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Citations sur L'Imitation de Jésus-Christ (116)

Contemplez les exemples des saints Pères, en qui reluisait la vraie perfection de la vie religieuse, et vous verrez combien peu est ce que nous faisons, et presque rien.
Hélas ! qu'est-ce que notre vie comparée à la leur ?
Les saints et les amis de Jésus-Christ ont servi Dieu dans la faim et dans la soif, dans le froid et dans la nudité, dans le travail et dans la fatigue, dans les veilles et dans les jeûnes, dans les prières et dans les saintes méditations, dans une infinité de persécutions et d'opprobres.
Oh ! que de pesantes tribulations ont souffertes les apôtres, les martyrs, les confesseurs, les vierges et tous ceux qui ont voulu suivre les traces de Jésus-Christ ! Ils ont haï leur âme en ce monde, pour la posséder dans l'éternité.
Oh ! quelle vie de renoncements et d'austérités, que celle des saints dans le désert ! quelles longues et dures tentations ils ont essuyées ! que de fois ils ont été tourmentés par l'ennemi ! que de fréquentes et ferventes prières ils ont offertes à Dieu ! quelles rigoureuses abstinences ils ont pratiquées ! quel zèle, quelle ardeur pour leur avancement spirituel ! quelle forte guerre contre leurs passions ! quelle intention pure et droite toujours dirigée vers Dieu !
Ils travaillaient pendant le jour, et passaient la nuit en prière; et même durant le travail, ils ne cessaient point de prier en esprit.
Tout leur temps avait un emploi utile. Les heures qu'ils donnaient à Dieu leur semblaient courtes, et ils trouvaient tant de douceur dans la contemplation, qu'ils en oubliaient les besoins du corps.
Ils renonçaient aux richesses, aux dignités, aux honneurs, à leurs amis, à leurs parents; ils ne voulaient rien du monde; ils prenaient à peine ce qui était nécessaire pour la vie; s'occuper du corps, même dans la nécessité, leur était une affliction.
Ils étaient pauvres des choses de la terre, mais ils étaient riches en grâce et en vertus.
Au-dehors tout leur manquait, mais Dieu les fortifiait au-dedans par sa grâce et par ses consolations. Ils étaient étrangers au monde, mais unis à Dieu et à ses amis familiers.
Ils se regardaient comme un pur néant, et le monde les méprisait; mais ils étaient chéris de Dieu, et précieux devant lui.
Ils vivaient dans une sincère humilité, dans une obéissance simple, dans la charité, dans la patience, et devenaient ainsi chaque jour plus parfaits et plus agréables à Dieu.
Ils ont été donnés en exemple à tous ceux qui professent la vraie religion, et ils doivent nous exciter plus à avancer dans la perfection, que la multitude des tièdes ne nous porte au relâchement.
Oh ! quelle ferveur en tous les religieux au commencement de leur sainte institution ! quelle ardeur pour la prière ! quelle émulation de vertu ! quelle sévère discipline ! que de soumission ils montraient tous pour la règle de leur fondateur !
Ce qui nous reste d'eux atteste encore la sainteté et la perfection de ces hommes qui, en combattant généreusement, foulèrent aux pieds le monde.
Aujourd'hui on compte pour beaucoup qu'un religieux ne viole point sa règle, et qu'il porte patiemment le joug dont il s'est chargé.
O tiédeur, ô négligence de notre état qui a si vite éteint parmi nous l'ancienne ferveur ! Maintenant tout fatigue notre lâcheté, jusqu'à nous rendre la vie ennuyeuse.
Plût à Dieu qu'après avoir vu tant d'exemples d'homme vraiment pieux, vous ne laissiez pas entièrement s'assoupir en vous le désir d'avancer dans la vertu !
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Vivez sur la terre comme un voyageur et un étranger à qui les choses du monde ne sont rien.
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J'ai coutume de visiter mes élus de deux manières : par la tentation et la consolation.
Et tous les jours, je leur donne deux leçons : l'une en les reprenant de leurs défauts, l'autre en les exhortant à avancer dans la vertu.
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Les citoyens du ciel en connaissent les délices; mais les fils d'Eve, encore exilés, gémissent sur l'amertume et l'ennui de la vie présente.
Les jours d'ici-bas sont courts et mauvais, pleins de douleurs et d'angoisses.
L'homme y est souillé de beaucoup de péchés, engagé dans beaucoup de passions, agité par mille craintes, embarrassé de mille soins, emporté çà et là par la curiosité, séduit par une foule de chimères, environné d'erreurs, brisé de travaux, accablé de tentations, énervé de délices, tourmenté par la pauvreté.
Oh ! quand viendra la fin de ces maux ? quand serai-je délivré de la misérable servitude des vices ? quand me souviendrai-je, Seigneur, de vous seul ? quand goûterai-je en vous une pleine joie ?
