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Citations sur Prends-moi contre toi (6)

Parce que, dans la vie, tout est question de choix...
Et que, parfois, les choix s'imposent d'eux-mêmes à nous.
Parce que, comme l'a dit Jean-Paul Sartre,
nous sommes nos choix.
Parce que, moi, j'ai fait le choix de t'aimer...
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- Tu as de la chance. C'est un gentleman.
"Gentleman"?! Ce n'est pas le mot que j'aurais choisi, "énigmatique" ou "lunatique" seraient plus adéquats. "Con", à la rigueur...
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Chouette! Trop cool! Démentiel!
Là, je suis à court d'adjectifs ironiques pour qualifier ma joie démesurée à l'idée de passer une journée entière avec mon envahissante de mère. Pire encore, j'aurais presque envie de finir comme le pain perdu. Carbonisée.
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L'eau ruisselle sur mon visage tandis que je continue de marcher, l'air renfrogné.
- Tu veux que je te ramène? me propose-t-il.
- Non, merci, c'est bon, réponds-je.
Je prends soin de ne pas le regarder - ou plutôt j'essaie - et de rester concentrée sur mon objectif : rentrer chez moi.
- Leemon, tu vas être malade à crever. Laisse-moi te ramener.
- Ça va, je te dis! m'énervé-je, tremblante.
Tout à coup, la voiture s'arrête. Jake en sort rapidement, s'approchant de moi tellement vite que je n'ai pas le temps de réagir. Sans un mot et les sourcils froncés, il ouvre la portière côté passager.
- Monte, grogne-t-il.
[...]
Mon refus l'a mis en rogne, mais je n'avais pas envie d'accepter son aide. Pas envie de lui faire plaisir.
- Tu dis toujours non à tout? demande-t-il tout à coup, les yeux fixés sur la route.
- Et toi, tu fais souvent monter les filles de force dans ton pick-up? le provoqué-je.
- Arrête!
- Quoi?
- Ça!
- Et qu'est-ce que je risque si je n'arrête pas? Ça te pose problème qu'une femme s'affirme? Ou pire encore, te contredise? insisté-je.
Il appuie sur la pédale de frein, s'arrête et plonge son regard dans le mien. La tension entre nous est palpable. Le tonnerre gronde comme si le ciel voulait se calquer sur l'ambiance de l'habitacle.
Un courant électrique traverse mon corps. Cet homme m'attire en cet instant précis. Avec son air contrarié, il est encore plus beau.
Mon corps appelle le sien dans un cri silencieux et sensuel que moi seule peux entendre. Je frissonne, de froid ou de désir... Il décroche sa ceinture et s'approche de moi. J'ai l'impression de voir la scène au ralenti, alors que mon coeur s'est mis à battre plus fort.
Il passe sa main autour de ma taille et m'attire à lui. J'ai chaud, bien trop chaud, dans ses bras forts. Son odeur m'enivre et mes yeux ne peuvent quitter les siens.
- Tu ne t'arrêtes jamais de parler...
À peine sa phrase terminée, il plonge sur mes lèvres violemment.
Son baiser est à la fois brutal et empli de tendresse. C'est un mélange doux-amer de désir et de frustration. Comme lorsque l'on rêve du dessert avant même d'avoir regardé la carte.
[...]
L'orage gronde de nouveau, nous faisant sursauter tous les deux.
Il se détache de moi, me laissant haletante. Il passe une main dans mes cheveux mouillés, faisant glisser quelques gouttes le long de mon cou. Je suis incapable de le lâcher des yeux.
- Tu es arrivée, dit-il d'une voix rauque, emplie de désir, mais rompant malgré tout le charme entre nous.
Je regarde autour de moi et constate qu'en effet il s'est garé devant chez moi.
- Merci, murmuré-je, soudainement intimidée.
- Pour quoi?
- Pour m'avoir raccompagnée et aussi pour m'avoir fait taire.
- C'est fou ce qu'une petite peste qui jacte et vous provoque peut être excitante, réplique-t-il avec un sourire malicieux.
- C'est fou ce qu'un con arrogant peut changer en un quart de seconde...
- Et si ce n'était qu'une façade? m'interroge-t-il, l'air sérieux tout à coup, tandis que j'ouvre la portière.
- Alors dans ce cas... commencé-je en descendant de la voiture, il se pourrait bien que je me mette à apprécier le voleur de dentelle que tu es.
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- Il fallait me prévenir, hier...
- De quoi? demande-t-il sèchement.
- Qu'en plus d'être un voleur de petites culottes, vous étiez un con, chef!
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Tout le monde a sa madeleine de Proust dans la vie. Moi, c’est goûter mes pâtisseries avec un bon thé devant un épisode d’une série. Bien sûr, il m’arrive de changer mes habitudes. Pour des hommes de passage et des relations de courte durée. Mais j’ai pour philosophie de ne pas me laisser encombrer par des jules. C’est trop de contraintes, trop de temps – et le temps, je n’en ai pas assez. Après, on tombe vite dans les emmerdes, et je veux éviter à tout prix de me transformer en ce cliché de la femme qui plaque tout pour un mec. Hors de question.

