J'adore son style d'écriture. J'ai la sensation qu'il est porteur d'une vérité évangélique et que ses mots, ses phrases constituent un savoir fondamental. J'avais déjà ressenti cela en lisant
Simili Love notamment avec cette citation que j'adore :"L'intensité du regard du lièvre se modifie. Ses pupilles se rétractent. de la surprise, j'y vois maintenant un grand sérieux et cela provoque un malaise en moi. Dans un vertige, la frontière entre nos espèces se floute et je ne suis plus un humain devant un animal - nous sommes deux mammifères, face à face. Il m'hypnotise. L'impression qu'il va se mettre à parler mais ce n'est pas la peine. Son message est clair. L'animal me demande des comptes et j'en ai presque la nausée tant je me sens coupable."
Je m'attendais donc à la même prise en lisant
Tous les Arbres au-dessous. J'ai été un poil déçue (pas beaucoup, un poil. Un poil de fesse d'homme, long de quelques centimètres. Donc un long poil déçue mais pas trop, je ne parle pas d'un cheveu de princesse). C'est toute la partie chamaniste qui m'a semblé redondante alors que c'est une pièce importante du récit. Elle ne couvre que les derniers chapitres alors je garde quand même une très bonne impression de l'intégralité du roman. Les personnages sont touchants et intéressants. Pour plus de contenance, je vous invite à lire le billet de Sylviedoc.
Commenter  J’apprécie         443