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Critique de Marionde
Au départ, c'était comme retrouver de bons chaussons. Je lisais, sous une plume agréable, les concepts que je connais bien : la différence entre l'Essence et l'Ego, la nécessité de trouver le Soi pour être en accord avec soi même, les mécanismes de défenses qui empêchent l'accès à cette Essence, ce Soi, et l'expérience de joie que constitue notre relation à notre Essence. L'intérêt principal du livre était en fait la forme de témoignage. Voir s'incarner les principes, c'est toujours intéressant.
Mais... Insidieusement, une sensation désagréable s'est immiscée dans ma lecture. En dépit des précautions prises par l'auteur, on commence par se dire que, quand même, il se la pète un peu. A le lire, il parait qu'il suffit d'être en contact avec son Essence pour être embauché à un poste de très haut niveau dans un secteur auquel on ne connait rien (ah ! non ! Là, c'était l'Ego qui parlait ! Ce n'est même pas grâce à l'Essence donc...), se voir payer des études coûteuses par une connaissance, se voir prêté des apparts jusqu'en Egypte, être à tu et à toi avec des éditeurs (ils doivent tomber des arbres). J'en passe et des bien excitantes.
Mais quand Thierry Janssen attaque le morceaux de bravoure sur la loi de l'attraction et les synchronicités, je commence à m'agacer. Et je me demande pourquoi diable l'Univers récompenserait cet homme et pas d'autres. Tien, moi, au hasard, qui depuis des années travaille ma "présence", "ma relation à mon Essence', et me débats avec mon "Ego névrotique" . Passé l'agacement, vient la culpabilité : je ne dois pas en faire assez au rayon "j'en chies en thérapie et en développement personnel en groupe". Allez savoir où est la réponse : dans mon incompétence ou dans la prétention un peu illuminé de Thierry Janssen (qui, au demeurant, a un site à son nom rien qu'à lui, publie des livres sur SA vie, et semble tout content de vivre de son Essence débarrassée de son Ego).
Enfin, il ne m'en voudra pas. Il faudrait pour cela qu'il connaisse l'existence de cette critique, que son regard venant des hauteurs se pose sur le microbe que je suis, et qu'il s'oublie dans des préoccupations névrotiques. Respire, Thierry, et ancre toi dans ton tan tien !
Globalement, une lecture agréable pour réviser les grands crédos du développement personnel.
Mais... Insidieusement, une sensation désagréable s'est immiscée dans ma lecture. En dépit des précautions prises par l'auteur, on commence par se dire que, quand même, il se la pète un peu. A le lire, il parait qu'il suffit d'être en contact avec son Essence pour être embauché à un poste de très haut niveau dans un secteur auquel on ne connait rien (ah ! non ! Là, c'était l'Ego qui parlait ! Ce n'est même pas grâce à l'Essence donc...), se voir payer des études coûteuses par une connaissance, se voir prêté des apparts jusqu'en Egypte, être à tu et à toi avec des éditeurs (ils doivent tomber des arbres). J'en passe et des bien excitantes.
Mais quand Thierry Janssen attaque le morceaux de bravoure sur la loi de l'attraction et les synchronicités, je commence à m'agacer. Et je me demande pourquoi diable l'Univers récompenserait cet homme et pas d'autres. Tien, moi, au hasard, qui depuis des années travaille ma "présence", "ma relation à mon Essence', et me débats avec mon "Ego névrotique" . Passé l'agacement, vient la culpabilité : je ne dois pas en faire assez au rayon "j'en chies en thérapie et en développement personnel en groupe". Allez savoir où est la réponse : dans mon incompétence ou dans la prétention un peu illuminé de Thierry Janssen (qui, au demeurant, a un site à son nom rien qu'à lui, publie des livres sur SA vie, et semble tout content de vivre de son Essence débarrassée de son Ego).
Enfin, il ne m'en voudra pas. Il faudrait pour cela qu'il connaisse l'existence de cette critique, que son regard venant des hauteurs se pose sur le microbe que je suis, et qu'il s'oublie dans des préoccupations névrotiques. Respire, Thierry, et ancre toi dans ton tan tien !
Globalement, une lecture agréable pour réviser les grands crédos du développement personnel.
