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3,73

sur 1180 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Je viens tout juste de terminer la lecture de « La Lettre qui allait changer le destin d'Harold Fry arriva le mardi... ». le titre original du roman est "The Unlikely Pilgrimage of Harold Fry" titre sans doute plus parlant que le surprenant titre français.

Au tout début, après avoir lu, par curiosité, le résumé du livre sur Babelio, j'avoue que j'ai pas mal hésité avant de mettre à la lire. Les histoires "de maladie", je n'en raffole pas en temps normal et encore moins par les temps qui courent…. Sur ce plan de je me situe quelque part entre l'hypocondriaque inavoué et l'autruche.

Mais, ayant vaincu ma résistance initiale, je me suis rapidement laissé prendre au jeu de l'écriture du roman. J'aime ce style d'écriture un peu veillotte. J'ai aussi beaucoup apprécié cette lente déconstruction des sentiments passés de Harold tout au long de son parcours. Parcours parsemé d'un brin de folie, ce qui n'était pas pour me déplaire.

J'ai toutefois trouvé la fin un peu brutale. Et en tout cas pas mal troublante. Décidemment Madame Rachel Joyce ne laisse aucun répit à ses lecteurs…. J'ai été sonné comme ses personnages et j'ai refermé mon livre électronique avec quelques mottons dans la gorge.

Mais je peux dire que dans l'ensemble j'ai bien aimé ce bouquin qui, sur certains plans, m'a fait penser au "Cercle Littéraire des Amateurs d'Épluchures de Patates". Sans doute à cause de ce petit côté anglais de l'écriture et de cette façon d'être toute en politesse qu'ont les anglais comme s'ils s'excusaient constamment de simplement d'exister. Vertu totalement absente, cela va de soi, de tout roman écrit par un français.
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un pélerin du XXI iéme siécle, qui marche comme s'il n'avait attendu que cela depuis plus de vingt ans. marcher pour se retrouver, pour retrouver ceux qu'il aime, pour se comprendre et les comprendre et pour partager. un joli livre
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Pourquoi j'ai acheté ce livre? Pour le titre bien entendu qui m'a tout de suite attiré.
C'est un long voyage que va entreprendre Harold Fry. Un beau voyage spirituel qui sera quelques fois détourné pour d'autres profits par d'autres personnes.
Le personnage est tellement attachant de gentillesse. Durant son voyage, il se délestera de blessures profondes et en recevra d'autres en échange. C'est aussi ça le partage entre êtres humains.
Je dois avouer que ce livre m'a donné envie de partir marcher quelques jours, pour me retrouver avec mes pensées. Harold a réussi à me transmettre un peu de sa volonté.
Je pense que tout le monde peut être touché par cette histoire car nous avons tous un passé plus ou moins long derrière nous, avec des regrets, des choses qu'on aurai aimé faire différemment.
Cependant, j'ai commencé à lâcher prise en milieu de roman où j'ai trouvé que l'histoire perdait un peu de dynamisme, je dirai pendant une cinquantaine de pages.
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Harold Fry, la soixantaine, récemment retraité, reçoit un matin une lettre.
Queenie, une ancienne collègue de travail, dont il n'a plus eu de nouvelles depuis vingt ans, lui annonce qu'elle est en train de mourir d'un cancer.
C'est le choc pour Harold. Il est bouleversé.
Il se dépêche de lui écrire un petit mot en retour et sort rapidement de chez lui pour aller le poster. Il a compris que le temps presse. Il sait qu'il est redevable envers Queenie, qu'il ne l'a jamais remerciée pour quelque chose que le lecteur apprendra par la suite.
Ses pieds le portent jusqu'à la boîte aux lettres, il hésite, ne poste pas sa lettre. Il continue de marcher...


Il vit tout au sud de l'Angleterre, elle, près de mille kilomètres au nord, peu importe. Il se persuade que tant qu'il marchera, Queenie restera en vie. Qu'elle ne peut que l'attendre. Sans même retourner chez lui, il prend donc la route, à pied, avec juste quelques sous en poche
Lui qui n'est jamais allé à pied plus loin que l'endroit où était garé sa voiture !
Il est décidé à racheter son passé. Passé que l'on découvre petit à petit, la route étant propice à la remontée des souvenirs en mémoire.
Un périple qui prend figure de pèlerinage intime !

