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Critique de Ogusta


Acheté et lu en septembre 2022. Pari gagné avec mon homme et livre offert.
J'avais lu, il y a quelques années, La frontière invisible, de Kilian Jornet et j'ai davantage accroché avec ce Journal d'un skyrunner. Par contre, je ne comprends pas vraiment le titre : Courir ou mourir, car il s'agit plutôt de vie à l'état brut et si la mort est évoquée c'est sous la forme du risque , car la frontière est très fine chez Kilian. Il court sur les arrêtes, liberté infinie, à la limite des ses forces, à la limite de l'entendement humain. Kilian Jornet était pour moi, un extra terrestre, (fort sympathique et motivant) ce livre le rend davantage humain.
Je crois toujours qu'il s'agit d'une lecture adressée en priorité aux coureurs, mais peut-être pas uniquement, c'est un récit sur l'engagement, la liberté, la souffrance acceptable pour atteindre un rêve, la futilité des victoires et l'addiction que peuvent procurer la compétition et la course à pied.
Je cours, je n'ai presque rien en commun avec Kilian Jornet, mais pourtant j'ai trouvé de la force dans son livre, une meilleure impulsion quand je cours (10km faut pas exagérer... mais c'est mon UTMB à moi), le courage de me dépasser et la joie d'atteindre le sommet d'une côte, de courir sur une crête (les arrêtes c'est trop fin pour moi).
Bref, merci d'offrir aux petits coureurs comme moi, le sentiment d'appartenir à quelque chose de plus grand, car que l'on poursuive son ombre dans la côte de St Mens (Comprenne qui pourra) ou le premier concurrent sur la diagonale du fou, la sensation de vaincre et de voler est presque la même.
Grâce à ce livre, j'ose accélérer dans les pentes, je pars sous la pluie en me disant que même le champion du monde a parfois envie de rester sous la couette.
Je sais pas qui est Kilian Jornet quand il ne court pas. peut-être ne le sait-il pas lui même, il ne le raconte pas ici. On dirait qu'il court depuis ses trois ans, car il revient un peu sur son enfance sauvage, alors qu'il marchait sans lumière dans la nuit et qu'il gravissait déjà des sommets de 2000m.
Par contre, je sais que, courir rend heureux et change la vie, je sais qui je suis quand je ne cours pas et je n'aime pas trop ça.
Une belle raison de se dépasser, un livre pour ceux qui courent ou ceux qui veulent essayer, pour ceux qui veulent imaginer de beaux paysages, la rapidité et la souffrance, le soleil et le vent.
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