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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Budapest, 1944. Esther Lévy doit prendre la fuite avec sa fille Lisa en raison des persécutions nazies contre les juifs et tout abandonner derrière elles, jusqu'à leur animal de compagnie. Elles trouvent refuge chez un paysan et sa femme à la campagne jusqu'à l'arrivée des Allemands. Esther doit alors se prostituer pour un soldat nazi. L'avancée des Russes les obligent à fuir de nouveau. Elles trouvent refuge chez un médecin qui se prend d'affection pour elles. La guerre se termine, les prisonniers rentrent peu à peu. Esther retrouvera t'elle son mari alors qu'elles sont parties sans laisser d'adresse ?
Cette BD en noir et blanc pour adultes sur la Seconde Guerre Mondiale et plus précisément la vie d'une mère et de sa fille fuyant les persécutions nazies, est surprenante. Les dessins assez simples renforcent bien l'atmosphère sombre de cette époque. Certaines scènes sont particulièrement émouvantes comme celles avec le chien. Cette BD se lit vite également.
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Seules contre tous n'est pas un titre réellement approprié. Autant le dire tout de suite, j'ai beaucoup apprécié ce témoignage réel de l'une des survivantes juives de la répression nazie qui sévissait partout en Europe. L'action se situe en Hongrie en 1944 où l'auteure qui avait trois ans au moment des faits se souvient du combat de sa mère pour sauvegarder sa vie. C'est vrai qu'il y avait la lâcheté des habitants qui soutenaient l'envahisseur en spoliant impunément les biens de cette communauté martyrisée.

Cependant, il y avait aussi ceux qui faisaient preuve d'humanité en les recueillant chez eux au péril de leur vie. Donc, on ne peut pas dire qu'elles étaient seules contre tous. Il y avait des hommes bons et des hommes mauvais dans chaque camp sans tomber dans de la démagogie à deux balles. Ainsi le soldat soviétique ne s'est pas comporté de façon admirable avec sa mère dans un épisode pour le moins glauque. Bref, le titre souligne un effet victimisation du plus mauvais effet. Pourtant, l'auteure a su faire la part des choses dans son oeuvre. C'est quand même bizarre ! L'éditeur lui a-t-il imposé cela ?

Ce témoignage est marquant car c'est du vécu. On ne verra pas les camps de concentration mais on sait qu'ils ne sont pas loin. On assiste à une véritable fuite qui aura des implications d'un point de vue familial. Fort heureusement, on en tirera quelque chose de très positif au final.
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D'un point de vue esthétique, cette BD est un coup de coeur. le trait est maitrisé, les dessins sont tantôt en noir et blanc tantôt en couleur selon l'époque racontée. Les dessins sont détaillés (architecture), dynamiques (vent, bombardements etc.) ou parfois simples laissant un sentiment d'inachevé (scène de violence).

Par contre, j'avoue avoir été moins emballée par le récit, car j'ai eu un arrière goût de déjà lu, le sentiment de lire le même récit que bien d'autres histoires du genre… Cela peut paraître déplacé mais c'est le sentiment que j'ai ressenti. de plus certains passages relèvent clairement plus de la fiction que de l'autobiographie (notamment les passages où le concierge dit derrière le dos de Miriam et sa mère "sales juives!"). J'ai apprécié ceci-dit toutes les remarques pertinentes de la petite Miriam sur Dieu, et je pense que c'est en grande partie ce qui l'a motivé à faire cette BD.

Il faut noter qu'elle a reçu le grand prix de la critique BD de l'ACBD (Association des critiques et journalistes de BD). Je lirai à l'occasion l'autre BD de cette dame, "lâcher prise", qui traite de "sa lutte pour passer outre ses vieilles blessures et sa haine de tout ce qui est allemand ".
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