En effet, les premiers jours et premières semaines de marche sont une révélation pour Harold. Il éprouve un sentiment de liberté et d'exaltation qu'il n'avait encore jamais ressenti. Pour la première fois de sa vie également, il prend conscience du paysage, de la nature autour de lui.

Sur la route, il rencontre des gens, échange avec eux, sans jamais les juger, quelle que soit leur histoire.

C'est une rencontre avec lui-même qui s'opère également. Il pense beaucoup à sa femme, Maureen et à leur fils, David. Il revoit, revit et comprend certains événements de son passé, comme s'ils venaient de se produire.

Cette marche va non seulement libérer Harold de son passé mais aussi être l'origine d'un rapprochement inespéré avec Maureen, son épouse, qu'il pensait avoir perdue depuis vingt ans.
La fin est belle. Réaliste, dure, mais belle, et émouvante.
J'aime ne pas être déçue par la fin des livres.

Le petit bémol ? Quelques longueurs dans ce long voyage. Heureusement que les souvenirs d'Harold ponctuent régulièrement le récit et tiennent le lecteur en haleine.
Je n'étais pas conquise d'avance avant de commencer cette lecture (le retraité, le sujet un peu loufoque de prime abord...), j'ai bien fait de me laisser tenter.

Une sorte de road-movie initiatique, mais sans la voiture !
Une histoire originale et touchante.
Lien : http://linecesurinternet.blo..
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Globalement ce livre se lit vite, même s'il y a des hauts et des bas.
Je ne me sus pas trop reconnue dans les personnages, mais je reconnais comme eux le moment et la nécessité de lâcher prise, de ne plus juger autrui et d'agir uniquement pour soi, motivé par soi-même (même quand c'est dans l'idée de guérir quelqu'un d'autre, c'est bien soi qu'on guérit), malgré le fait d'être perpétuellement jugé. C'est difficile, mais c'est possible.
Ca se gâte par contre vers la page 300 et l'arrivée des disciples, là ça a commencé à devenir un peu lourd pour moi, mais je suis arrivée au bout.
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Harold Fry reçoit une lettre de Queenie Hennessy.Il décide d'aller poster sa réponse mais arrivé à la boîte il se dit qu'il pourrait aller la porter plus loin, puis encore plus loin ... et alors ce retraité anglais entame un véritable pèlerinage une sorte de chemin de croix .
En effet, Harold effectue près de mille kilomètres à pied, mais il fait aussi un pèlerinage dans son passé. La route est impitoyable, le marcheur qui n'a jamais rien fait de sa vie, souffre de cet effort physique: écorché, courbatu, épuisé. Ses chaussures bateau qu'il avait aux pieds l'accompagneront du sud au nord de l'Angleterre.
Les blessures physiques font ressurgir les lâchetés, les trahisons et les secrets.
«Harold songea à tout ce qu'il avait laissé passer au cours de son existence. Des sourires. Des coups à boire. Les gens qu'il avait croisés mille fois sur le parking de la brasserie ou dans la rue, sans même lever la tête.»
On avance avec lui dans son parcours intérieur et sa foi :«Je vais marcher et elle va vivre. Je vais la sauver. »
 «Dites-lui qu'Harold Fry est en route. Elle a simplement à m'attendre. Parce que je vais la sauver, voyez-vous.»
Beaucoup d'espoir dans ce roman: tout peut arriver dans la vie !
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Ce livre était dans ma PAL depuis de nombreux mois, je pense même plusieurs années, et si Lizouzou ne l'avait pas choisi dans le cadre de notre challenge Livra'deux pour Pal'Addict, il y serait certainement encore. Ça aurait été dommage,car si je ne peux pas dire que j'ai adoré ce bouquin, puisque ça serait mentir, j'y ai tout de même trouvé un certain plaisir.

Harold Fry est un retraité qui mène une vie tranquille et monotone avec sa femme (très autoritaire) dans sa maison de quartier. Il y vit depuis de nombreuses années, et rien ne semblait pouvoir perturber sa petite routine. Mais voilà, un beau matin, une lettre va arriver et venir tout chambouler. Harold va se sentir très perturbé par cela, et il décide d'y répondre maladroitement. Quand il s'en va pour la poster, il va se mettre à réfléchir, et décide sans l'avoir prémédité, de marcher, et de ne plus s'arrêter. La réponse à sa lettre, il ne la postera pas, il va la remettre en main propre à sa destinataire, mais voilà, il ne s'agit pas d'une simple petite marche, mais plutôt d'un véritable pèlerinage d'environ mille kilomètres à travers l'Angleterre.

