Le voyage, c’est s’émerveiller d’un ordinaire différent du nôtre, il ouvre l’esprit.
Quand un enfant naît, il pleure, et pourtant la vie commence. Partir, c’est pleurer un peu, l’action demande à trancher un lien. Larguer les amarres, mais quel autre quai les reprendra ? La peur de l’inconnu est une chaîne difficile à briser, elle emprisonne bien des envies vagabondes
J’ai failli perdre la vie en voulant vivre mon rêve, mais elle était assurément perdue si je n’avais pas essayé. Essayer sera toujours une victoire. Vivre de souvenirs plutôt que de regrets.
On rentre difficilement d’un tel voyage parce que peu de personnes peuvent comprendre. Pour échanger ses impressions, il faut avoir vécu la même chose. Je me sens comme un extraterrestre tombé sur terre.
Je voyage pour vérifier mes rêves, a écrit Gérard de Nerval. Voilà un adage qui s’applique parfaitement au livre d’Alain et Corinne.