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Critique de jeandubus


Jusqu'à la folie.
Jesse Kellerman n'a pas de récurrences. Ce qui fait qu'on peut lire ses livres sans se soucier de chronologie, Il s'évite (et au lecteur aussi.. ) l'ennui de gloser sur la psychologie d'un personnage qui se transforme pour beaucoup ( et notamment dans les pays scandinaves) en « sparadraps de capitaine Haddock ».

Après « liaison fatale » qu'on a sans doute oubliée depuis presque trente ans, Eve Gones, succède à Glenn Close dans un registre encore plus hystérique et nous rend tous malades, Jonah le narrateur et nous qui lisons fébrilement cette descente en abyme qui ne peut trouver de fin convenue.

Au milieu du gué, on n'hésite à balancer le bouquin et la folle sous les rails du métro .
Et , satisfait d'avoir terminé on a encore le gout amère du harcèlement impossible auquel est soumis Jonah.

Comment naissent de telles intrigues dans la tête d'un romancier ? Jesse dit cyniquement qu'il remercie sa première inspiratrice, sa femme médecin.
A la place de cette dernière je flipperais un tout petit peu et je regarderais mon chat avec un oeil inquiet.

En tout cas ce livre est une toile d'araignée et si vous en commencez la lecture, ne faites pas trop de mouvements qui vous rendraient d'avantage prisonniers, ne dormez pas car la tueuse sadique réveille ses victimes avant de les bouffer.
Et si la fin vous parait absurde, estimez-vous contents qu'elle le soit.
Brrrrrrrrr.

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