Je suis toujours très faible face à la littérature anglaise…si bien que
le festin, découvert dans un post enthousiaste sur Instagram n'est pas resté bien longtemps loin de ma table de chevet. Bien m'en a pris car j'ai passé un moment délectable avec ce roman caustique, publié en 1950 par une écrivaine à l'oeil aiguisé. le postulat de base ressemble assez à celui de
Paris Briançon de
Philippe Besson. Un groupe de personnes, une catastrophe annoncée (ici l'effondrement d'une falaise sur un hôtel) et des morts. Et la découverte des potentiels victimes dans les 7 jours précédant le drame…
De l'avocat désabusé au chanoine colérique, ce sont de délicieux portraits, fins, drôles que Margaret Kennedy esquisse dans ce roman choral. Elle dresse également un état des lieux de la vie sous rationnement en 1947 dans un petit village anglais. La narration est multiple (journal, lettres, dialogue…) et racontée avec beaucoup d'humour. La tension monte (un peu) au fil des pages ; On espère en effet jusqu'au bout une survie des personnages les plus attachants.
J'ai adoré 😍 (comme souvent dans tout bon roman anglais qui se respecte 😉)
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