AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Ogusta


Second livre de la sélection de la rentrée littéraire. Juillet 2015.
A la vue de la première de couverture, j'ai pensé qu'il s'agissait d'un premier roman plutôt dirigé vers un public jeune. C'était complètement erroné. Les couleurs vives de cette couverture cachent en réalité un premier roman assez noir.
Au début, l'écriture un peu fragmentaire de l'auteur m'a déroutée, cependant ce style correspond tout à fait à l'histoire. Une jeune fille indienne, Isha, est coincée entre sa tante chez qui elle habite suite à la mort de sa mère et l'abandon de son père, sa propre difficulté à s'écarter des traditions sociales et familiales et son désir violent de liberté. Ce désir la conduit dans les bras d'un homme plus âgé qu'elle, étrange et amoureux de Delhi, un Delhi sombre et dissolu, comme lui, une ville où il entraine la jeune fille jusqu'à la folie.
Cette histoire d'amour passion sur un fond de destruction (drogues, alcool, vitesse) ne m'a pas émue. J'ignore pourquoi. Trop rapide peut-être. Au delà du récit, j'ai aimé découvrir des aspects étonnants et inconnus de l'Inde qui vole fréquemment la vedette à l'intrique. New-Delhi y semble déchirée entre traditions et modernisme, un modernisme hélas pas toujours flatteur, entre extrême richesse et mendicité. La condition de la femme en Inde est également évoquée notamment à travers la narratrice. La liberté qu'elle choisit ou subit (on ne sait pas vraiment au fond) ne me parait pas vraiment totale. Attention Spoiler. Elle tombe d'une prison à l'autre, on ne peut pas, je crois, considérer la drogue comme une libération. J'aurais préféré une autre morale.
Commenter  J’apprécie          40



Ont apprécié cette critique (4)voir plus




{* *}