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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
La neige éclatante à perte de vue et pourtant, ce roman est sombre comme les hommes qui l'habitent…

Mais malgré toute cette noirceur, il y a tout de même quelques lueurs d'espoir au fond de ce trou à rat qu'est le Terminus.

Nous sommes à la Frontière, celle du Grand Nord, dans une zone à l'écart de tout, une zone sans droit, sans autres règles que celle du Grand Patron, l'homme qui gère tout, caché dans l'ombre.

Ensuite, il faudra respecter les règles du contremaître, du garde-putes, de l'Irlandais, tenancier du bar Terminus et du Vieux Tom, le bootlegger qui rempli leurs cuves d'alcool distillé par lui-même.

Dedans, ce sont des loups et les chiens ne sont pas tolérés dans cette zone où fraye toute la lie de la société.

Ici, c'est une meute de loups et si l'Homme est un loup pour l'Homme, il en est un aussi pour le véritable "canis lupus" qui courrait, libre, dans ces bois, avant de se faire exterminer par l'Homme.

Le Terminus, c'est un peu comme à la Légion Étrangère : on ne te demande pas qui tu es en vérité et ce que tu fuis. Pour la plupart, c'est la police.

Les personnages qui hantent ces pages ont tout été amochés par la vie et trainent un passé plus lourd qu'un boulet qu'ils tentent de noyer dans l'alcool ou entre les jambes des 12 prostituées qui opèrent au Terminus.

Le récit est cohérent, empreint d'une grande profondeur, humain, malgré la violence qui règne dans cette zone oubliée de tous.

La misère, ça pousse n'importe quel gentil à devenir teigneux.

De plus, j'ai aimé le mélange entre les récits au passé et ceux au présent. le passé nous éclairant un peu sur la personnalité des protagonistes qui évoluent dans les pages du roman.

L'histoire est comme un moteur qui ronronne et t'entraine toujours plus loin, toujours plus bas, ou toujours plus haut, c'est comme le lecteur le ressentira. Soit il raclera le fonds avec la lie tel Sean, soit il s'élèvera avec Nats et Sarah.

Quant à la plume, elle est sans concessions, créant des personnages ni tout bon, ni tout mauvais, chacun ayant l'une ou l'autre chose à cacher et cela nous sera divulgué au fil des pages que l'on tournera avec frénésie.

C'est tellement bien décrit que tu vois les lieux lors de ta lecture, tu sens la neige froide et humide qui s'immisce dans tes os et les balles te transperceront le corps.

On pourrait dire que le roman regroupe des tranches de vie miséreuse de personnes qui en ont bavé dans leur vie, qui en ont reçu plein la gueule pour pas un balle, des gueules cassées, des blessés de la vie. Mais ce serait oublier la profondeur du récit car ce roman, c'est bien plus que ça.

C'est un récit qui vit et qui continue de tourner dans ta tête, même une fois le roman refermé.

Un récit âpre, froid, maîtrisé, cohérent, brut de décoffrage, violent – mais pas de la gratuite – sombre, mais avec une lumière qui brille dans le fond.

Bref, encore un putain de roman noir qui te pète à la gueule, qui te traine dans un bar mal famé et où tu hurles à la lune "Encore" tant le style est d'enfer.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Étes-vous prêt pour un voyage en enfer en compagnie de loups féroces ,quelque part au nord ,où régne un froid glacial ?

Alors bienvenue au Terminus,cet Hôtel/Bar/Bordel,ce repère de brigands en exil,affamés d'alcool et de sexe ;

Nats,y débarque avec ses secrets comme chacun,et devient garde-putes ;
Dans le passé Nats fût maltraité par un inconnu alors qu'il était à la recherche de sa mère ...Entrainant une blessure aux cicatrices éternelles.Meurtri à jamais il n'aura de cesse de retrouver cet homme .
Un doute s'installe à l'arrivée de Sean son remplaçant ,et sa quête de vérité et de vengeance se poursuit .
On y croise de sacré phénoméne ,comme Twigs la levrette,garagiste et fossoyeur quand il faut .
Tom et son alambic ,Sarah une rousse incendiaire("elle ajouta un sourire à corrompre une douzaine de paradis ,leurs anges respectifs et leurs clients"),des loups ,des chiens ,parfois humain ,parfois animal.
Une ambiance noire,glaciale ,teintée parfois d'humour et d'amour ,où le mal régne en maitre ,mais comme dans chaque meute ,l'alpha veille et écarte les brebis galeuse .

"La seule façon d'aider son prochain était lui permettre d'entreprendre,non de lui offrir sa pitance "

Un premier roman d'une grande maîtrise, une construction parfaite,un style d'enfer,tous les ingrédients réunis pour une réussite totale.

