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sur 171 notes
Une liaison sado-masochiste entre un "prince de la finance et sa putain" (sic). Relation sulfureuse à souhait, puisque les rôles de domination/soumission ne se limitent pas aux jeux sexuels. L'homme est richissime, donc tout-puissant (il manipule les ministres à l'envi), tyrannique, sadique avec tous, sans scrupules, sans tabous. Il jouit d'humilier, mais aussi d'être maltraité lorsqu'il le décide, et de frôler la mort de très près. C'est sa maîtresse qui domine lors de leurs "séances", mais c'est toujours lui qui fixe les règles.

Si le "maître" se révèle aussi répugnant que pitoyable, la jeune femme paraît en revanche attachante et paumée. Son témoignage suscite bien des questions. Amour ou vénalité de sa part ? Besoin de se sentir indispensable à un homme, indubitablement. Sexe ? oui, du tendre (très rarement) au plus dérangeant (principalement). Argent, pouvoir et perversité par-dessus tout... Quid du mari ? lui aussi pervers ? ou lâche et veule ?

Régis Jauffret s'est inspiré pour écrire ce roman de l'affaire "Edouard Stern". Cette fiction est l'occasion pour le lecteur de prendre conscience de son propre voyeurisme. de sa jubilation malsaine à se repaître de sordide et de détails indécents, de son plaisir mesquin à voir un riche/puissant tomber, traîné dans la boue, victime de sa sexualité (cf. DSK).

Malgré le sentiment de malaise qui ne m'a pas quittée, j'ai dévoré ce roman. Ceci notamment grâce à une plume précise qui va à l'essentiel, au fond de la fange, sans exhibitionnisme pour autant.

--- Régis Jauffret, un auteur que j'ai envie de découvrir davantage.
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Je m'étais montré dithyrambique à la lecture des 500 nouvelles de “Microfictions”, si controversées.
Il faut dire que Jauffret aime saupoudrer dans sa narration un humour (mais en est-ce ?) sardonique, sulfureux et acide.

Dans ce court livre narrant l'histoire d'un crime commis par une femme prise dans une relation sado-masochiste avec un homme riche, c'est du Jauffret pur jus.
Du sarcasme à souhait, jouant sur le fil entre le fait divers et l'invention : “Dans ce livre, je m'enfonce dans un crime. Je le visite, je le photographie, je le filme, je l'enregistre, je le mixe, je le falsifie. Je suis romancier, je mens comme un meurtrier.”

Avec Jauffret, il faut pouvoir respirer, lire à petits pas, comme j'ai pu le faire entre deux nouvelles calibrées d'une page et demie.
Avec ce roman, j'ai été un peu noyé, comme un plongeur en apnée qui ne peut rejoindre la surface.

