dresse les portraits isolés ou du moins est-ce le cas au début.
Au fil des nouvelles, le lecteur se rend compte que ces personnages ne sont pas si étrangers les uns aux autres.
Non seulement ils sont tous voisins, mais ils ont également pour point commun d'être tous des êtres humains, avec leurs caractères, leurs métiers, leurs souvenirs, leurs faiblesses mais aussi leurs angoisses face à la solitude, ressentie telle une épée de Damoclès à des âges et à des degrés différents.

Bien que j'ai apprécié le procédé utilisé par l'auteur et consistant à partir de l'individualité pour ensuite glisser vers le groupe, j'ai globalement trouvé ces portraits assez fades.
Une impression de "déjà lu" dans un Pancol ou un Gavalda avec les "boulchite" en moins et les parenthèses en plus. Peut-être même un Barbery (?)

Bref, un de ces recueils qui se lisent vite et s'oublient aussi rapidement. Une lecture qui ne m'a pas foncièrement déplue mais que j'imaginais autrement, plus originale sans doute.
Lien : http://contesdefaits.blogspo..
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