Un énorme coup de coeur pour ces loups diablement attachants ,à découvrir d'urgence
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J'ai de suite été fascinée par l'ambiance qui se dégage de ce texte. Adepte de Jack London, j'ai retrouvé dans ce roman la rudesse des histoires venues du Grand Nord et une fois en entamé, je n'ai plus pu le lâcher. La tension monte peu à peu, au fur et à mesure que des pans de l'histoire de ces hommes se dévoilent. C'est beau et c'est, ça se lit d'une traite en prenant à peine le temps de respirer entre deux pages. Un grand roman.
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Tout le monde ne s'improvise pas garde-putes.
Il faut savoir cogner et surtout n'avoir aucun état d'âme.
Natsume en sait quelque chose. Quand il est arrivé au Terminus, juste appellation de ce "trou du cul du monde", quelque part dans le Grand Nord, entre les USA et le Canada, le recruteur ne s'est pas soucié d'un éventuel passé sulfureux le concernant. Car cette zone de non-droit, où l'hiver dure 10 mois et la neige recouvre tout sous plusieurs mètres, accueille les pires raclures du continent. Ceux qui fuient, ceux qui n'ont plus aucun espoir de vie sociale "de l'autre côté de la frontière", ceux qui ont vécu l'enfer.
Natsume fait partie de cette dernière catégorie.
Où pouvait-il chercher la raclure qui l'avait rousté adolescent sinon au pays des raclures ?
Le Terminus, c'est ce bar-épicerie-hôtel-bordel-garage, ce tout-en-un qui est le seul point de chute de cette meute dans cet endroit sauvage où "les chiens" (les autorités) ne viennent plus poser une seule patte.
L'ombre du propriétaire, inconnu, plane sur les lieux. Seul un téléphone donne les ordres, confirme les recrutements, ordonne la mort.
On a beau être au pays des salopards, le sens de l'honneur est le pilier de la communauté et le maître des lieux entend bien le faire respecter...par tous les moyens.

Ce premier roman est une réussite. Polar-western glacial, très noir, avec une pointe d'humour, il met en scène des personnages attachants, dévoilés par une écriture très fluide, agréable, dont la psychologie parfaitement rendue, alimente principalement l'intrigue. Au fil des pages, on n'a qu'une envie : enfiler une doudoune et se rendre au Terminus afin d'y boire un verre et observer ce microcosme, cette cohorte terriblement humaine où chacun tente ce qu'il peut pour poursuivre sa vie.
Un excellent moment de lecture.
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Pour son premier bouquin, Stéphane Jolibert n'a pas fait dans la dentelle. du noir de chez noir, non dilué s'il vous plaît ! Et d'une telle qualité qu'on n'hésite pas à en redemander !

L'action se passe dans un bled isolé du grand nord, un endroit volontairement non localisé que chacun peut imaginer à sa façon, une bourgade recouverte de neige les trois-quarts du temps, un ancien territoire d'où les loups ont été chassés, et qui maintenant est occupé par une poignée d'hommes, persona non grata de l'autre côté de la frontière. Il fut appelé Terminus car il l'avait été en un temps plus éloigné où hommes et machines avaient trouvé dans ces contrées reculées plus obstinée qu'eux, plus implacable : la météo. le Terminus est un trois-en-un : hôtel, bistrot, bordel, où les clients de passage s'enivrent de luxure, d'alcool, et d'un peu de sommeil. Tous ces mâles gonflés à la testostérone s'y comportent comme des loups, des loups qui apprennent vite à respecter des principes simples, limpides : à l'extérieur des murs du terminus, chacun est libre d'aller et de venir comme il l'entend, de trucider son prochain, de dérouiller sa femme et ses gosses, de torturer ses bêtes, ses proches, ou de commettre tout autre exploit dénué de morale ou de logique. Dehors, chacun fait ce qu'il veut. Mais dedans on se plie aux règles, et l'une d'elles édicte qu'au Terminus, aux putes on n'y touche pas, pas autrement qu'avec respect, à défaut de tendresse.
Les ordres émanent du propriétaire – que personne ne connaît – via un téléphone mural. Sur place le contremaître veille à leur application, tandis que le garde-putes intervient si besoin pour rappeler les règles.

Avec un style alerte et inventif, Stéphane Jolibert nous immerge dans une atmosphère obsédante. La description des paysages enneigés, la singularité des lieux comme ce bordel du bout du monde ou la distillerie clandestine du vieux Tom, sans oublier les particularités des différents personnages, tout confère à créer un climat envoûtant, que l'on peine à quitter.

