AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de saigneurdeguerre


Après toutes ces années, emprisonné, moi, Gri'im je suis parvenu à m'évader grâce à la prétention de mes geôliers qui, me voyant enchaîné, pensaient pouvoir m'anéantir après s'être bien amusés à me taillader. La vie leur en aura coûté.
Je me suis échappé et ma vengeance me donne des forces dans lesquelles puiser. Ma fuite vers le nord dans des paysages de plus en plus glacés, avec des chasseurs chevauchant pour me capturer… Non ! Plutôt pour me tuer ! Mon escapade pourrait bien s'achever bientôt. S'ils n'arrivent pas à se saisir de moi, le froid pourrait bien sonner le glas d'un orc qui a donné sa parole et qui espérait tant pouvoir la respecter…

Critique :

Si on m'avait dit que j'aurais autant de plaisir à lire des histoires dont un « cul-vert » serait le héros, et que je le prendrais en sympathie, j'aurais crié au fou. Et pourtant, me voilà avec le troisième album « Orcs & Gobelins » entre les mains (façon de parler car j'ai dû le déposer pour effectuer mon compte-rendu).
Des scénaristes et des dessinateurs différents dans un univers où se passent des dizaines d'aventures s'entremêlant de temps en temps, tel est le pari des éditions Soleil afin de contrer la vague des mangas où les albums sortent à un rythme effréné. L'idée ne me plaisait guère… au départ ! Mais le pari me semble plutôt réussi jusqu'à présent, même s'il arrive que je n'accroche pas à un album.
Revenons à celui-ci qui met en valeur Gri'im. Il a réussi son évasion, mais de là à survivre et à voir sa promesse tenue, il y a un fossé difficile à franchir. Pour savoir s'il va y parvenir, une seule solution : lire l'album.
Mais comme ce serait trop cruel de vous en dire si peu, mon côté gentilhomme orc va tout de même vous dévoiler des choses inouïes à commencer par une espèce de train-forteresse, haut sur pattes, ou plutôt sur roues, tiré par de colossaux « mammouths », ils appellent ça des « oliphants » … Si ! Si ! Et non, je n'ai pas mastiqué des chewing-gums au cannabis, pas plus que je n'ai ingurgité une omelette aux champignons hallucinogènes ! J'ignore qui de Nicolas Jarry, l'auteur, ou de Stéphane Créty, dessinateur, a eu cette sublime idée, mais ça a de la gueule, foi d'orc.
Les paysages glacés sont à couper le souffle, mais surtout on s'attache à un orc et à une gamine téméraire de douze ans qui, contre toute attente, pourraient faire amis-amis.
Commenter  J’apprécie          290



Ont apprécié cette critique (29)voir plus




{* *}