La longue route d'Harold va alors se transformer en une sorte de quête. Durant son pénible trajet, parsemé d'embûches, Harold va mener une réflexion sur lui même, sur son passé, tout y passe, son enfance, son mariage, son fils. Il rencontrera certaines personnes qui a un moment ou à un autre, lui procureront un petit encouragement, parfois par un simple geste, ou une simple parole.

Certains passages sont émouvants, mais voilà, il y a aussi énormément de longueurs, qui parfois m'ont lassée. En fait, pour moi c'est le gros bémol du livre, et c'est dommage, mais heureusement, à chaque fois, un événement, ou une rencontre parvenait à relancer mon intérêt pour ce roman.

En résumé, je dirais que ma lecture fut très inégale, entre les moments émouvants, et souriants, il y a eu également beaucoup de lassitude, c'est dommage. Ça reste une belle découverte tout de même.

Ce roman a été publié aux Editions XO en 2012.
Lien : http://milleetunepages.com/2..
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Il n'est jamais trop tard... Ce pourrait être la morale de ce joli petit roman au charme tout britannique qui se lit d'une traite. Une simple lettre, et voila le lecteur embarqué dans cette traversée impromptue de l'Angleterre. Lorsque la lettre arrive chez Harold Fry et sa femme Maureen, jeunes retraités dans un petit village tranquille du sud du pays, ces deux là sont bien loin d'imaginer ce qu'elle va provoquer. Il s'agit d'une lettre d'adieu, la lettre d'une mourante, envoyée par une ancienne collègue de travail d'Harold et dont il n'a plus de nouvelles depuis vingt ans. Alors qu'il est en route pour poster sa réponse, Harold dépasse les boîtes aux lettres les unes après les autres et prend la direction de l'hôpital où réside celle qu'il considérait comme une amie et qui se trouve à près de mille kilomètres de lui, à l'autre bout du pays, tout près de la frontière écossaise. Harold est loin d'être un sportif et son équipement est plutôt inadapté (chemise, cravate, chaussures bateau)... Son voyage sera un long périple physique mais surtout mental et sentimental. Il se dépouillera de ce qu'il croyait indispensable pour retrouver des sensations perdues. Il fera face au drame qui, vingt ans auparavant a plongé son couple dans une cohabitation mutique et hostile. Il revisitera son enfance, ses manques. Et surtout, il s'ouvrira aux autres grâce aux rencontres avec des personnages gentiment illuminés, des paumés en manque d'affection ou de repères.
C'est drôle, c'est tendre. On referme le livre ravi de laisser Harold bien plus épanoui qu'au départ. Et une nouvelle fois convaincu des bienfaits de la marche sur l'esprit.
Lien : http://motspourmots.over-blo..
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Brave type, cet Harold Fry, mais il en trimballe des valises !
A commencer par son enfance pour le moins perturbée et qui a probablement semé les stigmates de ses difficultés affectives futures…
Toujours est-il qu'il part un jour sur les routes du Royaume-Uni après avoir reçu le message d'une vieille amie mourante auprès de qui il voudrait se racheter : 800km à pied en chaussures bateau, chemise-cravate, et les mains dans les poches… ça va pas être simple !
Jolie fable moderne et sympathique qui aborde pêle-mêle les souffrances de l'enfance, les difficultés de communication, les problèmes de couple, le pardon ou les méfaits de la médiatisation à outrance, l'histoire d'Harold pêche cependant par son coté répétitif et maladroit. Si la première partie se lit bien, la seconde patauge et peine à trouver un dénouement crédible… mais bon, ça reste une lecture pas désagréable.
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Harold Fry, retraité depuis peu, reçoit une lettre d'adieu de Queenie une ancienne collègue en phase terminale de cancer. Bouleversé, il décide dans un premier temps de lui renvoyer un message mais arrivé devant la boite aux lettres il ressent la nécessité d'aller la rejoindre tout de suite. Sans même avoir fait de sac ni prévenu son épouse il prend la route et va commencer un véritable pèlerinage riche en rencontres qui le replongera dans ses souvenirs et le confrontera à ses douleurs les plus profondes.
Harold est intimement convaincu qu'il peut sauver Queenie en marchant, mais est ce le seul but de ce voyage?
Un voyage un peu long à mon goût même si j'ai trouvé ce roman plutôt agréable. J'ai surtout aimé la fin du livre qui, je crois, lui a donné une grande partie de son intérêt.
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