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Critique de meeva


Il m'a fallu quatre dizaines de pages pour entrer dans le livre. Il faut se laisser bercer par les évocations de paysages, de personnes faites par l'auteur.
Ensuite, j'aurais voulu tout lire d'un coup, pour "rester dedans".

Pierre Jourde décrit un monde à mille lieues du nôtre, il est vrai. Pourtant, on pense à quelques personnages déjà rencontrés, ou déjà racontés dans des conversations.
Les paysans de ce livre sont rustres ; Pierre Jourde parle de la violence qu'ils vivent : la violence qu'ils subissent (les coups reçus par les enfants, par les "valets de ferme", les nuits à dormir dans la paille de la grange, les coups reçus par les femmes, les accidents terribles avec les machines agricoles... ) et la violence dont ils font preuve (là où des gens reçoivent des coups, certains les donnent...)

A part quelques chansons écoutées, à aucun moment il n'est fait allusion à la culture, est-elle vraiment absente de ces hameaux ? Peut-être après tout.
Est-ce que Pierre Jourde donne une vision trop noire de ces gens ? C'est une vision forcément partielle.

Mais ce que j'ai trouvé marquant dans ce livre, c'est l'absence de jugement. Il me semble que l'auteur ne condamne pas, même la déchéance qu'il observe, il la constate.
En particulier en ce qui concerne l'alcool, son aspect positif aussi bien que son aspect négatif sont mis en avant.

Ce livre m'incite à faire preuve d'empathie.
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