Aussi séduisant qu’il soit, il impose ses limites, moi les miennes. Jamais un homme ne m’a traitée de la sorte et ce n’est pas maintenant que ça va commencer.

Je suis de celles qui se battent pour ce qu’elles veulent, ce qu’elles aiment, pour leurs rêves, mais pas pour un homme.

Il veut jouer, alors jouons. Que la partie commence. Mais il faut qu’il sache une chose : je n’aime pas perdre.

Il s’approche de moi, me faisant reculer par sa carrure imposante. Je suis stoppée contre le plan de travail. Mon dos heurte l’inox et je me retrouve face à lui, son corps à quelques centimètres du mien. Une étrange chaleur me submerge, sûrement due à la déstabilisation causée par le mensonge. J’ai chaud et mes mains sont moites.

Je m’éloigne rapidement, mais rien à faire, je sens son regard sur moi et ça me perturbe autant que ça m’agace. Bien décidée à lui faire comprendre qu’il faut qu’il cesse, je me retourne pour le prendre en flagrant délit de matage. Il ne baisse pas les yeux, au contraire, il me fixe, rendant l’instant encore plus bizarre.

La chanson touche à sa fin, nos corps restent collés l’un à l’autre. Lorsque les dernières notes se font entendre, la tension est palpable entre nous. Nos têtes glissent l’une contre l’autre. À cette seconde précise, mes yeux se ferment et l’envie qu’il pose ses lèvres sur les miennes me brûle le ventre. Aussi inattendu qu’ardent, le désir irradie dans tout mon être.

Je me retourne et passe la porte, tout sourire, fière de moi. Il est hors de question de me laisser marcher sur les pieds. Je dirige ma vie comme bon me semble. Qui joue avec Leemon, risque gros. Il l’aura appris à ses dépens. Résultat du match : Leemon – 1 et Jake abandon par K.-O.

Le trouble n’est pas dans ma nature, pourtant tout chez lui est déroutant. Tantôt affable, tantôt agaçant… Sa personnalité est multiple et complexe. Trop complexe pour une fille comme moi, sans attaches et sans sentiments.

Un magnétisme incontrôlable m’attire vers lui tel un aimant. Je n’ai jamais ressenti ça de toute ma vie. Mon cœur pulse dans mes oreilles dans un rythme effréné de battements. C’est intense, doux et fragile à la fois. Un équilibre imperceptible entre deux êtres.


Une silhouette monte et descend au rythme du trot du cheval. Je n’ai pas besoin de m’approcher pour savoir qui c’est. Je l’ai regardée tant de fois plus jeune que ces images me projettent immédiatement des années en arrière comme dans une machine à remonter le temps.

Son sourire a quelque chose d’unique. Je l’avais déjà remarqué lors de notre première rencontre, lorsqu’elle a mangé cette fameuse cerise, et il avait fait battre mon cœur de gosse. Son regard aussi… Vingt ans plus tard, ils ont visiblement toujours le même effet.

En cet instant, je paierais cher pour avoir dix ans de moins. Pour ne jamais être parti, pour ne jamais être allé en Italie ni même à Miami. Je voudrais juste revenir en arrière et être avec la fille qui me plaisait. Peut-être que si j’étais plus jeune, j’aurais encore une chance de la rendre heureuse. Je donnerais cher pour prolonger la complicité qui se tisse entre nous et profiter de son regard doux et rieur.

Il s’approche d’elle, le regard charmeur, et au moment où je pensais qu’il allait lui faire une simple bise, il l’embrasse à pleine bouche. Là, juste sous mon nez, sans aucune pudeur. Comme pour me montrer qu’elle lui appartient. Mon sang ne fait qu’un tour. Cette vision m’est insupportable. J’ai l’impression qu’on me vole quelque chose, alors qu’en réalité, je ne l’ai jamais eu.

Mon corps s’enflamme à la réaction du sien. L’alchimie se produit à nouveau. C’est à la fois chimique et physique. C’est comme exécuter une recette à la perfection. Tout mon être brûle de la sentir de nouveau contre moi, de la goûter et de la toucher.

