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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Un témoignage émouvant et criant de réalité sur un thème qu'on connait peu et pourtant une situation pas toujours facile à vivre : l'adoption. Mettant en jeu l'identité, les racines. Un beau récit très imagé permettant aux lecteurs de comprendre et de se plonger dans l'esprit de l'adopté. Il n'y a rien a dire, on apprend beaucoup et c'est très intéressant.
Cependant il y a des passages que j'ai moins aimé que d'autres. Les dessins en noirs et blancs, dont je ne suis pas fan habituellement, si ils ne sont pas exceptionnels en eux même mais ils sont tellement personnels qu'ils en sont touchants et réels. le mélange avec les photos des adoptés et du dossier d'adoption nous plonge un peu plus dans cette réalité.
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Ce troisième tome, tant convoité, a permis à Jung de clore son voyage intérieur par l'évocation de ses années de jeunesse, étudiant à l' Institut Saint-Luc, une école d'Art bruxelloise, de sa collocation avec Laurie, de son amitié avec Mohamed et de son goût prononcé pour le dessin. Et trois chapitres sur quatre sont consacrés à son retour au « Pays des matins calmes », retour tant attendu sur la terre de ses origines, qu'il effectue en 2011, à l'occasion de l'adaptation à l'écran de la bande dessinée. Jung a de rares moments de liberté lors de ce séjour en Corée du Sud, la caméra le suit partout pour mettre en boîte ces moments sensibles. Il poursuit sa quête identitaire où il se pose des questions sur son appartenance à ce pays où il est né mais dont il a été arraché très tôt.

« Est-ce que j'aurais appris à dessiner si je n'avais pas été abandonné ? Peut-être pas… le dessin a été pour moi une manière ludique d'exprimer mon intériorité, de combler un vide, parfois même un exutoire. Une sorte de thérapie, en fait… »

Né en 1965 en Corée, retrouvé errant dans la rues à la recherche de nourriture par un policier à l'âge de 5 ans, il fut adopté par une famille belge en 1971. Il lui a fallu quatre décennies pour partir à la recherches de ses racines. Mais revenir est loin d'être simple.

« Il m'aura fallu quarante ans pour y retourner. Quarante ans. "

Que va-t-il y trouver? Et comment sera-t-il perçu par les coréens? Parviendra-t-il à reconstituer le puzzle de son passé? Découvrira-t-il pourquoi il a été abandonné? Arrivera-t-il à réconcilier l'orphelin qu'il était avec l'homme qu'il est devenu?

« Vais-je pousser plus loin les recherches de mes parents biologiques, aller dans les archives de la police pour savoir s'ils sont réellement morts ? Il est probable que je n'y trouverai rien. D'ailleurs, ai-je vraiment envie de les retrouver ? Aucun père n'habite mon imaginaire… Quant à ma mère biologique, n'est-il pas plus confortable pour moi de continuer à la rêver ?«

[Nombreuses illustrations et citations -en couleur- sur mon blog https://blogapostrophe.wordpress.com/2021/03/07/couleur-de-peau-miel-tome-3-de-lee-yoo-jung/ ]

Acculturation ou appartenance retrouvée? Autant de thèmes abordés au cours de ce troisième volet très différent des autres même si le déracinement est toujours un thème central. Et l'humour est toujours de mise.

Jung nous offre un témoignage sensible et poignant sur la douleur du déracinement et de l'abandon.

Ce 3ème volet devait mettre fin à la trilogie mais j'ai lu qu'il existait un quatrième tome donc apparemment ça continue. Jung n'a pas fini de nous émouvoir.

[photo]
Lien : https://blogapostrophe.wordp..
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J'ai été plutôt déçue par ce dernier tome. Il est, je trouve, trop redondant par rapport à l'adaptation au cinéma et au tome 1 et au tome 2 (je vous invite vraiment à lire ou relire ces deux premiers tomes), avec des répétitions comme l'histoire de l'ulcère provoqué par un excès de tabasco. Certes, le dessin est toujours incisif, mais il n'approfondit pas la question de savoir s'il est « asiatique en Belgique » (successivement, au gré des vagues de touristes, Japonais, Chinois, etc.) ou étranger en Corée. de même, je trouve qu'il aborde de manière trop superficielle la question pourtant centrale de la quête de l'identité et surtout du mal-être qui a conduit nombre d'enfants adoptés, devenus adolescents ou adultes, à se suicider, ni sur la mort de sa soeur adoptive et elle aussi venue de Corée (accident? suicide?).
Lien : http://vdujardin.com/blog/ju..
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