Chaque personnage a sa raison de se trouver là : pour fuir ou pour rechercher . Les informations communiquées habilement nous tiennent en haleine et nous réservent bien des surprises.
Dans cette sombre histoire de vengeance, l'auteur veille toutefois à alléger cette oppressante tension montante par quelques scènes plus tendres ou plus intimes, ou d'autres parfois burlesques à l'image de certains personnages.
On a même droit à un peu de psychologie canine, si tant est qu'un chien peut en avoir, chez Mademoiselle, un bouledogue mâle qui n'a aucune raison de se trouver dans ces contrées car on sait bien qu'un bouledogue et la neige font deux, et aucune raison de s'appeler ainsi sauf qu'il a été baptisé avant de s'apercevoir qu'il s'agissait d'un mâle et qu'il s'en accommode fort bien.
La psychologie des personnages est suffisamment développée pour les rendre charismatiques malgré la violence dont certains font preuve. le vieux Tom, sa nièce Sarah, Natsume, Leïla la pute au grand coeur, Twigs la levrette, … sont autant de personnages attachants qui nous font aimer ce livre.

Un page turner très noir avec un style imagé et une intrigue bien construite.

Mes chroniques sur http://bibli-oli.blogspot.be
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Dedans ce sont des loups est un titre qui m'a intriguée. Il laisse penser que l'on va plonger dans une histoire sombre et violente.

Dans Dedans ce sont des loups, nous voici transportés au-delà de la frontière, quelque part dans le Grand Nord, dans une zone de non droits dans laquelle des hommes qui souhaitent échapper à leur passé ont décidé de venir se faire oublier. Et au milieu de tout cela, il y a le Terminus, un hôtel-bar à putes et qui concentre toute la violence de la ville. Et à la tête de cet endroit, un homme que personne n'a jamais vu mais que tout le monde respecte. Et si quelque idiot décide de braver les interdictions, il le paye. de sa vie. Et certains sont là pour faire respecter ces règles, c'est le cas de Nats. C'est aussi le cas de Sean. Sean, celui que traque Nats.

Cette lecture aurait simplement pu être dure et abrupte, une bête histoire de vengeance, mais ça a été bien plus que ça. Cette ville – que j'espère ne jamais avoir à visiter un jour – est sombre et violente. Et pourtant, il y a aussi des moments de poésie et de tendresse. Des personnages bestiaux et d'autres profondément humains.

J'ai beaucoup aimé ce roman, l'histoire, le style, l'ambiance, Nats. C'était rude et beau.

Dedans ce sont des loups est le premier roman de Stéphane Jolibert. Il a reçu plusieurs prix, celui des lecteurs des bibliothèques et des médiathèques de Grand Cognac et le prix du Goéland masqué. Depuis, il a sorti un second roman aux éditions du Masque le déclic. Et franchement, il est possible que je le lise un de ces jours…
Lien : https://mademoisellemaeve.wo..
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La 4ème de couverture vous attire?
FONCEZ!
Vous ne serez pas déçus.

Un récit palpitant de part en part, avec des descriptions d'un environnement hostile qui viennent admirablement nourrir l'histoire.
Histoire d'amour, de haine, de trahison. Histoires d'hommes, de loups et de chiens...
Avec des personnages hauts en couleurs, et attachants - sans en faire trop, le tout servi par un style parfaitement maîtrisé.

Au risque de me répéter : FONCEZ!
(ça m'ennuierait que vous passiez à côté...)

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Un univers bien particulier et prenant, une intrigue bien menée du début à la fin, de la solidarité, de l'amitié, de l'amour.

Pour ne rien vous cacher, j'ai adoré lire ce livre, nous sommes dans un univers plutôt sombre et froid où il neige plus qu'il n'y fait soleil.

Chacun des personnages est attachant ou parfois détestable, mais chacun avec sa raison d'être présent.

Ce que j'ai vraiment aimé, c'est que l'auteur nous dépeint le tout d'une telle manière, que vous avez l'impression de vous y trouver vous-même, de voir toute cette histoire se dérouler devant vos yeux en même temps que vous lisez. C'est une chose que j'aime beaucoup, pouvoir me sentir au sein même de l'histoire, je la trouve encore plus prenante lorsque c'est le cas comme ce le fut ici.

Un coin où chaque querelle ne se règle pas en s'attablant, mais bien à coups de poings bien placées ou encore avec des balles de pistolet? Un coin où faire disparaître un cadavre est une chose si simple, alors pourquoi passer son temps à parler pour arranger les choses ?

Un premier roman pour l'auteur, mais un premier que je trouve vachement réussi (désolée pour l'expression), et qui se classe tout naturellement dans mes coups de coeur.