Quand, dégagé de toute entrave, jouirai-je d'une vraie liberté, désormais exempte de toute peine et du corps et de l'esprit ?
Quand posséderai-je une joie solide, assurée, inaltérable, paix au-dedans et au-dehors, paix affermie de toutes parts ?
Ô bon Jésus ! quand me sera-t'il donné de vous voir, de contempler la gloire de votre règne ? quand me serez-vous tout en toute chose ?
Quand serai-je avec vous dans ce royaume que vous avez préparé de toute éternité à vos élus ?
J'ai été délaissé, pauvre, exilé, en une terre ennemie, où il y a guerre continuelle et de grandes infortunes.
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Celui dont le cœur n'est pas renfermé en lui-même et qui n'a pas Dieu toujours présent, s'émeut aisément d'une parole de blâme.
Mais celui qui se confie en moi et qui ne s'appuie pas sur son propre jugement, ne craindra rien des hommes.
Car c'est moi qui connais et qui juge ce qui est secret, je sais la vérité de toutes choses, qui a fait l'injure et qui la souffre.
Cette parole, elle est venue de moi; cet événement, je l'ai permis afin que ce qu'il y a de caché dans beaucoup de cœurs fut révélé.
Je jugerai l'innocent et le coupable; mais par un secret jugement, j'ai voulu auparavant éprouver l'un et l'autre.
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Je vous l'ai dit bien des fois et je vous le redis encore : Quittez-vous, renoncez à vous, et vous jouirez d'une grande paix intérieure.
Donnez tout pour trouver tout ; ne recherchez, ne demandez rien, demeurez fortement attaché à moi seul, et vous me posséderez.
Votre cœur sera libre et dégagé des ténèbres qui l'obscurcissent.
Que vos efforts, vos prières, vos désirs n'aient qu'un seul objet : d'être dépouillé de tout intérêt propre, de suivre nu Jésus-Christ nu, de mourir à vous-même, afin de vivre pour moi éternellement.
Alors s'évanouiront toutes les pensées vaines, les pénibles inquiétudes, les soins superflus.
Alors aussi s'éloigneront de vous les craintes excessives, et l'amour déréglé mourra en vous.
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Ô lumière éternelle ! infiniment élevée au-dessus de toute lumière créée, qu'un de vos rayons, tel que la foudre, parte d'en haut et pénètre jusqu'au fond le plus intime de mon cœur.
Purifiez, dilatez, éclairez, vivifiez mon âme et toutes ses puissances, pour qu'elle s'unisse à vous dans des transports de joie.
Oh ! quand viendra cette heure heureuse, cette heure désirable où vous me rassasierez de votre présence, où vous me serez tout en toutes choses ?
Jusque-là je n'aurai point de joie parfaite.
Hélas ! le vieil homme vit encore en moi : il n'est pas tout crucifié, il n'est pas mort entièrement.
Ses convoitises combattent encore fortement contre l'esprit ; il excite en moi des guerres intestines et ne souffre point que l'âme règne en paix.
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Plus l’œil de l'âme est pur et son intention droite, moins on est agité par les tempêtes.
Mais cet œil s'obscurcit en plusieurs, parce qu'il se tourne vers chaque objet agréable qui se présente.
Car il est rare de trouver quelqu'un tout à fait exempt de la honteuse recherche de soi-même.
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Plusieurs désirent s'élever à la contemplation ; mais ce qu'il faut pour cela, ils ne le veulent point faire.
Le grand obstacle est qu'on s'arrête à ce qu'il y a d'extérieur et de sensible, et que l'on s'occupe peu de se mortifier véritablement.
Je ne sais ce que c'est, ni quel esprit nous conduit, ni ce que nous prétendons, nous qu'on regarde comme des hommes tout spirituels, de poursuivre avec tant de travail et de souci des choses viles et passagères, lorsque si rarement nous nous recueillons pour penser sans aucune distraction à notre état intérieur.
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C'est une suite de la misère humaine d'être le jouet de ces imaginations et la marque d'une âme encore faible, de céder si aisément aux suggestions de l'ennemi.
Car peu lui importe de nous séduire et de nous tromper par des objets réels ou par de fausses images, et de nous vaincre par l'amour des biens présents ou par la crainte des maux à venir.
Que votre cœur donc ne se trouble point, et ne craigne point.
Croyez en moi, et confiez-vous en ma miséricorde.
Quand vous croyez être loin de moi, souvent c'est alors que je suis le plus près de vous.
Lorsque vous croyez tout perdu, ce n'est souvent que l'occasion d'un plus grand mérite.
Tout n'est pas perdu, quand le succès ne répond pas à vos désirs.
Vous ne devez pas juger selon le sentiment présent ni vous abandonner à aucune affliction, quelle qu'en soit la cause, et vous y enfoncer comme s'il ne vous restait nulle espérance d'en sortir.
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