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Critique de Kaaly
⚠. JE SPOILE ! Sans délicatesse, comme toujours.
J'avais pas mal d'attentes concernant Les Oubliés et, globalement, ce fut une bonne lecture !
An 250 après la IVème Guerre Mondiale. La population vit sous des coupoles qui les protègent de l'air extérieur toxique. Lorsque les jeunes atteignent 16 ans, ils subissent la Rafle : ils sont tous rassemblés pour passer des tests qui va déterminer leur avenir. Soit ils deviendront des Ouvriers et seront envoyés dans une ville effectuer un métier qui correspond à leurs aptitudes, soit ils deviendront des Grands, ceux qui sont amenés à diriger les communautés. Mais ils peuvent aussi tout simplement disparaître et plus personne n'entendra parler d'eux : ce sont les Oubliés. Mais... et si tout n'était qu'un mensonge ? Si le gouvernement cachait la vérité à la population ? Quand Eléa, Aurore et Simon sont emmenés pour leur Rafle, tout bascule...
Alors, alors... J'avoue avoir eu un peu de mal à attribuer une note, tout simplement parce qu'il y a des choses que j'ai beaucoup aimé et d'autres qui m'ont faite un peu tiquer.
Tout d'abord j'ai a-do-ré le contexte de base. La IVème Guerre Mondiale qui a presque tout détruit, les coupoles nécessaires à la survie, les Rafles, le fait que la population ne puisse choisir son avenir et que les rebelles disparaissent. L'univers est posé assez facilement et on rentre plutôt bien dedans.
Toutefois dès le prologue j'ai un peu grincé des dents. On suit Eléa, qui a alors 14 ans. Sa soeur Anaïs, 16 ans, va participer à la Rafle qui arrive et est en panique totale. Eléa la rassure, la console... Mais elle parle énormément comme une adulte. Je trouve sa façon de parler au début en total décalage avec l'âge qu'elle est censée avoir. Et rien dans son passé n'explique cette incroyable maturité.
J'ai trouvé que ça s'atténuait un peu après, lorsqu'Eléa a 16 ans et participe elle-même à la Rafle, mais sa maturité reste tout de même assez marquée.
Étonnamment je n'ai pas apprécié plus que ça le trio qu'elle forme avec Aurore et Simon. C'est crédible, ma foi, puisqu'ils ont grandir ensemble, mais parfois ça me semblait un poil "trop". Mais il faut savoir que je suis assez hermétique aux effusions à répétition haha :')
L'histoire en elle-même m'a plu, bien qu'elle ne soit pas révolutionnaire. Les bases de la dystopie sont rapidement posée et l'univers est assez immersif. Certains rebondissements et révélations sont attendus mais sont amenés de façon cohérente (même si un peu rapide parfois).
J'ai beaucoup apprécié la plume de Léna Jomahé, plus que pour son roman Dégénérescence. C'est fluide, j'ai trouvé que ça lisait bien et que, globalement, on avait envie de découvrir la suite. Elle pose bien les décors sans en faire trop.
Au long des deux tomes j'ai tout de même trouvé quelques longueurs mais qui restent surmontables.
J'ai été facilement plongée dans l'action et j'ai aimé que ça bouge pas mal. J'ai juste eu un peu de mal à me dire que plusieurs mois s'écoulaient, je n'en avait pas l'impression.
Le groupe qui se forme au fur et à mesure est intéressant à suivre mais j'ai tout de même tiqué sur deux choses :
- je ne trouve pas Eléa crédible en leader. Elle en a des qualités, mais elle est également trop impulsives et parfois trop irréfléchie pour diriger un groupe dans un tel contexte.
- mettre tout le monde en couple, c'est NON. Dès qu'on suit un peu un nouveau personnage il finit en couple très rapidement.
Voir des pertes arriver en cours de lecture était appréciable et en cohérence avec l'univers. Certaines étaient bien amenée, d'autres trop rapides. Et la dernière, qui nous sert de dernière phrase avant l'épilogue... Pour moi c'est tombé comme un cheveu sur la soupe. Elle aurait pu être utile avant, mais pas là, pas comme ça.
Dans Dégénérescence je n'avais pas trop apprécié l'épilogue qui se passait 4 ans après. Ici ça a été un peu pareil. L'épilogue en lui-même est plutôt sympa puisqu'il apporte des réponses sur l'après car il se passe 10 ans après l'histoire, mais... Justement je le trouve trop éloigné de l'histoire. C'est une tranche de vie que je vois plus comme un bonus que comme un épilogue, on a certaines info qui ne nous servent à rien en l'état (comme pour Juan qui voudrait tenter sa chance, je n'en dis pas plus pour pas spoiler). C'est un peu dommage mais je reconnais tout de même que cet épilogue permet d'ouvrir la porte vers un futur plus équilibré.
Je parais un peu dure mais j'ai tout de même beaucoup aimé ce roman, son univers, ses lois, les questions qu'il soulève. Il fait réfléchir, pour ceux qui le veulent, et offre un bon moment hors du temps.
