AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,81

sur 61 notes
5
5 avis
4
11 avis
3
2 avis
2
0 avis
1
0 avis
Entre survie et horreur, ce tome 3 de la série "Orcs et Gobelins" s'avère être un mix entre Conan et King Kong : trop cool !!!
Nous découvrons un colosse peau verte vétéran de nombreuses aventures et de nombreuses batailles à la fois en cavale, traqué par chasseurs de primes du Roi de Talhance qui veut sa tête, et en quête de vengeance, pour tuer le sorcier qui les vendu lui et ses compagnons d'armes... En route vers le nord, il rencontre la jeune Syll et la prend en otage pour obliger son père Obern à le recueillir le temps qu'il soigne ses blessures guérissent. Comme le chef de caravane n'a qu'une parole, il se retrouve à accompagner toute une expédition armée jusqu'aux dents en route vers le la Cité d'Aspen, ville fantôme abandonnée par les hommes et par les dieux depuis qu'elle fût la première et tragique victime de la peste zombie et de la guerre contre les goules... Sauf qu'au sein de l'expédition la tension monte inexorablement entre les honnêtes gens qui sont là pour exploiter à nouveau le nombreuses mines de la région et les crevards qui sont là juste pour le pillage ! Alors qu'Obern identifie les restes de la caravane de son frère, on apprend qu'une horreur sans nom s'est abattue sur la région depuis qu'on a découvert une série de tombeaux tout autant cyclopéens qu'antédiluviens... Se met alors en place un bon vieux survival des familles où l'homme s'avère une fois de plus un loup pour l'homme !
Alors on retrouve la narration riche en phylactères de Nicolas Jarry, car en plus des dialogues tout est raconté à la première personne par Gri'im qui nous fait partager ses émotions et ses réflexions, et force est de constater qu'il emprunte peu ou prou à Conan version R.E. Howard ou version John Milius ! Et on retrouve les graphismes de Stéphane Créty assisté aux couleurs de J. Nanjan : alors oui tout n'est pas parfait, mais je suis obligé de signaler que depuis qu'il a commencé à travailler sur l'univers des Terres d'Arran il n'a cessé de s'améliorer et que c'est vraiment de mieux en mieux à tous les niveaux (avec quelques planches carrément très réussies) ! Ce qui empêche la fête d'être parfaite, c'est qu'il y a beaucoup de sous-intrigues qui s'entremêlent pour un stand alone de 60 pages, et que les ressemblances visuelles entre plusieurs personnages n'aident pas non plus à s'y retrouver... Alors on a au final :

Mais au final je n'ai pas boudé mon plaisir et je reverrai les survivants de ce survival avec plaisir : décidément c'est dans une veine très gemmellienne que Nicolas Jarry est devenu une valeur plus que sûre de la French Fantasy !
Commenter  J’apprécie          444
Gri'im est un Orc d'un fort beau gabarit ma foi, comme bon nombre de ses congénères.
Seulement voilà, la fatigue commence à se faire sentir après trente longues années de captivité et presque autant de torture.
Évadé de fraîche date, Gri'im n'a qu'une obsessionnelle idée en tête, se venger en provoquant le maximum de souffrance car oui, l'Orc semble un brin rancunier.

La colorisation se veut un chouïa plus sombre mais le graphisme nous ramène illico en pays de connaissance.
Si le chien apparaît comme le meilleur ami de l'homme, j'exclus le caniche à pull camaieu classieusement assorti à celui de son antique maîtresse, le singe géant semble ne pas vouloir concourir dans la catégorie best friend for ever.
Imaginez maintenant un Orc dangereusement déterminé, un groupe d'humains hétéroclite bien plus motivé par l'enrichissement de son PEL que par l'amour de son prochain, un singes band aux proportions anormalement développées dont le leitmotiv serait kill kill kill, le tout enfermé dans une forteresse aux faux airs de tombeau, voilà, comme ça, cela peut paraître étrange mais à lire, je vous l'dis les oeils dans les oeils, c'est du plaisir en barre.

C'est bien simple, aucun répit.
Ça bastonne, étrille, éviscère joyeusement avec quelques vrais morceaux de générosité et de droiture parfaitement dispensés.
Est-ce que Gri'im se veut le chantre de l'exemplarité et de la bienséance ? Nein !
Il est juste un formidable pourvoyeur de bien-être pour tout lecteur en mal de lâcher prise affectionnant tout particulièrement cet univers foisonnant !

