Il semblerait que les bonzes aient la cote auprès des demoiselles. Non seulement ils peuvent être beaux (bibôzu) et sont censés être sérieux et venir d'une famille respectable, mais ils ont aussi une belle demeure assurée (certes entourée d'un cimetière, mais...), du terrain, des revenus garantis (exemptés d'impôts) et sont théoriquement à l'abri du chômage.
Le mariage toujours...
(...) les aspirations féminines se portent simultanément sur un mari serviable et un père attentionné (ikumen). Réalistes, elles attendent surtout du mariage une protection financière, faute de quoi, elles ne manifestent pas un empressement flagrant à convoler... Comme me disait récemment ma coiffeuse de 27 ans :《Je commence à m'énerver, car j'ai peur pour mes vieux jours.》Un regard froid, pragmatique et réaliste sur un mariage qui garde l'allure d'un contrat où la passion n'a pas vraiment sa place...
Introduction