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Critique de Ziliz


Si vous parvenez à ne pas vous mélanger les pinceaux avec Mi, Do, La, et Midola, dans le prologue 'J'aurai assassiné', ça devrait aller pour la suite.
Sauf qu'il y aura l'effet lassitude en plus. Et si vous avez la tête embrhumée, ça n'aidera pas à avoir envie de vous accrocher pour suivre les questionnements d'une Mi amnésique au sortir du coma.

L'auteur a fini de rédiger cet ouvrage en 1962.
On situe dans le contexte des thrillers de la littérature (Boileau-Narcejac, Irish) ou du cinéma (Hitchcock, Clouzot) de l'époque, et on voit déjà quelques rebondissements venir.
De plus, depuis soixante ans, on peut avoir lu d'autres romans de Japrisot/Rossi, les auteurs de romans noirs se sont multipliés, le thème de l'amnésie a été exploité dans tous les sens.
Il est donc difficile d'être surpris et bluffé par cette intrigue comme ont pu l'être les lecteurs qui l'ont découverte à sa parution.

C'est la préface d'Ingrid Astier (lue après le roman) qui m'a un peu réconciliée avec cette histoire téléphonée, où certaines ficelles sont aussi grosses que dans les films d'Hitchcock qui n'ont pas bien vieilli (ah les traits de fourchette sur la nappe blanche dans 'La maison du Dr Edward', merci Dr Freud pour les guérisons miraculeuses !).

Ingrid Astier : « [...] un roman virtuose où le monde est un vêtement trop grand pour soi, et l'identité un corset trop étroit. Ce regard tourné vers soi, dans l'impossible introspection, a la beauté cruelle d'un huis clos. Le 'Connais-toi toi-même' des Grecs vire à l'enfer. »
Dit comme ça, oui, ça semble valoir le détour.
Nul plaisir pour moi à la lecture, parasitée par une impression de déjà-vu.
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