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Critique de clarinette


J'ai beaucoup aimé les trois premiers quarts du livre. Après maints déboires dans sa petite ville de l'Ohio où il enseigne dans un lycée, Harry Rick, se voit obligé de prendre la fuite et débarque dans un Paris froid, gris, glauque et complètement inhospitalier. La plupart des parisiens qu'il rencontre sont vraiment antipathiques. Il se retrouve dans une chambre de bonne du 10ème arrondissement vers le métro Strasbourg-Saint-Denis, dans un quartier essentiellement peuplé par des turcs. Lui, l'Américain de classe moyenne fait tache dans ce paysage et va devoir faire face à tout un enchaînement de situations rocambolesques et inextricables. Dans une soirée, il fait la connaissance d'une belle hongroise qui devient sa maîtresse.
Douglas Kennedy excelle dans l'art d'attirer progressivement son héros dans un piège redoutable dont il peut difficilement sortir.

J'ai été moins convaincue par la fin du roman qui bascule dans le fantastique. J'ai trouvé que c'était une solution trop facile pour expliquer la présence de la mystérieuse Margit. Et la liaison que Harry entretient avec cette femme m'a paru être la partie la moins intéressante du roman.

Toutefois, des trois livres que j'ai lu de cet auteur, celui-ci est mon préféré. Peut-être est-ce simplement dû au plaisir de lire en anglais ou bien le fait que l'intrigue se situe dans un Paris insolite loin des clichés de carte postale ?

Quoi qu'il en soit, comme le dit la quatrième de couverture : "nail-biting" -haletant, littéralement, "à se ronger les ongles"- !
Lien : http://leslecturesdeclarinet..
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