Il y a vingt ans, cette fille m’a fait tourner la tête par son regard perçant et son sourire innocent. Les années passant, elle m’a fait craquer avec son rire, sa dextérité, sa décontraction, sa capacité à être à l’aise dans son corps. Et aujourd’hui, elle provoque en moi un tas d’émotions que je ne devrais pas ressentir. Son attitude, ses airs de défi, même involontaires, sont en train de me faire perdre la raison. Elle m’obsède, je pense à elle tout le temps. J’aimerais que ce soit insignifiant, pourtant je dois me rendre à la raison. J’aime passer du temps avec elle et je ne m’en priverais pour rien au monde. J’ai attendu toute mon adolescence les moments que nous sommes en train de vivre et je me demande encore comment j’ai pu rester dans l’ombre toutes ces années. Lorsqu’elle sort, un léger sourire flotte sur mes lèvres. Parce que je viens d’assouvir un de mes fantasmes de jeune garçon, fou amoureux d’une fille inaccessible. Et non seulement je l’ai embrassée, mais c’était mieux que tout ce que j’avais pu imaginer.

Parfois, le plus beau n’est pas forcément le meilleur. En pâtisserie, généralement ce qui est beau est souvent bon. Sauf pour les cupcakes. Avec eux, c’est toujours la surprise. T’en choisis un, il est mignon, mais quand tu le goûtes, pouah, il est infâme.

Pourquoi se faire souffrir quand on peut avoir le plaisir sans la contrainte ? Je veux dire… Est-ce que ça vaut la peine de s’investir autant dans quelque chose qui, de toute façon, est voué à l’échec ?

Dans la vie, on se pose un tas de questions. Et celle-ci n’est pas la moins importante, loin de là : est-ce que j’ai choisi la bonne personne ? Mais, en fait, ce n’est pas vraiment un choix, ce n’est pas vraiment une décision. Ça s’impose à nous. On ne décide pas qui aimer, on décide seulement comment aimer. Nous tombons amoureux par chance et nous restons amoureux parce que nous faisons ce qu’il faut pour le rester. L’amour, c’est se regarder en souriant, se taire quand c’est nécessaire. Dans les silences éloquents de deux personnes qui s’aiment, circulent souvent des mots qu’elles seules peuvent entendre. S’aimer, c’est s’adapter sans cesse à l’autre, vibrer, surprendre, partager… Je ne crois pas en l’amour éternel, mais je crois au partage, à la tendresse… Il faut du temps et de la patience.

Elle est toute à moi. Je ne pourrais pas plus la posséder qu’en cet instant. Mon cœur bat au triple galop. J’ai rêvé de ce moment un milliard de fois et aucun de mes rêves n’était à la hauteur de ce que je suis en train de vivre.

Ce n’est pas uniquement physique. Ça va au-delà. La complémentarité de deux êtres qui s’accrochent l’un à l’autre comme si leur vie en dépendait.

La culpabilité et le manque me taraudent. Je l’ai fait fuir. Non parce qu’il m’a menti, ça non, ce n’était que le prétexte. Je l’ai fait fuir parce que j’avais peur. Peur d’aimer.

– Un jour, j’ai fait un deal avec un homme. Je ne croyais pas en l’amour. Cet homme m’a dit que je n’avais pas trouvé la bonne personne. Je lui ai répondu que si un jour je changeais d’avis, je lui donnerais ma recette de tarte au citron. Alors voilà, j’ai changé d’avis. Tu avais raison, j’ai trouvé l’homme qui me correspond. Donc, comme convenu, je suis là pour te donner ma recette.

– L’homme qui t’a fait changer d’avis sur l’amour. C’est qui ?
– Toi…

– Tu m’as totalement désarmé. Et maintenant, tu es là, et tu me désarmes encore…
– Tant que je ne te tue pas… tout va bien.
– Tu l’as fait, quand tu m’as demandé de partir.
– Mais je suis revenue te chercher, alors ça ne compte pas…
– Ça valait la peine de mourir alors.

Ma peur se fait la malle aussi vite qu’elle est venue. Peu importent les complications, on trouvera une solution. On trouvera car… c’est lui. Et il m’est impossible d’effacer ce que je ressens. Il est la cerise sur mon gâteau.

Le bonheur prend le pas sur la peur. Ma colère s’envole. Il sera là, près de moi, et cette idée est apaisante. J’ai l’impression d’avoir trouvé mon équilibre, mon évidence.
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