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Critique de Aucafelitterairedeceline


Raphaël Jerusalmy signe un roman d'aventure qui tient ses promesses. le résumé est en effet très engageant sur ce point. Il ancre son roman à une période propice à l'imagination en exploitant la disparition de François Villon. Il donne ainsi à ce poète, à cet amoureux des livres, un rôle central dans une mission dont les enjeux pour la France sont importants. Par ailleurs, l'action se déroule une dizaine après l'invention, ou plutôt le perfectionnement de l'imprimerie par Gutenberg. le XVe siècle est un siècle de grandes découvertes et j'ai apprécié que l'auteur mettent en relation des protagonistes amenés à faire "de grandes choses", tel Christophe Colomb (dans ses jeunes années) que l'on croise.
Pour revenir à François Villon, il est embarqué dans une mission dont il s'avère être le pion, le jouet. Il subit plus qu'il n'agit pendant un moment. Cette mission l'amène jusqu'en Terre Sainte, mais il n'y va pas seul. Colin, son acolyte coquillard l'accompagne et tous deux forment un très bon duo. L'un râleur, peste contre tout et tous, l'autre y voit un signe du destin, pressent que son voyage en Terre Sainte va être plein de surprise. Ce roman est plein de rebondissements,et nous amène sur les traces de cette confrérie de chasseurs de livre, une confrérie à l'origine d'un vaste complot, contre la tout puissance de Vatican entre autre.
J'ai pris plaisir à suivre les aventures et mésaventures de Villon, car s'il semble être le pion du roi de France et du chef de la Confrérie, Villon a toujours une carte dans son sac. Par ailleurs, j'ai été sensible à l'écriture rythmée, et poétique de l'auteur. Une écriture très fine pour exprimer l'amour des livres que partagent plusieurs personnages. D'ailleurs, pour une amoureuse des livres comme moi, je vois dans ce roman une ode au livre. A cette époque, c'est le début de l'imprimerie et la confrérie est prétexte à parler de l'influence du livre dans la propagation de le pensée, du danger qu'il représente pour certains à cause des idées qu'il véhicule. A l'heure où certains disent le livre menacé par le livre numérique, à l'heure où l'on voit apparaitre en librairie des livres tels que celui de Nabila, si futile et éphémère, ce roman nous rappelle qu'à une époque le livre était une véritable arme pour favoriser la pensée, propager des idées faisant évoluer sa perception du monde.
Lien : http://aucafelitterairedecel..
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