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Critique de Myriam3
Il y a de ces lectures où, dès les premières phrases, où qu'on soit, sur le canapé, ou en l'occurrence dans un train en route pour le boulot par un matin tôt, on s'installe plus confortablement sachant tout de suite qu'un événement personnel se prépare, l'entrée dans un univers qui va nous gober, nous happer entièrement et dont on ne ressortira plus pareil.
Car c'est ça, Réparer les Vivants. L'appréhension du thème - le récit d'une mort et d'une greffe - une vie pleine et charnelle qui se fracasse, la douleur indescriptible de l'entourage qui se prépare, lancinante; et pourtant, la voix grave, modulée, lente de Maylis de Kerangal - on l'entend presque lire son roman à haute voix - nous emmène doucement sur le chemin du silence avant la renaissance, clinique et rassurante.
C'est un grand roman. Je me rallie à toutes les critiques qui ont été faites, je suis éberluée et même émerveillée - il faut le lire pour comprendre - par la beauté de l'écriture et l'humanisme qui se dégage du texte.
Grâce à ce livre, une greffe d'organe ne sera plus jamais un concept abstrait mais un lien entre deux êtres, un souffle de vie dans le cosmos.
Une grande et belle idée que d'avoir voulu écrire sur ce sujet, et de l'avoir fait si délicatement. Un bel hommage, aussi, à ces personnes qui se frottent à la mort quotidiennement sans cesser de la respecter.
Car c'est ça, Réparer les Vivants. L'appréhension du thème - le récit d'une mort et d'une greffe - une vie pleine et charnelle qui se fracasse, la douleur indescriptible de l'entourage qui se prépare, lancinante; et pourtant, la voix grave, modulée, lente de Maylis de Kerangal - on l'entend presque lire son roman à haute voix - nous emmène doucement sur le chemin du silence avant la renaissance, clinique et rassurante.
C'est un grand roman. Je me rallie à toutes les critiques qui ont été faites, je suis éberluée et même émerveillée - il faut le lire pour comprendre - par la beauté de l'écriture et l'humanisme qui se dégage du texte.
Grâce à ce livre, une greffe d'organe ne sera plus jamais un concept abstrait mais un lien entre deux êtres, un souffle de vie dans le cosmos.
Une grande et belle idée que d'avoir voulu écrire sur ce sujet, et de l'avoir fait si délicatement. Un bel hommage, aussi, à ces personnes qui se frottent à la mort quotidiennement sans cesser de la respecter.
