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Citations sur Harriet (88)

Jenkins, qui toute sa vie s’était intéressée à la psychologie des criminels, et qui était fascinée par les procès, se trouva complètement absorbée – « obsédée » – par l’histoire des Staunton, qui lui transmit « un puissant courant d’énergie ». Elle décida d’écrire un roman à ce sujet, un livre qui devait s’avérer, comme elle le nota plus tard, « l’un des premiers romans, sinon le premier, dans lequel un écrivain raconte une histoire réelle avec les véritables prénoms et tous les détails biographiques à sa disposition, mais avec la pénétration imaginaire et l’intensité qui relèvent du romancier ».

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Le « Mystère de Penge », ainsi qu’on l’intitula, fut une affaire tristement célèbre, sur laquelle il a été beaucoup écrit, non seulement parce que les détails en étaient particulièrement horribles – les journaux s’en repaissaient, remplissant leurs pages d’illustrations obsédantes sur les derniers jours d’Harriet – mais aussi parce que le procès et le verdict qui en résulta hâtèrent la création d’une cour d’appel.

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Harriet Staunton a vécu, et elle est morte, plus ou moins de la façon décrite par Elizabeth Jenkins. Et de fait elle était – pour utiliser une expression archaïque et campagnarde – « simplette ». On peut imaginer qu’elle a été privée d’oxygène à sa naissance mais, quelle que soit la cause de son handicap, la véritable Harriet avait ce qu’on appelle des difficultés de compréhension. Sa mère – la Mrs Ogilvy du roman – avait veillé, au cours de son éducation, à ce qu’elle soit particulièrement soigneuse de son apparence. Elle était capable de se laver et de s’habiller et elle était toujours – du moins jusqu’à son mariage – propre et soignée. Mais elle avait du mal à s’exprimer par la parole, et par écrit. Parfois, sans raison apparente, elle éclatait d’un rire sonore. Parfois, elle était prise d’un accès de rage. Aux yeux de ceux qui ne la connaissaient ni ne l’aimaient, sa conduite était franchement étrange. Mais dans la sécurité de sa maison, cependant, sa vie était agréable. Car Harriet avait deux grandes chances. Pour commencer elle avait une mère qui l’aimait sincèrement, même si elle était mariée pour la deuxième fois, avec toutes les responsabilités que cela implique (le père d’Harriet mourut quand elle avait douze ans, et sa mère avait épousé en 1858 le Révérend John Butterfield). Ensuite, elle avait de l’argent : un legs de quelque 5 000 £ (un demi-million de nos livres actuelles), selon la volonté de sa grand-tante, l’Honorable Eleanor, baronne Rivers.

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On ne connaît qu’une seule photographie d’Harriet Staunton, née Richardson : elle a été prise à l’occasion de ses fiançailles avec l’employé impécunieux d’une firme de commissaire-priseur, Louis Staunton, en 1874. Au premier regard, elle ressemble à n’importe quelle femme de son époque et de sa classe sociale. (...)
Examinez cependant plus attentivement cette image floue, et votre inconscient vous dira que tout n’est pas tel qu’il le paraît : quelque chose dans son expression suggère que cette jeune femme n’est pas entièrement présente au monde qui l’entoure. Ses paupières sont lourdes, tombantes. Son sourire, étiré comme un gant de cuir souple sur sa mâchoire osseuse, est plus une grimace qu’un sourire. L’impression générale est celle d’une femme – elle avait trente-trois ans – qui joue un rôle. Le rôle en question est celui de la future épouse enthousiaste, un premier rôle, et un rôle dont ni Harriet ni sa mère, Mrs Butterfield, n’auraient imaginé qu’il était à sa portée.

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Le roman que vous venez de lire est, le saviez-vous ? entièrement fondé sur la réalité. Harriet Staunton a vécu, et elle est morte, plus ou moins de la façon décrite par Elizabeth Jenkins. Et de fait elle était – pour utiliser une expression archaïque et campagnarde – « simplette ».

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L’infirmière de district de Penge arriva au dispensaire du docteur Horsham l’après-midi suivant la mort de la dame du meublé de Mrs Morpeth, et demanda à le voir. Le médecin, qui était très occupé, répondit qu’il avait déjà rempli le certificat de décès, comme suit : cause primaire : déficience cérébrale, et cause secondaire : apoplexie, et qu’il ne voyait pas ce qu’il pouvait faire de plus.

Chapitre 19
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Mais Clara, si écervelée et si ignorante fut-elle, était, tout en bas de l’échelle, un petit être humain normal et, de plus, un être humain qui n’était pas aveuglé par un amour morbide, par une passion pervertie, par l’avarice, l’égoïsme, le désir. De ce point de vue, malgré ses faiblesses et sa niaiserie, elle était une créature beaucoup plus responsable que n’importe lequel de ses aînés.

Chapitre 17
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Sa totale sujétion à son mari ne l’empêchait pas de penser parfois qu’en tant que femme elle avait une vision, un instinct de ce qui est bon et sacré, qui allait au-delà de ce que l’on pouvait attendre de sa part à lui. Elle ne se targuait pas de sa propre vertu, mais elle exerçait consciemment toute sa force dans l’intérêt de la morale.

Chapitre 16
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Le sentiment qu’Alice devait épouser Lewis croissait en elle de jour en jour. Son sens inné du caractère sacré du mariage et le sens de la respectabilité typique de sa classe sociale la poussaient à juger nécessaire de franchir ce pas.

Chapitre 16
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Qu’Harriet pût à nouveau vivre avec lui était complètement hors de question. Depuis son entrée dans ce salon, il avait cessé d’envisager cette possibilité. Maintenant, le moindre atome de sa formidable puissance était tendu vers un seul but : qu’elle vive loin de lui, aussi séparée de son existence que deux boules qu’on fait rouler dans des directions opposées.

Chapitre 11
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