Très bon moment.
Commenter  J’apprécie          385
" En choisissant de filer directement vers le Nord, je me demandais finalement si c'était vraiment une bonne idée. J'aurais sans doute dû miser sur le sud et me dorer la couenne dans une petite crique au soleil."

Il ne croit pas si bien dire, notre nouveau copain Gri'im, un orc de belle taille, auquel le teint vert sied très bien et dont le sourire de molosse vous ravit vivement le votre.
Vous vous souvenez du Nord des terres d'Arran ? Et surtout d'Aspen, ville fantôme, où les morts ressuscitaient. Cette ville autrefois envahie par les goules...
Eh bien, c'est là que va Gri'im mais dans l'état où il est, il risque de ne pas aller bien loin...Heureusement pour lui, la caravane du père de Syll, une gamine de 12 ans, au caractère bien trempé, y va aussi.
Y a pas de mal à faire un p'tit bout de chemin ensemble ?
Enfin, raconté comme ça, le résumé perd un peu de son charme et de son piquant. C'est autrement moins idyllique comme aventure, vous vous en doutez un peu.

Toujours est-il que Gri'im avait bien raison, il aurait dû se diriger vers le Sud et pas vers le Nord...ça sent la mort à plein nez là-bas !


Voici le troisième album de la série Orcs et Gobelins nous présentant un Orc digne de ce nom, un vrai de vrai qui fait peur. Heureusement pour nous, Gri'im a le sens de l'autodérision et aussi monstrueux soit-il, on ne peut s'empêcher de prendre ce colosse aux crocs de pierre en affection.
ça gicle pas mal dans cet album mais le côté intègre de Gri'im rend cette brute épaisse très charismatique et on lui pardonne ses furieuses envies de tout massacrer sur son passage.


Je pensais que j'aurai plus de mal à adhérer à cette série qu'aux deux autres (Elfes et Nains) mais il n'en est rien ! le talent des auteurs y est pour beaucoup ! Ici encore, ils nous présentent une belle galerie de personnages intéressants, un scénario qui sent un peu le déjà-vu mais qui tient la route, et bien sûr des décors à couper le souffle à la hauteur de cette BD sombre et violente.
Commenter  J’apprécie          312
Après toutes ces années, emprisonné, moi, Gri'im je suis parvenu à m'évader grâce à la prétention de mes geôliers qui, me voyant enchaîné, pensaient pouvoir m'anéantir après s'être bien amusés à me taillader. La vie leur en aura coûté.
Je me suis échappé et ma vengeance me donne des forces dans lesquelles puiser. Ma fuite vers le nord dans des paysages de plus en plus glacés, avec des chasseurs chevauchant pour me capturer… Non ! Plutôt pour me tuer ! Mon escapade pourrait bien s'achever bientôt. S'ils n'arrivent pas à se saisir de moi, le froid pourrait bien sonner le glas d'un orc qui a donné sa parole et qui espérait tant pouvoir la respecter…

Critique :

Si on m'avait dit que j'aurais autant de plaisir à lire des histoires dont un « cul-vert » serait le héros, et que je le prendrais en sympathie, j'aurais crié au fou. Et pourtant, me voilà avec le troisième album « Orcs & Gobelins » entre les mains (façon de parler car j'ai dû le déposer pour effectuer mon compte-rendu).
Des scénaristes et des dessinateurs différents dans un univers où se passent des dizaines d'aventures s'entremêlant de temps en temps, tel est le pari des éditions Soleil afin de contrer la vague des mangas où les albums sortent à un rythme effréné. L'idée ne me plaisait guère… au départ ! Mais le pari me semble plutôt réussi jusqu'à présent, même s'il arrive que je n'accroche pas à un album.
Revenons à celui-ci qui met en valeur Gri'im. Il a réussi son évasion, mais de là à survivre et à voir sa promesse tenue, il y a un fossé difficile à franchir. Pour savoir s'il va y parvenir, une seule solution : lire l'album.
Mais comme ce serait trop cruel de vous en dire si peu, mon côté gentilhomme orc va tout de même vous dévoiler des choses inouïes à commencer par une espèce de train-forteresse, haut sur pattes, ou plutôt sur roues, tiré par de colossaux « mammouths », ils appellent ça des « oliphants » … Si ! Si ! Et non, je n'ai pas mastiqué des chewing-gums au cannabis, pas plus que je n'ai ingurgité une omelette aux champignons hallucinogènes ! J'ignore qui de Nicolas Jarry, l'auteur, ou de Stéphane Créty, dessinateur, a eu cette sublime idée, mais ça a de la gueule, foi d'orc.
Les paysages glacés sont à couper le souffle, mais surtout on s'attache à un orc et à une gamine téméraire de douze ans qui, contre toute attente, pourraient faire amis-amis.
Commenter  J’apprécie          290
Aspen, depuis la guerre des goules est abandonnée aux frimas de l'hiver. Mais son sous-sol est riche en minerai, c'est pourquoi une grande caravane par reconquérir cette terre. Sur leur passage, il vont d'abord trouver Gri'im, un orc aux curieuses capacités. Les ennuis, eux, viendront après.

