Je ne sais pour quelle mystérieuse raison j'ai attribué en son temps deux étoiles à
lambeaux, ce ne devait pas être le moment. Il faudra que je le relise pour réviser ma copie. Mais une sympathique babeliaute m'a amené à revoir mon point de vue sur
Charles Juliet et m'a proposé cette lecture qui fut une belle découverte.
Que serions-nous sans nos blessures nous dit-il dans ce journal ? Il est vrai qu'il a eu sa dose, mais son parcours de vie nous invite, non pas à rejeter notre passé car il est constitutif de notre identité mais à le tenir à distance. Travailler sur soi pour dépasser les traumatismes de l'enfance, se libérer de ce qui nous enferme et grandir de cette expérience est la leçon que je tire de cet ouvrage. A travers de nombreux portraits, d'artistes, de gens de la rue croisés brièvement, en nous faisant partager ses lectures, l'auteur nous invite à la vie, à la culture, à la simplicité dans l'écriture.
J'ai découvert un auteur très attachant, empreint d'humilité, il m'a donné envie de lire ou de relire Camus, Mauriac ou Krishnamurti.
La vie n'est pas un long fleuve tranquille et il faut du temps pour devenir jeune nous dit-il paraphrasant Picasso et surtout je retiens cette belle phrase : il ne faut jamais demander son chemin à quelqu'un qui le connaitrait, on pourrait ne pas s'égarer.
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