Mais je sais qu'il existe un deuxième tome de “Microfictions” …
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Livre que j'ai choisi parce qu'il est dans ma liste "faits divers". Je confesse qu'il y a du voyeurisme dans cette lecture.
Tiré d'une récente affaire criminelle, "Sévère" est l'histoire d'un couple qui entretient une relation à haut risque. Entre le riche banquier pervers, dominateur, psychiquement torturé et sa maîtresse en titre, courtisane vénale, servile qui s'est habituée au luxe et tombe dans le piège des grands sentiments (c'est du moins ce que l'auteur laisse entendre) le périlleux parcours finira mal.
On peut trouver l'histoire malsaine mais c'est bien le cas de tous les polars.
Sauf qu'ici, la base est authentique.
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Ça faisait un petit moment que je passais devant les romans de Régis Jauffret, et qu'à chaque fois, au moment de l'acheter...Hop! Il se faisait griller la place par un(e) autre auteur(e).
Depuis, ça y est. J'en ai un en ma possession. Il a rejoint illico, ses compagnons d'écriture dans ma biblio. Ma mission, depuis, c'était le lire, mais au moment de le saisir...Hop!.....
Depuis, Trois jours, le cap est franchi, la rencontre à eu lieu ; et c'est avec une grande joie que je lui décerne mon prix : 4 étoiles Babelio.
Clap! Clap! Clap!...
(Mais afin de le lire, fallait-il déjà qu'il l'écrive)...
___ ___ ___
_ Salut kiki! Tu sais l'histoire dont je t'ai parlé l'autre jour, celle sur laquelle j'aurais bien écrit un truc... Bah, ça y est, enfin...c'est pratiquement fini.
*Ah ouais, t'as pas traîné ! Cool! Et alors ?
_ T'as pas ça toi, qu'est super bon...
*Attend ! attend ! Essaye pas de me flatter, t'as quoi derrière la tête ?
_ Rien, j'te jure, je le pense..
*Tu le pense ? Mouais... après tout, c'est plutôt vrai :-)) bon, vas-y...accouche.
_ T'as pas une idée de titre ?
*Aahh..ok.. voyons voir...
La femme, le mari, l'amant.
_ non... trop sobre.
La tueuse, le mari, l'amant ?
_ Trop polar.
L'élève, le mari, le maître ?
_ Trop scolaire.
L'objet, le mari, le dominateur.
_ non, c'est nul, ça sonne pas !
La putain, le cocu et le banquier.
_ Trop Dorcel.
La belle, le soumis et l'autre ordure...
_ Non, tu t'énerves là, j'vois bien. Laisse tomber...
*Tiens écoute... j'en ai un qui claque là ... : SÉVÈRE.
_ Pwouaow!! Ça c'est bon !
Ça ne dis rien, mais ça interpelle.
Ça annonce la couleur sans donner de direction.
C'est mystérieux et inquiétant.
Quoi...qui est sévère ? L'homme..la femme..la vie ???
Merci kiki, j'ai mon titre...Yes!
Faudrait une petite accroche maintenant...
*Dis que ça parle d'amour et de haine.
_ Plutôt banal, non?
*Rajoute : pouvoir et humiliation.
_ Tu crois ?
*Bien sûr, et il faut qu'il y ait le mot SEXE, écrit quelque part. Ne pas négliger ça...
_ T'a raison kiki, sexe, ça marche tout le temps... quelle bande de malades tout de même...
Je parlerais aussi d'une maîtresse et son amant, dans la quatrième de couv.
*Tu vois, tu piges vite... parle de flingue aussi. Tu grapilleras toujours deux, trois psychopathes de plus. le polar ça marche pas mal.
_ Bon, si avec tout ça
*Pop,pop,pop,pop!!!! Pas si vite mon petit Régis...
Tu veux pas un dernier tuyau ?
Attention, Il est de taille... Mais là, t'accroches direct les médias, les critiques, les vautours...
On va en parler de ton bouquin, crois-moi !
_ Je t'écoute...
*Tu lui colle un p'tit bandeau à ton bouquin, et dessus, t'inscris : "LE PUISSANT BANQUIER, ÉDOUARD STERN, RETROUVÉ MORT DANS UNE CHAMBRE D'HÔTEL, DANS UNE TENUE DE LATEX ROSE. SA MAÎTRESSE ET MEURTRIÈRE, PASSE AUX AVEUX. VOICI LEUR HISTOIRE".
_Oulala!!! T'es taré ou quoi ?
Tu veux que je finisse sur la paille à coups de procès ? Mieux... que j'me prenne une bastos en pleine tête ?
Ils sont dangereux ces mecs là... même morts.
Non, je prendrai pas ce risque.
*Dis que c'était juste ta base d'inspiration alors... que tu t'es laissé aller sur les perversions et la nature de leur relation...
_ Humm...je préfère. Ça peut m'éviter des embrouilles.
Faut que tu comprennes kiki, ce gars là, il était ce qu'il était, mais maintenant qu'il s'est fait refroidir, dans la tête des gens, il est devenu la victime. Tu comprends ?
*Je comprends surtout que tu baisses ton froc ! Tu veux faire du Musso? Ah, ah, Mr Grimaldi...
_ T'es con quand tu t'y mets !
*Écoute...je traîne souvent sur un site dédié à la lecture...Babelio...tu connais ?
_ Non.
*Ça m'étonne pas, passons...
Sur ce site, t'as moyen de laisser un avis sur une lecture qui t'a touché, ou même un livre que t'as pas aimé d'ailleurs. C'est un moyen d'échanger sur des coups de coeur, de gueule, ou des impressions, enfin bref, y'a des mordus(es) littérature qui viennent te lire. Bon, pour être honnête avec toi, je fais pas partie des plus lu, et j'échange que très peu, mais ceux qui me lisent, c'est pas des marioles, tu vois ?
Je toucherai deux mots de ton livre dans un de mes billets, avec un coup de bol, t'auras peut-être un effet bouches à oreilles...tu saisis ?
_Ok, de toute façon, ça coûte rien d'essayer...
*Voilà ! Et pour en revenir sur l' apitoiement des gens sur "ta" sois-disante "victime", je toucherai un mot également sur ces parties de chasse aux loups, oryx, hippopos et même éléphants.
Putain ! Un mec qui bousille un éléphant... Je vais pas m'apitoyer sur son sort, moi. Quoi qu'il lui arrive... Rien à foutre de sa gueule !...
Et la plus part des gens, il digère pas si tu touches à un éléphant. C'est comme ça, on en voit jamais, mais il sont dans le coeur des gens. Cherche pas... c'est bien comme ça.
J'aurais même pas besoin de parler des fox-terrier qu'il achetait dans les refuges pour tester ses mines anti-perso dans son parc du Val de Loire.
Quelle grosse merde!
Bref...et raconte l'histoire en te mettant dans la peau de son assassin..."elle".
Parle du mépris qu'il avait du monde, parle de sa maîtresse amoureuse, maso-préfabriquée, joujou qu'on écrase.
De mon côté, j'en rajouterai une couche, sur ces parasites pervers, à qui tout le monde mange dans la main, politiques de tout pays, comme lambdas. Je ferai le lien avec lui et la sympathie que m'inspire un Elon Musk, un Trump, ou un Émir du Qatar, entre autres.
Je préciserai aussi que t'as mis une part de fiction dans cette histoire, et que je n'en connais pas le pourcentage. Comme ça, tu seras dédouaner. Tu pourrais même faire une petite préface dans ce sens. On est jamais trop prudent.
Tu vois Régis, c'est pas le bouquin du siècle que t'as pondu là, mais il fait réagir, et puis, ton style est plutôt cool.
Ah! Une dernière chose... Ça te dérange si j'ajoute que t'aime bien fouiller dans la merde, comme même...
_ Pffff ! C'est une chouette image de moi, que tu vas véhiculer ! Sympa ! Bien, après-tout, c'est sûrement un peu vrai... allez, vas-y !
* Bon, je bouge. À plus Régis ! Je vais poster ça sur le site...bye!
_Bye!




