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Critique de mariedupuis


Marie-Hélène Prouteau. "On retrouve ici ce qui était déjà présent dans "Retour à Nantes", ce pouvoir surréaliste de faire surgir presque naturellement des personnages au détour d'un paragraphe. Ces pages sont habitées, au sens propre du terme, autant par des personnes réelles — voir l'homme resté mutilé de la guerre de 1914-18, le fossoyeur du bourg ou bien le père dont il fait un portrait touchant — que par des fantômes. C'est ainsi que Paul Celan vient une nuit dans la mansarde, porteur des premiers poèmes qui donneront Fugue de mort. Merci à Jacques Josse pour cette magnifique apparition du poète franco-roumain".
Tout se passe comme si ce territoire d'enfance faisait fonction de « forme » au sens ouvrier ou artisanal du terme. le lieu réel," Liscorno", où s'engrangent ces lectures, s'absente par moments, pour laisser place à un lieu imaginaire où prend forme la vocation de l'écrivain, ouverte sur les possibles de la vie.
De cette boulimie brouillonne et pressée de lectures ressort une étonnante impression d'énergie, celle d'une sensibilité qui suit en toute liberté sa pente singulière naissante. Celle d'un être jeune prêt à capter toutes ces ondes de solidarité fraternelle avec ces « existences en lambeaux » entrevues au café du hameau.


Lien : http://talent.paperblog.fr/7..
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