Soudain, son environnement se mit à fondre vers le bas à une vitesse alarmante.
- S-stop ! S'écria Gôtarô.
L'homme supportait mal les manèges- la seule vue d'un grand huit suffisait à le faire tourner de l 'oeil.
Égayant les nuits d'automne sans jamais cesser
Ah quel plaisant concert que celui des insectes...
Kazu fredonner discrètement. Rin-rin, stridulaient les grillons comme pour lui répondre.
La calme nuit automnale s'étirait lentement...
Les gens ont toutes sortes de raisons de mentir.Certains le font pour se mettre en valeur,d'autres pour tromper leur monde .Si le mensonge peut parfois blesser,il arrive également qu'il sauve des des vies.Dans la plupart des cas,cependant menteurs regrettent d'y avoir eu recours
Le plus difficile dans la vie, est de vivre sans mentir.
* Les saisons se succèdent, inlassablement. La vie même connaît des hivers rudes. Mais à chaque hiver succède le printemps. Ici aussi le printemps était arrivé…
Les saisons se succèdent inlassablement.
La vie même connaît des hivers rudes.
Mais à chaque hiver succède le printemps.
Une expression sereine sur le visage, Kurata avait patiemment que la jeune femme ait fini de pleurer pour reprendre la parole :
- Si tu veux mon avis, cet enfant s'est efforcé de profiter de ces soixante-dix jours d'existence pour essayer de te rendre heureuse.
C'était là des mots gentils, prononcés avec conviction, sans la moindre hésitation.
- Alors, si tu continues à te morfondre comme ça, tous ces efforts n'auront servi qu'à ton malheur.
Ces paroles n'avaient pas pour but de la réconforter, mais de lui indiquer comment accepter ce malheureux événement qu'elle venait de traverser.
- Mais si tu retrouves à présent le bonheur, cet enfant aura mis ces soixante-dix jours à profit pour te rendre heureuse. Sa vie prendra alors tout son sens. C'est toi, et toi seule, qui pourras donner un sens à la vie de cet enfant. Voilà pourquoi tu dois absolument trouver le bonheur. Personne ne te le souhaite plus fort que lui...
Elle espérait voir la joie poindre sur son visage. Il s'agit là d'un sentiment naturel lorsque l'on fait un présent à quelqu'un. Et lorsque l'on sélectionne le cadeau en pensant aux goûts de la personne dans le but de lui faire plaisir, le temps passe en un éclair.
Le sarasara de la rivière qui coule, le vyûvyû du vent qui souffle, le shinshin de la neige qui tombe,le kankan du soleil qui brille : autant de mots servants à décrire le monde qui nous entoure.
- Le jour où tu es née, les cerisiers étaient en pleine floraison... Je me rappelle encore ce que j'ai ressenti au moment de te prendre pour la première foisdans mes bras ton petit corps tout rouge et tout recroquevillé.
...
- La seule vue de ton sourire faisait mon bonheur.
Il me suffisait de contempler ton visage endormi pour reprendre courage. Grâce à toi, j'étais le plus heureux des hommes. Personne au monde ne t'aimait plus fort que moi. Pour toi, j'aurais fait n'importe quoi...