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Citations sur Une enquête de Francesca Cahill, tome 1 : Un odieux cha.. (4)

Les mots sont faciles à prononcer. Mais ensuite, on ne peut plus ni les changer ni les effacer.
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— Je... j'espère que je ne vous dérange pas.
Elle avait tout oublié du discours qu'elle avait si soigneusement préparé, et sa nervosité allait croissant. Elle jeta un regard à sa gauche, et aperçut un petit salon avec un piano et des meubles victoriens, puis à sa droite, là où s'ouvrait une salle à manger intime. Il devait y avoir deux ou trois chambres à l'étage, supposa-t-elle.
— Comment pourriez-vous me déranger ?
Il souriait à peine et son accent texan était un peu plus prononcé que de coutume. D'une douceur de miel. Presque hypnotisant.
— Il n'est guère courant de se présenter chez un gentleman à cette heure matinale, débita-t-elle d'une traite.
— Il n'y a rien de courant chez vous, Francesca.
Il la fixait sans ciller, et son léger sourire n'avait pas disparu.
— Vous m'apportez un nouvel indice ? hasarda-t-il.
Elle se répéta sa phrase précédente, essayant d'en décrypter le sens. Devait-elle y voir un compliment?
— Malheureusement non, répondit-elle avec un temps de retard.
— Je suis déçu.
Elle battit des paupières. Quelque chose n'allait pas...
Il se décida enfin à s'approcher d'elle.
Elle ne parvenait pas à quitter son visage des yeux. Elle était à présent si tendue qu'elle respirait avec difficulté. Il sourit davantage, révélant des fossettes, puis soudain il fut près d'elle et tendit les mains.
Elle sentit ses genoux se dérober sous elle, mais il la retint par les épaules, et, l'espace d'un instant, elle se retrouva dans ses bras. Toutes sortes de pensées folles se bousculaient dans sa tête.
— Francesca...
Elle leva les yeux vers lui.
— Oui ? fit-elle d'une voix étranglée.
— J'essaie de prendre votre manteau.
Elle comprit tout à coup qu'il voulait simplement la débarrasser de son vêtement pour le remettre à Peter dont elle avait complètement oublié la présence. Elle sursauta et, rougissante, se hâta de se dévêtir. Alors qu'elle ôtait son chapeau, deux longues épingles à cheveux s'échappèrent de son chignon, et tombèrent sur le sol. Comme tous deux se penchaient pour les ramasser, leurs mains se rencontrèrent.
Elle se redressa d'un bond.
Il récupéra les épingles et les tendit à Peter, qui s'éclipsa aussitôt.
Francesca se sentait aussi mûre qu'une gamine de douze ans...


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Pourquoi sa mère lui faisait-elle un coup pareil? Pourquoi ne comprenait-elle pas qu'elle avait mieux à faire que de rencontrer des jeunes gens qui s'attendaient qu'elle se montre réservée, coquette, et se moquaient de savoir si elle avait un cerveau? Pourquoi les hommes avaient-ils peur d'avoir une conversation intelligente avec une femme?
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- Si belle, si intelligente, si vibrante, si déterminée... et si fichtrement gentille et dévouée ! Mais je vous l'ai déjà dit, n'est-ce pas ?

Il leva encore une fois son verre dans sa direction.

Elle ne pouvait le quitter des yeux.

- Comment un homme pourrait-il résister ? Conclut-il.
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