Heureusement que la guerre est aussi terrible car sinon, nous ne l'aimerions que trop.
Connaître la défaite est une chose. Connaître la trahison en est une autre.
L'homme a de plus en plus tendance à s'attarder sur les défaites que sur les victoires éclatantes.
Au sein de l'Adeptus Astartes, nous ne pleurons pas nos camarades comme le font les hommes. Pour nous, le trépas est l'aboutissement de notre destinée. Nous avons été créés afin de détruire les ennemis de l'humanité, et lorsque nous mourrons, notre destinée est accomplie, notre objectif ultime est atteint. Il n'est pas de mission plus noble dans l'univers, de meilleure manière de mourir. Il nous manque peut-être la sagesse et l'esprit, la férocité implacable de ceux qui ont déjà connu la Paix de l'Empereur. A la différence des hommes, nous ne nous attardons pas sur leur mort, car nous savons qu'un jour nous les suivrons sur cette route plongée dans les ténèbres.
Le regret n'est pas le sentiment le plus stérile, c'est la colère, la colère envers la bêtise, le gâchis, envers la stupidité crasse de tant de personnes au sein de l'Imperium de l'Humanité.
Certaines montagnes valent d'être gravies, quelle que soit la solitude que nous éprouvons une fois arrivés au sommet.
Il les regarda un à un, dissimulant ses doutes en son fort intérieur. Un capitaine Ultramarine ne pouvait se permettre de manifester le moindre ou appréhension, sur son visage ou dans ses gestes - il ne pouvait pas se payer ce luxe. Galenus sentait le fardeau de le responsabilité peser sur ses épaules – pour ses frères, pour le chapitre. Tel était le sens du mot « commander ».
Voilà nos pires ennemis : ceux qui ont rejoint les Puissances de la Ruine, ceux qui ont abattu le grand édifice de l'Imperium de l'Humanité. Ils furent comme nous autrefois, et c'est pour cette raison que notre haine est infinie.