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Critique de Marti94


Tout premier livre de Victor Jestin qui a 25 ans et déjà nommé en sélection de prix littéraires prestigieux et auréolé du prix de la vocation 2019. Tant mieux pour lui qui ressemble (sur la photo) à l'adolescent timide et introverti du roman prénommé Léonard, bien qu'il ait l'air moins triste et moins désoeuvré.
Il ne se passe rien ou pas grand-chose dans le camping où le jeune homme termine ses vacances en famille. Il a juste enterré Oscar un garçon de son âge qu'il l'a vu mourir étranglé par les cordes d'une balançoire. Non assistance à personne en danger ? Léonard ne se pose pas la question. Il semble juste souffrir d'un mal-être adolescent. On sent qu'il ne sait pas quoi faire de son corps, par contre il a su enterrer celui qu'il a trouvé sans vie, jaloux du baiser qu'Oscar a donner à Luce la jeune fille qui l'attire.
Je dois dire qu'il y a une certaine ambiance, celle de "La chaleur" de fin août dans un camping des Landes, comme le titre l'indique. Ceci dit, passé la première phrase percutante, il y a beaucoup de maladresse d'écriture au début du roman avec des métaphores qui ne fonctionnent pas (c'est tout à fait excusable pour un premier roman). Mais surtout, on n'y croit pas à cet enterrement improvisé.
Et puis, il réussit a donner le ton quand Léonard partage des moments avec les jeunes du camping et surtout avec Luce et j'ai trouvé la deuxième partie du roman plus réussie que la première.
Au final, je n'ai pas été bouleversée et on est bien loin des romans psychologiques de Camus ou de Sagan comme j'ai pu le lire dans la presse mais Victor Jestin décrit plutôt bien les troubles intérieurs d'un jeune garçon d'aujourd'hui. Auteur à suivre...

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