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Critique de Marti94


J'ai enfin mis un style sur le nom d'Henri Barbusse qui m'évoquait jusque-là plutôt des noms de rues ou d'écoles.
Il est assez impressionnant. Il faut dire que "Le feu, journal d'une escouade" récompensé par le prix Goncourt en 1916 (dont cette édition est suivie du Carnet de guerre), est un témoignage sur la boucherie vécue au front par les poilus durant la première guerre mondiale. C'est un roman assez bouleversant très proche du reportage de guerre.
En vingt-quatre chapitres, Henri Barbusse nous plonge dans l'enfer des tranchées de l'Artois. On voit les entrailles et viscères sur les champs de bataille, les soldats brisés face à l'enfer de la mitraille et à la mort omniprésente.
Mais ce qui est remarquable, c'est le style de l'écrivain qui trouve l'occasion d'évoquer son engagement politique contre l'absurdité de la guerre et son humanisme.
Il utilise le langage parlé des poilus de l'escouade avec lesquels il a vécu de longues journées, entre l'attente et les atrocités dont ils sont témoins. D'ailleurs, Barbusse dédie ce livre "A la mémoire des camarades tombés à côté de moi à Crouy et sur la cote 119". Bel hommage.


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