Une femme battante

C'est normal qu'un fils ait autant d'affection pour une mère, une mère qui lui a fait voir le jour, une mère qui l'a allaité et qui l'a fait grandir jusqu'à ce qu'on dise de lui : "Vous êtes un homme mûr."
Elle mérite qu'on la remercie et qu'on pose une couronne de fleurs sur sa tête.

C'est ça l'amour, faire des efforts pour satisfaire l'autre, en améliorant ses défauts.

Il décèle en moi une femme battante, dotée d’un esprit ouvert, des qualités qu’il apprécie particulièrement.

Peut-être que le destin a voulu que je ne rencontre personne avant lui, que je l'attende sagement.

Je suppose que Tiphanie, ma rivale me déjoue une intrigue, la situation est périlleuse, mais je ne panique pas. Je préfère bouquiner plutôt que de perdre mon temps à des riens.

Si la fois dernière, je n’ai pas pu pénétrer au Morning palace, aujourd’hui, parée d’une superbe robe de soirée, je foule avec éclat le hall d’entrée de l’hôtel Del Marinia.

Nous portons toutes les trois la même tenue, confectionnée par une grande maison de couture nommée Chanel.
Ce sont des robes grises, droites, longues, en soierie drapée, ornées de pierreries argentées, dans un style un brin années folles, bien ajustées au corps, avec des manches qu’on a relâchées pour signifier « j’en ai marre », « cassez-vous »

J'ai envie de chanter pour les gens souffrants, les gens en désespoir, et aussi pour mon propre épanouissement.

Mes collègues me voient rouler comme une boule de pétanque.

Extrait de "Une femme battante".
En descendant de l’avion, la panique se lit encore sur mon visage. J’ai beau le cacher, mais il n’y a rien à faire : j’ai les lèvres sèches, les yeux électrisés, un teint pâle, sans oublier le poil qui se redresse sans cesse et les mains qui deviennent moites.