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Critique de Nierika


Mea culpa, je ne connais pas les autres BD scénarisées par A. Jodorowsky. Mais, soyons honnêtes : autant il est aisé de trouver des qualités graphiques à cette BD, autant le scénario annihile toute tentative de poursuivre le cycle des Technopères. Il est question alternativement d'un viol, d'une femme qui tient une fabrique de fromage, de deux enfants mis à l'écart par leur mère (dont l'une deviendra en l'espace de quelques cases, et après un retournement de situation plus qu'hasardeux, la "princesse de tous les pirates") et surtout de l'histoire d'Albino dont l'intelligence n'a d'égal que la stupidité des personnages qui l'entourent. Accepté par la pré-école techno, ce jeune prodige découvre le technoatelier (i.e. "un endroit où apprendre, où vivre les mystères des mondes virtuels, des rencontres avec le futur, des luttes héroïques contre les enfers de synthèse") qui va lui permettre d'infiltrer, en quelque sorte, la "matrice" et de rencontrer le "Fondateur", Saint Severo de Loyoza. Vous l'aurez bien compris, il s'agit d'une épopée grotesque qui recèle sans doute quelques interrogations métaphysiques et éléments critiques, mais dont il est bien difficile de déterminer la portée narrative pour le plus grand (dé)plaisir du lecteur.
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