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Critique de ladesiderienne


Dans ce deuxième tome, nous retrouvons Alexandrine Jourdan, désormais veuve à 20 ans. Entrée par alliance chez les Favière, grande famille d'industriels, elle vient s'installer à Lyon, accompagnée de sa fille, sous la protection de l'oncle de feu son mari. Grâce à lui, elle va découvrir la suite de la genèse de la soie. Après avoir connu la fabrication de la fibre grâce à l'élevage du ver à soie pendant sa jeunesse au pied du Mont Aigoual, elle va en apprendre les rouages du commerce. Mais même si le veuvage est, à l'époque, le passeport pour rendre une femme enfin libre, elle aura besoin de beaucoup d'appuis masculins pour s'y faire une place.

Une nouvelle fois, Michel Jeury utilise tout son talent de conteur pour mettre à portée de lecteur le processus complet de la fabrication et de la commercialisation de la soie. de la même façon, il décrit les nombreuses difficultés rencontrées par une femme jeune, libre et ambitieuse pour prendre part à cette révolution industrielle que connaît le XIXe siècle. Malheureusement, mon ressenti n'a pas beaucoup évolué après la lecture de ce deuxième tome. Je me suis globalement ennuyée. Cela reste long et répétitif même si, ici, les querelles religieuses du premier tome ont laissé place à des différents politiques. Je ne me suis pas attachée au personnage d'Alexandrine qui me paraît frivole et égoïste. .

Il me reste en mémoire d'excellents moments passés il y a fort longtemps en compagnie de Michel Jeury ("L'année du certif", "Au cabaret des oiseaux", etc). Celui-ci, auquel j'accorde un 7/20 n'en fera pas partie, il aura eu pour seul mérite celui de faire baisser ma PAL. Peut-être n'est-ce pas le meilleur de l'auteur ou peut-être est-ce moi qui ai changé ? Qui peut le dire ?
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