Mes Objectifs gays

Jay Collier vit à Riverton dans l'État de Washington avec son père Rick, mécanicien et sa mère, Tami, directrice de supermarché, celle-ci a une promotion et devient directrice régionale des magasins Fresh savings des États de Washington et Oregon. Il quitte donc sans regret Riverton mais y laisse tout de même sa meilleure amie, Lu bien que celle-ci l'ait négligé pendant l'été car elle était amoureuse de Chip. Jay déménage à Seattle et ses parents s'installent à Capitole Hill, le quartier gay. Au lycée, il rencontre Albert Huang dont il tombe éperdument amoureux. Il devient immédiatement ami avec Max Knudson qui devient son guide de vie gay. Max lui permet de rencontrer Tony avec lequel Jay va avoir sa première expérience sexuelle bien qu'il attende avec impatience d'en vivre d'autres avec Albert. Jay néglige Lu, il ment à Albert…


Jason June est un jeune auteur américain gender fluide et gay qui a vécu dans l'est de l'Etat de Washington avant de déménager à Seattle. Il y a rencontré la communauté LGBTQIA+ et notamment des écrivains queer qui l'ont soutenu dans sa démarche d'écriture.


Il s'agit donc d'un roman personnel de Jason June dans lequel il témoigne de la vie queer à travers deux personnages, le héros principal, Jay qui peut enfin vivre sa sexualité gay librement et Max qui témoigne de son identité de genre fluide en s'appropriant les codes vestimentaires habituellement réservés aux femmes. Il n'y a aucune recherche littéraire mais davantage le récit d'un jeune adulte soudainement bouleversé par ses pulsions sexuelles et enchaînant les expériences sexuelles. La langue est extrêmement relâchée, le ton souvent même vulgaire. de ce fait, le récit s'éloigne beaucoup du roman d'apprentissage attendu en littérature de jeunesse. Enfin, le narrateur adulte intervient à de nombreuses reprises, ce qui gâche de fait l'expérience sensible du héros. le jeu d'établissement par le héros de listes de voeux lasse quelque peu et rend le récit trop mécanique pour une intrigue quelque peu artificielle. Il y a le sexe mais il manque le coeur.