Un troisième tome de la série Orcs et Gobelins qui est très réussi. Son personnage central, Gri'im, un orc donc, est très intéressant. Une grosse brute fort en gueule, doué de magie en plus, mais qui a un coté honorable et de bonne compagnie qui nous plait bien. On va découvrir avec lui que les goules ont été remplacées par des créatures pas tellement plus sympathiques bien qu'une allure de Kingkong soit déjà une amélioration esthétique. S'associant un peu malgré lui aux humains, Gri'im va donc faire face à la fois au dangers et à la fois à ces démons intérieurs venu de son passé.
Une intrigue bien construite et complète qui joue sur plusieurs tableaux. A la fois celle des humains venu reconquérir Aspen et ses richesses et qui cachent dans leur rang quelques traitres seulement intéressé par ce qui brille. A la fois sur Gri'im qui révèle par flashbacks son passé aux mains d'un terrible sorcier dont il aimerait bien se venger. Malgré tout cela tient bien dans le format en un seul tome, qui comporte quand même pour se faire 62 pages.
Au niveau dessin c'est pas mal, même si parfois au niveau des personnages ça pèche un peu. Il y a du sérieux dans Gri'im, vu que c'est le personnage central c'est plutôt un bon point, mais les singes par exemple sont beaucoup plus fluctuant d'une case à l'autre.
Commenter  J’apprécie          160
♫ Promenons-nous dans la neige, tant que le loup n'y est pas ♪ Si le loup y était, il nous mangerait ♪

Cette caravane de l'étrange se dirige vers Aspen et je précise que ce n'est pas la ville du Colorado, mais celle des Terres d'Arran.

Progressant difficilement dans la neige, l'oeil aux aguets, nos caravaniers vont découvrir que certains chiens aboient plus fort que d'autre et qu'il ne faut pas craindre le loup mais plus le serpent qu'on réchauffe en son sein ou le Yéti.

Nous avions commencé cette histoire en découvrant Gri'im, un énorme Orc poursuivit par des chasseurs de primes et là, notre géant vert vient de croiser la route de la caravane, dont la fille du caravanier… Syll qui est plus qu'intrigué par cet Orc puissant mais blessé.

De cette expédition, nous ne saurons que le nécessaire mais les lieux font appel au tome 6 des Elfes "La mission des Elfes bleus" et nous allons retrouver la cité fantôme d'Aspen et la grande faille crée pour retenir les goules à l'époque.

Gri'im est un seigneur de guerre, une machine à tuer et nous ferons connaissance avec sa vie au fil des pages et de ce qu'il voudra bien nous révéler. Il en a bavé depuis son adolescence et après 30 ans de prison, il ne rêve plus que de vengeance.

Voilà un album avec de la blancheur immaculée, puisqu'il y a de la neige partout, mais avec un scénario assez noir comprenant les leitmotivs bien connu que sont la vengeance et la traitrise. Mâtinés d'autres, telle la jalousie, le racisme, des petits secrets, mais je ne vais pas tout vous révéler non plus.

Oui, pour 59 pages, on a beaucoup de sous-intrigues en plus de la principale. Attention de ne pas en faire trop afin d'éviter de tout bâcler sur le final.

Heureusement, ils n'ont pas clôturé l'album à la va-comme-je-te-pousse mais il restera une impression que tout n'a pas été dit sur cette race ancienne qui hante les ruines d'Aspen et qui est plus terrible qu'une meute de loups ayant dû faire un régime.

Le personnage de Gri'im est intéressant, imposant, et on n'est jamais trop sûr de quel côté il va balancer, lui qui n'a connu que la violence, le racisme, le rejet et a dû tuer ses frères d'armes pour survivre et être le meilleur élève du mage qui l'avait recueilli.

En plus de ses secrets à lui, le lecteur a envie de savoir ce qui est arrivé à la caravane précédente, celle du frère de Maître Obern, qui allait dans la région d'Aspen car il y avait trouvé de l'or. Pourquoi le silence, comme le chantait si bien Hervé Villard ?

