L’alcool et l’émotion ne font pas bon ménage, ils me forcent à fermer les yeux. Je me les frotte, tente de chasser le passé.
Il n’y a rien d’aussi destructeur que la culpabilité, elle vous ronge de l’intérieur. Je devrais pourtant le savoir : le remords est une seconde nature chez moi, j’aurais dû naître dans une famille catholique.
Le chagrin nous a éloignés, on est devenus deux aimants qui se repoussent : quels que soient les efforts qu’on fait pour se rapprocher l’un de l’autre, on n’arrive pas à franchir le gouffre qui s’est creusé entre nous.