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Critique de Moglug


Ce livre, publié pour la première fois en 1906, me laisse perplexe. Je l'ai ouvert pour son soi-disant érotisme, je l'ai maudit pour ses envolées lyriques inconsistantes sur le corps féminin, j'ai continué à le lire pour le doute qui s'intègre au récit et je l'ai terminé complètement chamboulée et mal à l'aise, consciente d'avoir été brillamment manipulée par l'auteur depuis le début.
Le lys et le serpent prend la forme d'un journal d'un jeune amoureux, ivre de désir, magnifiant l'acte sexuel dans des descriptions complètement éthérées et irréalistes. Progressivement, le lecteur prend conscience de la transformation du jeune naïf En ce sens, le lys et le serpent me renvoie à un autre ouvrage un peu plus récent sur le même sujet : Les séquestrés d'Yanette Delétang-Tardif (1945).
A vrai dire, cette lecture de Nikos Kazantzakis m'a été assez désagréable par le sujet abordé mais je suis bien forcée d'admettre la qualité littéraire et psychologique du récit.
Lu dans les éditions du Rocher et dans la traduction de Jacqueline Moatti-FIne, j'aimerais souligner la qualité de l'objet-livre et le raffinement dans le choix des motifs et couleurs de la couverture. La préface de Bernard Gestin est très utile pour une meilleure compréhension du livre, je recommanderais toutefois de la lire après le récit lui-même pour ne pas se voir dévoilée toute l'intrigue a priori. La courte biographie de Nikos Kazantzakis en fin d'ouvrage permet de resituer le récit dans son contexte : il s'agit du premier roman d'un auteur éminent par ailleurs et dont le parcours ne peut qu'inciter à découvrir le reste de son oeuvre.
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