Quand on saura pourquoi la caravane précédente est devenue silencieuse, faudra trouver ce qui l'a réduite à ce silence, faudra courir vite, se planquer, ne pas faire de bruit et Gri'im pourra tenter de trouver QUI commande ces Yétis qui auraient bouffé tout cru Tchang, Tintin et le capitaine Haddock !

Si le personnage de Gri'im était moins sexy que celui de Turuk, il avait la gueule de l'emploi, un Orc trop sexy n'aurait pas été plausible.

Pourtant, il y a du bon dans Gri'im et même si ce dernier est un maître de guerre, un guerrier impitoyable et un être qui déteste les autres, tout n'est pas mauvais en lui, suffit juste de lui témoigner un peu de bonté.

Un tome glaçant dans les neiges froides et immaculées (par derrière) où le Mal rôde prêt à vous goûter un morceau avant de vous avaler tout cru. le tout porté par des personnages ni tous blancs, ni tous noirs.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
Commenter  J’apprécie          150
C'est toujours un plaisir de lire un tome indépendant de cette série.
Un savant mélange entre Elfes très accès sur l'action et Nains plus centrés sur la psychologie des personnages. Gri'im est un orc intéressant, sauvage, mystérieux et à la fois presque affectueux. Loin du super héros ou des elfes tout puissants, c'est rafraichissant d'avoir un personnage obscur. Pour ce qui est des autres, ils sont intéressants mais beaucoup moins creusés. C'est un peu frustrant car ils ont du potentiel. Enfin c'est toujours le problème des one-shot.
Il en est de même avec l'histoire. Intéressante, faite de mystères, de combats, de magie, de vengeance et de trahisons mais aussi de relations qui se créaient. Pour le contexte, l'histoire utilisé dans Elfes et Nains aident avec les goules et leur défaite. Ce qui donne de la profondeur, du lien avec les séries parallèles, sans perdre des pages pour tout réexpliquer. Enfin on voudrait en savoir plus. Cet étrange maitre de Gri'im, les singes géants...
Les dessins sont sympathiques, efficaces et agréables mais manquant un peu de précisions pour les personnages en plus petit. La colorisation est très classique pour Soleil.

Un bon moment passé qui nous donne envie de découvrir un nouveau tome.
Commenter  J’apprécie          110
C'est désormais une coutume bien établie que d'ouvrir une oeuvre de Nicolas Jarry et de se retrouver face à un pavé, ici une soixantaine de page rien de moins, et un scénario dense, complexe et qui se lit à plusieurs niveaux. Plusieurs niveaux parce que l'auteur ne se contente pas de nous raconter l'histoire, elle même se lisant à au moins deux niveaux, du personnage principal, Gri'Im, mais 3 ou 4 autres histoires, dont certaines pourraient sans hésiter donner lieu à d'intéressants spin off, ou au moins de sérieux approfondissements par la suite ( j'ai été déçu de la disparition de l'un d'entre eux en particulier). Car lire un Jarry ce n'est pas simplement se contenter du récit principal. En effet celui ci est enrichi par les multiples petites histoires, concernant un personnage, ou un groupe de personnages en particulier. C'est l'un des aspects reconnaissables de l'auteur qui font la force de ses scénars, et qui en constitue la complexité et la profondeur. Ne vous attendez donc pas à une histoire linéaire, vous seriez déçu...
D'histoires il est question de celle de Gri'Im, général Orc vieillissant, tout juste sorti de géôle et bien décidé à en découdre avec son tortionnaire. n'étant désormais plus que motivé par ce sentiment, n'ayant plus aucune illusion sur son avenir, Gri'Im poursuit l'objet de sa vengeance jusqu'à ce qu'il tombe sur une jeune humaine, dont on se doute un peu quand même, qu'elle va changer sa vie, ou du moins la morne vision qu'il en a. Il sera intéressant de noter le parallèle que construit l'auteur entre ses deux personnages, que tout oppose, et que rien ne prédestinait à leur rencontre.
C'est par celle ci donc que notre cher vieil orc va remettre en question sa vengeance même, face à ce qui compte un peu plus désormais dans sa vie. C'est par ce biais là que Nicolas Jarry va amener petit à petit la réflexion sur la condition humaine et sur la place de l'humain dans cet univers (entendez la place de l'être humain dans notre réalité) où il est le plus faible parmi les races le peuplant. Comment une créature aussi faible peut elle survivre et devenir même l'espèce régnante? de cette fragilité naîtrait sans doute cette formidable capacité à s'adapter et à se dépasser....
Je ne suis pas encore convaincu par la plume de Stéphane Créty. Les Orcs se ressemblent tout de même beaucoup, quelques cases sont trop brouillonnes à mon goût. Trop de détails peuvent tuer le détail.... En revanche soin style colle parfaitement à l'ambiance héroic fantasy du récit et restitue parfaitement la violence et la noirceur du personnage principal. Ce n'est sans doute pas un hasard si l'auteur a choisi le grand nord comme décor pour ainsi mettre ne valeur l'aspect sombre et solitaire de Gri'Im, dont il tirera quelque trait d'humour, cela dit au passage.
Commenter  J’apprécie          110
C'est un album sombre que ce "Gri'im" le troisième tome de la série "Orcs et Gobelins". Sombre dans la colorisation des dessins de Créty par Nanjan. Sombre aussi dans le propos. Cela n'a rien à voir avec le précédent album qui était plus souriant, plus léger.
Gri'im est un vieil orc, bardé de cicatrices et de tatouages, qui vient de s'évader. Il hésite entre se laisser mourir dans la neige du Nodrënn ou accomplir sa vengeance. Pour cela il doit aller plus au nord en Borduria et atteindre Aspen et sa faille. Heureusement sa route croise celle d'une caravane de colons humains qui veulent exploiter les mines de la faille. Il se constitue prisonnier le temps de guérir de ses blessures et surtout de se faire une alliée au sein de ce panier de crabes qu'est la caravane. Car, en plus des colons, elle abrite également une bande de pillards que seul l'or intéressent. La tension est à son maximum quand tout ce petit monde arrive à destination. L'ambiance vire même carrément à l'horreur quand surviennent les premières attaques mystérieuses...