Je vous conseille vivement de vous aussi le découvrir sans attendre.
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Je ne sais plus qui a dit " La mort n'est pas un terminus, mais une correspondance"....

Ici, le Termnius est le point final de votre correspondance...

Point central, et pont final pour certains...

Nats (de son vrai nom Nastsume, mais appelons-le Nats, si vous le voulez bien, car il cogne dur... ) fut un temps garde-putes au Terminus.... avant de devenir livreur à part entière de la bonne gnôle du vieux Tom...

Ce vieux Tom, qui a perdu l'usage de ses jambes, vit reclus au fin fond de ce Grand Nord, où la neige n'a même plus sa couleur virginale...

Nul ignore qui dirige le Terminus et règne en maitre sur cette meute...

Même Nats, qui de toute façon s'en bat l'oeil, d'autant plus qu'il fixe un oeil (et puis l'autre aussi) sur la nièce du vieux Tom, une rousse au cul d'enfer (dans son jean, et à ce qu'il parait sans ) qui est venu passer quelques semaines chez le vieux tonton afin de peaufiner sa thèse...

La correspondance entre le Terminus et Nats est loin d'être morte ; d'autant plus que ce Sean qui le remplace dans ce métier romantique de garde-putes lui ramène en mémoire d'atroces souvenirs....

"Dedans ce sont des loups" est un livre intense....
Aussi opaque, intense qu'une tempête de neige...
Un silence où tout se fige....
La vie semble se suspendre, alors que le temps s'écoule et que votre corps se refroidit...
Vous savez que votre vie dépends de votre temps de réaction à réagir...
La solitude peut nuire...
Si nous sommes une meute, alors...

On dit toujours que "L'homme est un loup pour l'homme" ce qui, reconnaissons-le n'est pas flatteur pour le loup

Un livre sublime.... avec ou sans neige dehors...

D
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« Dedans ce sont des loups », ça fait quelques temps qu'Eric Maravélias me l'a recommandé…

Je l'avais déjà cherché plusieurs fois, sans résultat.

Je l'avais oublié.

Et puis, Stéphane Jolibert a répondu aux questions de Lila pour le trophée Anonym'us.

Et certaines de ces réponses m'ont donné l'envie de le lire.

En urgence.

Lundi dernier, j'ai fait une razzia chez un de mes libraires préférés et, sauvée, « Dedans ce sont des loups » y était.

J'ai été happée le soir même, le lâchant le moins possible – et ça tombait bien puisque j'ai dû suivre une ou deux conférences soporifiques à souhait…

Je l'ai refermé ce matin.

A regrets.

J'aurais volontiers poursuivi ma route dans cet univers blanc – moi, l'allergique à la neige, c'est vous dire si j'ai aimé…

Pourquoi?

L'histoire d'abors… qui entremêle habilement le présent et le passé des personnages – nous permettant de comprendre petit à petit leurs choix.

Imaginez… Une bourgade aux fins fonds du Grand Nord. Un territoire hors la loi où fuient tous les malfrats des pays frontaliers. Des hommes qui deviennent bûcherons parce qu'il n'y a pas grand chose d'autre à faire dans ces lieux où la neige ne fond vraiment jamais. Enfin… Ca c'est en ce qui concerne le boulot…

Parce que pour les distractions… il y a le Terminus, sa gnôle et ses prostituées…

Alors, voilà… Vous y découvrirez Nats, Sarah, le vieux Tom, Leïla, Twigs la levrette, l'Irlandais, Sean bien sûr et tant d'autres…

Une galerie de personnages bien trempés, dotés d'une vraie profondeur, ni tout à fait bons, ni tout à fait mauvais – enfin presque…

J'aurais bien pris la place de Sarah durant quelques pages – faut peut-être que j'arrête de tomber amoureuse des personnages de roman, moi, en ce moment…

Et pourtant Natsume m'a émue, ses mots, son attitude, sa cuisine, son histoire…

Et puis la flamboyante Sarah justement…

Et le Vieux Tom et son alambic aussi…

Je vous les laisse découvrir, ils valent la peine, je vous le certifie…

Le style enfin… sans concession, âpre avec une touche de poésie, sombre, mais drôle aussi, incroyablement juste et émouvant, bien sûr…

Stéphane Jolibert m'a embarquée dans son univers, les pièces s'imbriquant parfaitement les unes aux autres, dans une construction totalement maîtrisée de bout en bout, où chaque passage est à sa place, chaque mot aussi…

Un immense merci à lui pour tout le plaisir qu'il m'a procuré…
Lien : http://lilasursaterrasse.fr/..
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