*








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« Sévère » relate de façon romancée (Jauffret le précise dans son préambule, histoire d'éviter tout procès) l'affaire Edouard Stern. Ce dernier, jeune et brillant banquier d'affaires, est retrouvé, en 2005, revêtu d'une combinaison en latex après avoir été assassiné dans son appartement genevois. Tous les ingrédients d'un fait divers croustillant se trouvent réunis : argent, pouvoir, famille influente liée au pouvoir politique, sexe, sadomasochisme, paranoïa… n'en jetez plus
Le récit s'ouvre sur la cavale de sa maîtresse-meurtrière et se poursuit par la reconstruction de leur relation particulièrement toxique. Pourtant, ici, comprendre pourquoi et comment importe peu. On ne saura pas vraiment si l'héroïne est une victime, un bourreau ou tout bonnement une simple idiote. L'auteur ne juge pas. Volontairement, il ne prend pas position pour mieux laisser la porte ouverte à l'ambiguïté. L'intérêt réside surtout dans le ton cynique, le style direct, sans fioritures, percutant comme la balle de revolver logée dans le crâne de Stern. Pourtant cette logorrhée laisse un goût d'inachevé. Là où « Claustria » avait réussi, avec un sujet encore plus glauque, à provoquer de véritables sentiments de suffocation et d'enfermement et forcer à une réflexion de fond, « Sévère » nous laisse sur une impression de vacuité.
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"Je l'ai rencontré un soir de printemps. Je suis devenue sa maîtresse. Il m'a initiée au maniement des armes. Il m'a fait cadeau d'un revolver. Je l'ai abattu d'une balle entre les deux yeux."

Cette sécheresse, pas un mot de trop, ce ton froid, définitif, m'ont donné envie d'aller voir un peu plus loin.

J'ouvre le livre de Jauffret et je tombe sur le préambule. (J'avoue, j'aime pas tellement les préambules, et autres introductions..., ils m'empêchent de rentrer dans ma lecture aussi vite que je le voudrais.) Bon, je lis le préambule... je cite :

"Je suis romancier, je mens comme un meurtrier. Je ne respecte ni vivants, ni morts, ni leur réputation, ni la morale. Surtout pas la morale. Ecrite par des bourgeois conformistes qui rêvent de médailles et de petits châteaux, la littérature est voyou. Elle avance, elle détruit."

"Je suis brave homme, vous pourriez me confier votre chat, mais l'écriture est une arme dont j'aime à me servir dans la foule. D'ailleurs quand vous lui aurez appris à lire, elle tuera tout aussi bien votre chat."

"Ne croyez pas que cette histoire est réelle, c'est moi qui l'ait inventée. Si certains s'y reconnaissent, qu'ils se fassent couler un bain. La tête sous l'eau, ils entendront leur coeur battre. Les phrases n'en ont pas. Ils seraient fous ceux qui se croiraient emprisonnés dans un livre."

Et bien, quel programme ! Alors, après ça, je suis allée vérifier, plus avant dans le livre ; voir si Jauffret était un maître de la provocation, si cette annonce n'était qu'un bel effet de manche, si l'arme dont il nous menace n'était qu'un pétard mouillé.

