Un conseil pour entrer dans ces lettres à une seule voix : éviter la Collection L'imaginaire de Gallimard. Il est à peine compréhensible qu'un éditeur sérieux puisse livrer aux lecteurs un tel document sans quasiment l'accompagner d'aucune présentation, ni mise en perspective, ni commentaires appropriés (alors que c'est chose faite dans d'autres ouvrages de la même collection). le texte est, il est vrai, une réédition d'une traduction ancienne d'A. Vialatte, revue rapidement en 1988, mais tout cela est aujourd'hui complètement insuffisant et dépassé. On se demande quel est l'intérêt de livrer dans un tel état un texte aussi particulier (puisque les réponses de Milena ont été perdues) sous sa forme brute inaccessible au non-spécialiste. Il eût fallu un réel travail critique, littéraire et historique, qui a manifestement échappé à l'éditeur. Résultat : beaucoup de choses vous échappent complètement, et l'on en ressort vaguement frustré. Quel gâchis !
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