Pourquoi
Régis Jauffret s'est-il approprié ce fait divers somme toute assez banal (d'ailleurs qui s'en souvient ?) pour en faire un roman qui n'a pas plus d'intérêt que le fait divers lui-même ? Son écriture est certes incisive, comme dans beaucoup de ses autres romans, mais les personnages sont d'une inconsistance affligeante. Comment ressentir une quelconque compassion pour ce richissime mâle sadomaso, ses occupations de milliardaire, ses maîtresses en tout genre, et sa bagnole de luxe ? Et puis la susdite maîtresse a-t-elle plus de consistance ? J'en doute. Un roman donc dont on peut se passer, à classer très loin derrière
Clémence Picot par exemple.
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