"Sévère", l'histoire d'un meurtre, une femme tue son amant, elle raconte, depuis la cellule où elle est emprisonnée, cette "généalogie" du crime.Elle replace les pièces du puzzle pour nous, ou pour elle ; comment elle est devenue la "secrétaire sexuelle" d'un homme riche, puissant, et malade. Malade de l'argent, de la violence, du pouvoir. Malade dans son rapport aux autres, qui n'existent que pour être achetés, vendus, humiliés, réifiés. Malade enfin dans son rapport à lui-même, à son corps, à ses peurs d'enfant.

Partant d'un fait divers réel : l'assassinat du banquier suisse Stern en 2005, Jauffret met des mots sur l'indicible de cette histoire. le fait divers ne compte pas - il a raison de le dire dans le préambule : "Ne croyez pas que cette histoire est réelle, c'est moi qui l'ai inventée" -, Jauffret tend à l'universel, l'exemplarité ; comment la société broie les êtres, comment le rouleau compresseur fonctionne si bien sur nous.

"Ne croyez pas que cette histoire est réelle"... L'écrivain ment comme un meurtrier. Il manipule aussi. C'est tout le malaise que l'on ressent à la fin du livre. Qu'a-t-il fait de nous - lecteurs - pendant ces quelques pages ? Il nous a fait voyeurs, haletants jusqu'au dénouement pour quelques détails sordides. Il nous a rendus complices de cette époque de banquiers, de négociateurs, qui transforment les corps en métal.

"Sévère", c'est elle, c'est le système dans lequel nous rampons, grave et austère, qui n'a le droit ni à la chute ni à la faiblesse, et qui pourtant nous y réduit.
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Plongée la tête la première dans une vie déjantée au sens sexuel du terme. Un couple d'amants se raconte en toute décomplexion. La narratrice qui vient de tuer son amant pour un million de dollars promis se remémore de leur histoire durant sa cavale en avion. Tout est déglingué, sans règle, contradictoire, virant à l'absurde trashoïde. Parfois c'est un peu lourd mais à la fois quand on est riche on peut tout se permettre. La prose sèche et concise sait se faire apprécier car les descriptions de ce genre de pratique au bout d'un moment... Ce que je trouve fort réussi dans ce récit, c'est la quête de sens dans ce non sens absolu, menant jusqu'à l'extrême, le meurtre et l'incohérence comportementale. Elle finit en prison, est-ce moral ou pas ? Ici pas de morale, pas de psychologie au sens psychologisant du terme. Des pulsions, des actes et des conséquences tout allant toujours plus loi qu'on l'aurait imaginé.
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perte de temps, vacuité, infâmes situations, rien pour sauver ce papier
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Pourquoi Régis Jauffret s'est-il approprié ce fait divers somme toute assez banal (d'ailleurs qui s'en souvient ?) pour en faire un roman qui n'a pas plus d'intérêt que le fait divers lui-même ? Son écriture est certes incisive, comme dans beaucoup de ses autres romans, mais les personnages sont d'une inconsistance affligeante. Comment ressentir une quelconque compassion pour ce richissime mâle sadomaso, ses occupations de milliardaire, ses maîtresses en tout genre, et sa bagnole de luxe ? Et puis la susdite maîtresse a-t-elle plus de consistance ? J'en doute. Un roman donc dont on peut se passer, à classer très loin derrière Clémence Picot par exemple.
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S'inspirant d'un fait divers survenu en Suisse en 2005, Régis Jauffret dresse le portrait d'un homme vu par sa maîtresse, qui s'avère être également sa meurtrière…

La narratrice, une femme mariée d'une trentaine d'années, témoigne de sa relation entre soumission et domination avec un puissant banquier aux moeurs dépravées. Elle nous raconte comment elle est tombée amoureuse de ce manipulateur pervers, aux tendances sadomasochistes, jusqu'à devenir sa secrétaire sexuelle et l'assassiner d'une balle dans la tête pendant un jeu érotique… Par le biais du flash-back, elle revient sur son geste, puis sa fuite en Australie et son retour en Suisse, où elle a été incarcérée. Une relation passionnée, à la limite de l'amour et de la haine, qui fera les choux gras de la presse à scandale.

Ce qui surprend et dérange dans ce récit macabre, c'est la froideur et la distance dont fait preuve la narratrice. En dépit de l'amour sincère qu'elle revendique et qui l'a poussée au sacrifice ultime pour répondre au désir de son amant, le lecteur est dérouté par la parfaite maîtrise qu'elle a de ses émotions. Plus qu'un intérêt morbide pour l'histoire, c'est un sentiment de malaise qui s'installe et nous laisse perplexe face à une relation ambigüe qui nous dépasse… L'écriture de Régis Jauffret est parfaitement ciselée, percutante et rend avec talent toute la complexité qui entoure la meurtrière qui de bourreau devient aussi, peut-être, victime…
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