Dans ce deuxième roman,
Victor Jestin raconte un homme à la dérive, qui noie ses peurs dans la danse et dans l'alcool de sa boite de nuit fétiche. Un homme incapable de prendre le contrôle de sa vie, incapable de décoller. Les mots sont moites et pourtant doux, sans apprêt, et cette écriture de la solitude ou des renoncements colle au sol et en tête. Cette forme de crudité, de nudité du style, souligne le malaise qui croît à mesure que le temps passe. Un livre sur le dénûment contemporain, sur l'incapacité d'agir, qui révèle la profondeur d'un auteur.
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