J'avais pas mal d'attentes concernant Les Oubliés et, globalement, ce fut une bonne lecture !
An 250 après la IVème Guerre Mondiale. La population vit sous des coupoles qui les protègent de l'air extérieur toxique. Lorsque les jeunes atteignent 16 ans, ils subissent la Rafle : ils sont tous rassemblés pour passer des tests qui va déterminer leur avenir. Soit ils deviendront des Ouvriers et seront envoyés dans une ville effectuer un métier qui correspond à leurs aptitudes, soit ils deviendront des Grands, ceux qui sont amenés à diriger les communautés. Mais ils peuvent aussi tout simplement disparaître et plus personne n'entendra parler d'eux : ce sont les Oubliés. Mais... et si tout n'était qu'un mensonge ? Si le gouvernement cachait la vérité à la population ? Quand Eléa, Aurore et Simon sont emmenés pour leur Rafle, tout bascule...
Alors, alors... J'avoue avoir eu un peu de mal à attribuer une note, tout simplement parce qu'il y a des choses que j'ai beaucoup aimé et d'autres qui m'ont faite un peu tiquer.
Tout d'abord j'ai a-do-ré le contexte de base. La IVème Guerre Mondiale qui a presque tout détruit, les coupoles nécessaires à la survie, les Rafles, le fait que la population ne puisse choisir son avenir et que les rebelles disparaissent. L'univers est posé assez facilement et on rentre plutôt bien dedans.
Toutefois dès le prologue j'ai un peu grincé des dents. On suit Eléa, qui a alors 14 ans. Sa soeur Anaïs, 16 ans, va participer à la Rafle qui arrive et est en panique totale. Eléa la rassure, la console... Mais elle parle énormément comme une adulte. Je trouve sa façon de parler au début en total décalage avec l'âge qu'elle est censée avoir. Et rien dans son passé n'explique cette incroyable maturité.
J'ai trouvé que ça s'atténuait un peu après, lorsqu'Eléa a 16 ans et participe elle-même à la Rafle, mais sa maturité reste tout de même assez marquée.
Étonnamment je n'ai pas apprécié plus que ça le trio qu'elle forme avec Aurore et Simon. C'est crédible, ma foi, puisqu'ils ont grandir ensemble, mais parfois ça me semblait un poil "trop". Mais il faut savoir que je suis assez hermétique aux effusions à répétition haha :')
L'histoire en elle-même m'a plu, bien qu'elle ne soit pas révolutionnaire. Les bases de la dystopie sont rapidement posée et l'univers est assez immersif. Certains rebondissements et révélations sont attendus mais sont amenés de façon cohérente (même si un peu rapide parfois).
J'ai beaucoup apprécié la plume de Léna Jomahé, plus que pour son roman Dégénérescence. C'est fluide, j'ai trouvé que ça lisait bien et que, globalement, on avait envie de découvrir la suite. Elle pose bien les décors sans en faire trop.
Au long des deux tomes j'ai tout de même trouvé quelques longueurs mais qui restent surmontables.
J'ai été facilement plongée dans l'action et j'ai aimé que ça bouge pas mal. J'ai juste eu un peu de mal à me dire que plusieurs mois s'écoulaient, je n'en avait pas l'impression.
Le groupe qui se forme au fur et à mesure est intéressant à suivre mais j'ai tout de même tiqué sur deux choses :
- je ne trouve pas Eléa crédible en leader. Elle en a des qualités, mais elle est également trop impulsives et parfois trop irréfléchie pour diriger un groupe dans un tel contexte.
- mettre tout le monde en couple, c'est NON. Dès qu'on suit un peu un nouveau personnage il finit en couple très rapidement.
Voir des pertes arriver en cours de lecture était appréciable et en cohérence avec l'univers. Certaines étaient bien amenée, d'autres trop rapides. Et la dernière, qui nous sert de dernière phrase avant l'épilogue... Pour moi c'est tombé comme un cheveu sur la soupe. Elle aurait pu être utile avant, mais pas là, pas comme ça.
Dans Dégénérescence je n'avais pas trop apprécié l'épilogue qui se passait 4 ans après. Ici ça a été un peu pareil. L'épilogue en lui-même est plutôt sympa puisqu'il apporte des réponses sur l'après car il se passe 10 ans après l'histoire, mais... Justement je le trouve trop éloigné de l'histoire. C'est une tranche de vie que je vois plus comme un bonus que comme un épilogue, on a certaines info qui ne nous servent à rien en l'état (comme pour Juan qui voudrait tenter sa chance, je n'en dis pas plus pour pas spoiler). C'est un peu dommage mais je reconnais tout de même que cet épilogue permet d'ouvrir la porte vers un futur plus équilibré.
Je parais un peu dure mais j'ai tout de même beaucoup aimé ce roman, son univers, ses lois, les questions qu'il soulève. Il fait réfléchir, pour ceux qui le veulent, et offre un bon moment hors du temps.
