AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de lagrande


On ne pourrait pas vraiment qualifier « Les visages » de « page turner » ou même de thriller. Ce n'est pas un polar enlevant, mais plutôt un roman d'ambiance qui distille son mystère tout doucement, page après page, mais qui réussi très bien à nous garder rivés à notre bouquin.

L'intrigue principale, qui se déroule de nos jours et est narrée par Ethan Muller, un riche héritier propriétaire d'une galerie d'art, est entrecoupée de retours dans l'historique familial des Muller. le mystère tourne autour d'un artiste disparu qui a laissé derrière lui une oeuvre magistrale, dont les pièces centrales représentent les visages d'enfants assassinés quarante ans plus tôt. Avec l'aide d'un policier à la retraite et de sa fille procureure, Muller part à la recherche de l'énigmatique Victor Cracke.

Au-delà du mystère soulevé par ces meurtres d'une autre époque qui ont finalement la possibilité d'être résolus, c'est surtout un drame humain qui nous est présenté, l'histoire d'un secret familial gardé pendant des décennies qui a alourdi la vie de nombreuses personnes. La conclusion, qui pourrait frustrer certains lecteurs à cause de son manque d'éclat, est pourtant la plus réaliste et logique que j'aie lu depuis longtemps.

Je suis tombée sous le charme du narrateur, un homme un peu perdu à la recherche de son identité, mais qui a une ironie que l'on adore. le fait qu'il s'adresse directement au lecteur comme s'il était l'auteur du bouquin aide à l'identification.

Un très bon roman! Ça donne envie de lire le deuxième opus de Jesse Kellerman, « Jusqu'à la folie ».
Commenter  J’apprécie          00







{* *}