Autant le dire tout de suite, je ne suis pas convaincu par les dessins de Stéphane Créty guère aidé par la colorisation de Nanjan. Dès que l'expédition arrive à Aspen, beaucoup de cases sont assez confuses et les personnages se confondent aisément. J'ai ainsi très vite perdu de vue le devenir des personnages principaux masculins. J'ai dû relire plusieurs fois certains passages pour deviner qui venait de se faire zigouiller dans telle case et telle autre. Dommage ! Mais l'histoire est compréhensible quand même car ce sont les actions des survivants regroupés autour de Gri'im qui nous intéressent.
Quant au fond, Nicolas Jarry a pondu un scénario touffu d'une soixantaine de pages d'oú partent plusieurs petites histoires parallèles. Il a aussi créé un orc qui fait preuve de beaucoup plus de sentiments humains (compassion, altruisme, honneur...) que les humains de l'histoire eux-mêmes. Et que les héros des deux précédents albums, n'est-ce pas Turuk et Myth ?
Commenter  J’apprécie          90
Gri'im, vieux guerrier abandonné par son maître, revient se venger après 30 ans de captivité.
Il croise la route d'une expédition humaine et fait malgré lui un bout de chemin avec eux.
S'ils voient en l'orc une menace, ce n'est rien comparé à ce qui vit plus au nord...

Scénario bien fichu, entremêlant plusieurs histoires, protagonistes bien travaillés, on apprécie toujours autant les salauds.

Les dessins de créty sont classes, j'avais adoré son travail sur Acriboréa.

Turuk a ouvert la série en fanfare mais il manquait un je-ne-sais-quoi à Myth pour être vraiment prenant.
Gri'im redresse la barre, ouf !
Commenter  J’apprécie          70




Lecteurs (175) Voir plus



Quiz Voir plus

Les personnages de Tintin

Je suis un physicien tête-en-l'air et un peu dur d'oreille. J'apparais pour la première fois dans "Le Trésor de Rackham le Rouge". Mon personnage est inspiré d'Auguste Piccard (un physicien suisse concepteur du bathyscaphe) à qui je ressemble physiquement, mais j'ai fait mieux que mon modèle : je suis à l'origine d'un ambitieux programme d'exploration lunaire.

Tintin
Milou
Le Capitaine Haddock
Le Professeur Tournesol
Dupond et Dupont
Le Général Alcazar
L'émir Ben Kalish Ezab
La Castafiore
Oliveira da Figueira
Séraphin Lampion
Le docteur Müller
Nestor
Rastapopoulos
Le colonel Sponsz
Tchang

15 questions
5239 lecteurs ont répondu
Thèmes : bd franco-belge , bande dessinée , bd jeunesse , bd belge , bande dessinée aventure , aventure jeunesse , tintinophile , ligne claire , personnages , Personnages fictifsCréer un quiz sur ce livre

{* *}