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Critique de Marti94
Gaspard Sauvage est un drôle de zèbre!
C'est son histoire qui est racontée ici. Il est notaire et sa particularité est de vouloir à tout prix ressusciter la passion amoureuse déclinante de Camille son épouse. Il est joueur et cherche par exemple à reconstituer des scènes de leur passé d'amants fougueux. Sa femme accueille ces jeux avec une certaine hostilité car c'est une romantique.
Il faut dire que « le zèbre » est parfois un peu lourd avec ses obsessions mais qu'il peut aussi être attendrissant par sa sincérité et son amour débordant.
J'ai lu ce roman d'Alexandre Jardin dès sa parution en 1988. J'en avais gardé un bon souvenir. Cette relecture m'a confirmé cette impression même si certains propos passent un peu mal aujourd'hui comme le fait que le chef de famille soit forcément un homme. Et puis les garçons ont des surnoms d'animaux et pas les filles, on se demande pourquoi.
Pour autant, j'ai retrouvé des détails oubliés que j'adore comme celui de la petite fille qui a des velléités de communisme post-mortem car elle dévalise les tombes pour répartir les couronnes mortuaires et les bouquets sur toutes les sépultures. J'ai fait ça avec ma soeur quand j'étais petite dans un village à la campagne. Je trouve cela très généreux comme l'intention d'Alexandre Jardin qui traite du thème du mariage et de la reconquête avec humour.
C'est son histoire qui est racontée ici. Il est notaire et sa particularité est de vouloir à tout prix ressusciter la passion amoureuse déclinante de Camille son épouse. Il est joueur et cherche par exemple à reconstituer des scènes de leur passé d'amants fougueux. Sa femme accueille ces jeux avec une certaine hostilité car c'est une romantique.
Il faut dire que « le zèbre » est parfois un peu lourd avec ses obsessions mais qu'il peut aussi être attendrissant par sa sincérité et son amour débordant.
J'ai lu ce roman d'Alexandre Jardin dès sa parution en 1988. J'en avais gardé un bon souvenir. Cette relecture m'a confirmé cette impression même si certains propos passent un peu mal aujourd'hui comme le fait que le chef de famille soit forcément un homme. Et puis les garçons ont des surnoms d'animaux et pas les filles, on se demande pourquoi.
Pour autant, j'ai retrouvé des détails oubliés que j'adore comme celui de la petite fille qui a des velléités de communisme post-mortem car elle dévalise les tombes pour répartir les couronnes mortuaires et les bouquets sur toutes les sépultures. J'ai fait ça avec ma soeur quand j'étais petite dans un village à la campagne. Je trouve cela très généreux comme l'intention d'Alexandre Jardin qui traite du thème du mariage et de la reconquête avec humour.
