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3.59/5 (sur 858 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Créteil , le 09/12/1955
Biographie :

Pierre Jourde est un écrivain et critique littéraire français.

Une fois agrégé de lettres, il enseigne dans divers collèges et lycées. En 1992, il passe sa thèse et devient professeur d'université. Il enseigne la littérature à l'Université Grenoble Alpes à Valence.

Connu pour ses pamphlets, il est surtout l'auteur d'essais sur la littérature moderne et d'une œuvre littéraire se partageant entre poésie: "Haïkus tout foutus" (2004), récits: "Dans mon chien" (2002), "Le Tibet sans peine" (2008) et romans: "Festins secrets" (2005), Prix Valery-Larbaud, "L'Heure et l'ombre" (2006), "La Première Pierre", Grand prix Jean-Giono.

Il dirige la revue "Hesperis". Depuis janvier 2009 il tient le blog Confitures de culture sur le site littéraire du Nouvel Observateur où il publie régulièrement ses prises de position sur des sujets de société.

En 2014, il perd son fils cadet. Il évoque cette perte dans son récit "Winter is coming" (2017).

son site : http://pierrejourde.fr/
son blog : http://pierre-jourde.blogs.nouvelobs.com/

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Une version scénique et inédite de « Bookmakers », par Richard Gaitet, Samuel Hirsch & Charlie Marcelet Avec Télérama et Longueur d'ondes En dialoguant avec 16 auteurs contemporains qui livrent les secrets de leur ecriture, decrivent la naissance de leur vocation, leurs influences majeures et leurs rituels, Richard Gaitet deconstruit le mythe de l'inspiration et offre un show litteraire et musical. Avec les voix de Bruno Bayon, Alain Damasio, Chloe Delaume, Marie Desplechin, Sophie Divry, Tristan Garcia, Philippe Jaenada, Pierre Jourde, Dany Laferriere, Lola Lafon, Herve le Tellier, Nicolas Mathieu, Sylvain Prudhomme, Lydie Salvayre, Delphine de Vigan et Alice Zeniter. En partenariat avec Télérama et le Festival « Longueur d'ondes »

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Citations et extraits (329) Voir plus Ajouter une citation
C'est ainsi que, dans un esprit toujours résolument moderne, Christine Angot fait un usage très personnel de la répétition :

"Il met des clémentines sur son sexe pour que je les mange. C'est dégoûtant, dégoûtant, dégoûtant, dégoûtant."

Déplorons ici un peu de timidité dans la redite. Une page, une page et demie de "dégoûtant" auraient donné à la phrase sa pleine puissance. Autres exemples (les cas sont innombrables) :

"Tous ces gens-là, c'est impossible, impossible, impossible, impossible de les appeler".

"J'accouchais Léonore Marie-Christine Marie-Christine Léonore Léonore Marie-Christine Léonore Léonore Léonore Léonore Marie-Christine Léonore Léonore Léonore. Léonore Marie-Christine Marie-Christine Léonore. Léonore Marie-Christine. Marie-Christine Léonore".

On regrette d'interrompre un tel régal. Car cela continue. La prose ici se fait musique, on songe à "La fille de Minos et de Pasiphaë", du regretté Jean Racine, ou à l'alexandrin d'Alphonse Allais : "Jean-Louis François Mahaut de la Quérantonnais". Et puis, c'est toujours une demi-page de remplie. Au prix où se négocie la demi-page de Christine Angot, elle aurait tort de se priver.
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En France et dans les pays occidentaux, la demande de consommation culturelle se généralise. On se bouscule aux expositions et aux musées. On s’arrache le Goncourt, qu’on ne lit pas ou qu’on offre. Il s’agit donc de fournir à un public élargi, qui désire pénétrer dans le cercle des amateurs cultivés, quelque chose qui puisse passer pour de la vraie littérature (en fournir vraiment serait plus compliqué. Un auteur au plein sens du terme met du temps à se faire admettre, il ne rapporte pas vite). Il n’est pas nécessaire que de tels textes soient lisibles, il faut simplement que les livres soient achetés. Le public n’a pas réellement besoin de lire le livre qu’il a acquis : il suffit, par une promotion adroite, de parvenir à le convaincre qu’il est devenu détenteur d’une valeur symbolique, qui se nomme littérature. On s’emploie donc à lui fournir, non pas de la littérature, mais une image de la littérature. Il y a des écrivains pour fabriquer ces textes médiocres qu’éditeurs et journalistes ont habitué le public à considérer comme de la création.

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Que les qualités de ce qu'on aime nourrissent en secret des chagrins, on l'ignore presque toujours. On ne veut pas le voir. On le pressent cependant, dans la crainte qui s'attache aux choses belles, on tourne autour, on se garde d'ouvrir la porte, sachant ce qui se tient derrière, avec sa force atroce. Vivre n'est possible que si la porte est fermée.
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Pourtant, lorsque j'y pense à présent, tout en me reprochant de tenir à un lieu, je finis par comprendre que se recueille encore là, peut-être, cette bizarre qualité: le sentiment même de la perte, dans toute sa douloureuse intensité. (p.18)
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S'il existait un groupe folk du néant, Olivier Rolin serait joueur de biniou.
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Si tu as écrit ce livre, c’est par amour du pays, tu y viens deux à trois fois par an depuis ta naissance.
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On ne peut cependant pas se défendre d'un malaise à propos de Houellebecq, du sentiment qu'il y a là quelque chose de louche. On est en droit de refuser ce nihilisme et cette manière d'universaliser la bassesse. Faut-il penser que cette oeuvre, par sa sincérité, son humour, transcende sa médiocrité, ses pulsions répugnantes ? Doit-on au contraire considérer qu'elle tend au lecteur un piège gluant, qu'elle sert à justifier son auteur à ses propres yeux et aux nôtres, à nous faire partager médiocrité et frustrations, à nous y attirer ? Dépassement ou simple entreprise de blanchiment ? Je n'ai pas la réponse.
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La boursouflure est une maladie qui atteint les gens situés dans la position qu'occupe Sollers : assez intelligents pour avoir un peu conscience de leur manque d'épaisseur littéraire réelle, mais intellectuellement déformés par l'importance artificielle qui leur est donné.
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C’était un petit chat tout à fait maladroit.
Fallait pour le dresser s’y reprendre à deux fois,
Mais avec des efforts enfin la brave bête
Apprit à faire le beau, des sauts, des galipettes.

Enfin d’heureux tours par Minou.

Enfin de retour parmi nous ! Expression du père noble ouvrant les bras au fils prodigue retournant au foyer après avoir dilapidé son pécule avec des créatures.
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Il est laid comme un pou, ce brave Henri Cusset,
En plus c’est un jobard, dupé, berné, benêt.
Mais bête comme une oie, couvert de pellicules,
Il a le droit à l’amour, ce navrant homoncule.

Aimons Cusset, dupe ou laid.
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