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Critique de lilyrose87


Quand je lisais des livres Fantasy, je trouvais souvent des références au Seigneur des Anneaux. Non pas que je sois une experte en Fantasy, loin de là. Mais c'est l'impression que j'avais.
Maintenant, j'ai plus l'impression que les auteurs s'inspirent de Game of Thrones (d'ailleurs, vous ne commencez pas à en avoir marre d'attendre le volume six?)
Et la Reine du Tearling en est un parfait exemple.

En gros, on suit le parcours de Kelsea Glynn, une jeune fille ordinaire, en apparence. Sauf qu'elle est l'héritière du trône de Tearling. Et que ce trône est occupé par son oncle, que personne n'aime, depuis la mort de sa mère. Et qu'elle vivait à l'écart de tout cela pendant une bonne dizaine d'années.
Et maintenant, il est temps pour Kelsea de monter sur le trône.

Bon, déjà, ça ne vous rappelle pas une certaine blonde avec des dragons?

Déjà que quand j'avais lu la Mer éclatée de Joe Abercrombie, j'avais perçu une très forte ressemblance entre les personnages principaux et certains personnages de Game of Thrones (notamment un nain futé, une orpheline avide de vengeance, et..oh surprise, une princesse qui cherche à récupérer son trône).

Bref, revenons en à nos dragons...euh moutons.

Kelsea avait connaissance de son statut de princesse, et si elle a été tenue à l'écart du royaume pour sa protection, elle n'est pas ignorante de certaines choses...enfin, presque pas ignorante.

Du coup, voilà notre amie partie récupérer son trône, escortée par plusieurs gardes. Et bien évidemment, rien ne va se passer comme prévu. Parce que notre Kelsea, à peine arrivée, ne trouve rien de mieux que de mettre un terme à un pacte qui avait conduit à une paix fragile entre son royaume et le voisin, dirigée par une espèce de cinglée, adepte de magie noire.
Certes, le geste est noble étant donné que l'objet du pacte consistait en un trafic d'êtres humains (qui n'est pas sans rappelé un certain arrêt du trafic d'esclaves et autres combats dans l'arène...je dis ça, je dis rien.)

De ce fait, Kelsea s'est fait tout un tas d'ennemis, entre ceux qui veulent l'assassiner pour l'empêcher de régner et ceux qui veulent l'assassiner parce qu'elle fout un peu le bordel avec ses résolutions modernes.

Au programme, on a des doutes, de la trahison, du courage, de la magie...

Tout ça sent un peu le réchauffé...Toutefois, j'ai été agréablement surprise par la forme d'originalité apportée par l'auteur.
Car figurez-vous que l'action ne se passe pas à une époque qui n'existe que dans notre imagination...mais à notre époque...
Je vous sens perdu mes amis, autant que je l'étais quand j'ai découvert que l'un des livres préférés de Kelsea était le Seigneur des Anneaux.

Je ne vous en dis pas plus...Surtout parce que c'est impossible à expliquer...un peu comme quand on me demande de raconter Doctor who. C'est le genre de chose qu'il faut voir/lire pour comprendre...Ou pas.

Du coup, même si j'étais perdu les trois quart du temps, je me suis laissée portée par l'histoire. L'héroïne est très attachante (bien plus que Daenerys), et l'histoire suffisamment intrigante pour donner envie de lire la suite.

Je vous le conseille, si jamais vous avez eu la malchance d'attraper la grippe et que vous être cloué au lit.
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