J'accepte parfaitement l'idée de ma propre finitude. Elle donne à ma vie une intensité que pour rien au monde je ne voudrais échanger contre la promesse de pouvoir m'accomplir dans d'autres lieux et d'autres temps. elle m'oblige à assumer la responsabilité de faire de chaque instant une opportunité d'exprimer le meilleur de moi-même, dans le plus grand respect de ce que je crois avoir compris de la vie. (p.81-82)
Lorsque nous acceptons de suivre notre intuition et de partir vers l’inconnu, nous découvrons bien plus que ce que nous espérions, nous allons au-delà de ce que nous appelons Moi, nous découvrons un nouveau continent qui s’appelle Soi.
Tout changement implique en effet une phase de chaos durant laquelle, de façon non consciente, dans l’intimité de notre être, quelque chose est appelé à se réorganiser. Cette réorganisation s’opère grâce à la cohérence que nous mettons au service de nos désirs et de nos intentions. Plus nous sommes cohérents, plus nous sommes sensibles aux « faux hasards ». Cela nous aide à donner un nouveau sens à notre existence.
Comprendre qu’il est absurde de s’identifier à ce que l’on fait m’a ouvert les portes de la vraie liberté. Je rencontre tant de gens qui ont l’impression de ne plus exister s’ils doivent cesser de faire ce qu’ils ont toujours fait. Certains en tombent malades ou en meurent. Comme c’est dommage. Car, quelle que soit l’activité, sociale ou professionnelle, à laquelle on se consacre, il est évident que l’on est plus que cela. Il y a en nous un immense potentiel largement inexploité, des qualités et des aptitudes non manifestées.
Aider autrui ne m’était pas très difficile. À force de souffrir, j’avais acquis une réelle capacité d’empathie. Je connaissais ce qui faisait mal, je pouvais donc écouter, conseiller et prendre soin.
Aider autrui ne m'était pas très difficile. A force de souffrir, j'avais acquis une réelle capacité d'empathie. Je connaissais ce qui faisait mal, je pouvais donc écouter, conseiller et prendre soin. Cette posture, confortable, m'épargnait le rejet que je redoutais.
La vie est magique lorsque nous prenons le temps d’en observer les détails. Plus nous la vivons en cohérence par rapport à l’essentiel, plus ce que nous observons nous rend joyeux.
Il faut savoir faire de la place avant de remplir l’espace.
Le sentiment d'impuissance est un poison. Lorsqu'il se transforme en résignation, il devient une cause de dépression et - je l'ai constaté par la suite chez de nombreux patients - la source de diverses maladies.
Où trouve-t-on la force de se faire tant de mal ?