Une vieille légende urbaine dit que les murs ont des oreilles, mais celui face auquel je me positionne semble sourd et muet.
Apprendre à gérer la mort n'est pas une discipline que l'on nous inculque à l'école.
Parfois il est difficile d'accepter que certaines plaies ne guérissent jamais et de passer à autre chose.
Je fais un majestueux doigt d'honneur à mes complexes.
Chaque nouveau livre commence par une première page.
Mais les aléas de la vie se foutent du mérite, et les catastrophes nous tombent sur la tête au gré du hasard.
Mais à trop vouloir secourir les gens que l'on aime, ne risque-t-on pas de les enfermer dans une prison dorée ? Si j'avais été présente pour mon mari à chaque étape de son combat contre la maladie, serais-je la loque que je suis aujourd'hui ?